Half Ironman Westfriedland 2025
(en construction)
Half Ironman Westfriedland : un tour entre potes chez les bataves
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L'origine du projet :
Après le "big appartement" de Roth 2022 et surtout la team "Brice de Nice" sur le Frenchman 2023 nous nous sommes tous retrouvés autour d'une bonne table (logique c'était chez Arnault 😊) pour discuter d'un projet commun en 2025.
Rapidement le format Half est choisi, marre de se faire des sorties vélo de bœuf ou des runs de 25kms histoire de pouvoir terminer 😏
OK ? mais où ? Rapidement les accompagnatrices nous ont fait part de l'importance d'un coin "sympa" avec des choses à faire, de l'ambiance etc... Quelques courses labellisées ou non ressortent sachant que la logistique était bien sur à prendre en compte et...accessoirement, le budget 😎
Alors je ne sais plus comment cette course est ressortie mais la Half d'Amsterdam a assez vite rassemblé les suffrages. Orga Ironman donc ambiance internationale garantie, proximité relative, coté "étranger" pas désagréable, tourisme garanti avec la capitale Hollandaise, ses coffee shops, tulipes et vitrines un peu spéciales 🤗. Et enfin une épreuve fin juin OK pour se préparer et sans impact pour les vacances. Banco !
On s'inscrit plus ou moins vite (certains vont découvrir la notion de prix croissant avec le nombre d'inscrits 😀). L'épreuve est dans un an, on a le temps de voir venir.
La logistique
Les dossards étant dans la poche, restait à gérer le transport et le logement pour 10 (5 couples). Après avoir regardé les avions, on décide d'un transport en train via Paris. Donc on verra les billets début 2025. Pour le logement on a un peu tardé en y jetant un oeil seulement en fin d'année. Premier constat : pas facile de trouver un logement pour 10...piétons 🙄. La ville de Hoorn n'est pas minuscule mais très probablement avec une capacité hôtelière limitée surtout pour absorber près de 3500 participants (2500 sur le 70.3 et 1000 sur le 5150 (M)). Premier coup de stress, on fait comment ?
Après analyse du coin, je repère une ville à mi chemin entre Amsterdam et Hoorn et, point trés important, les 3 villes connectées par de nombreux trains. C'est la riante cité de Purmerend (oui, ok, le nom fait en peu penser à purin... mais on va faire avec 😶). Je tombe sur un offre répondant à notre besoin : 5 chambres doubles. En fait ce sera une combinaison de 2 appartement dans une maison. Pour la petite histoire, le studio du rez de chaussée sera finalement loué par les enfants de Karine & Arnault donc toute la maison sera la nôtre et ça c'est top.
Pour le transport, je vais nous trouver des billets SNCF à bon prix. Ce sera aussi le cas de David (normal en tant qu'agent SNCF 🤗) et d'Arnault. Ce qui va nous sauver c'est la décision de Nico d'y aller avec son fourgon....rempli de nos vélos. Et pour cela nous lui sommes immensément reconnaissants. Je n'imagine même pas le bordel dans le train, le métro, à Amsterdam avec nos méga housses. Au final Pilou choisira aussi la voiture et ce sera pas plus mal car ça va nous aider sur place le jour J.
La préparation
Comme d'habitude, à 8 mois de l'épreuve je me mets à rêver d'un super temps comme Carcans 2022 où le parcours super roulant m'avait fait péter un 5h15 de folie ! Là, avec un dénivelé proche de l'encéphalogramme de Jeanne Calment, le vélo s'y prête carrément. Idem pour la course. Pas d'inquiétude coté natation, tout est là pour faire péter le chrono.
Sauf que, bien sur, rien ne se passera comme prévu. Déja coté affutage, je peux difficilement me recycler en remouleur donc ce sera en catégorie "V5/gros patapouf" que je chasserai le slot. Ah ? ça n'existe pas ? Depuis que Trump est aux commandes, bonjour la perte d'inclusivité😉. Sinon le volume est plutôt là
Le voyage aller
Après avoir confié mon destrier à la NITC (Nico International Transport Company), nous allons aligner les modes de transports : voiture / TER / TGV / Métro / Eurostar / TER Néerlandais / Pied.
En mode relativement léger nous allons rejoindre Arnault & Karine à Rennes puis David & Céline à Paris (parti une heure plus tôt car, étant dans la place, il se méfie des aléas SNCF, comme quoi les cordonniers... 😆). Rien à dire si ce n'est que c'est un peu long mais on fini par arriver en début d'après midi dans la grande gare d'Amsterdam.
Pas la peine de filer directement à Purmerend, on décide de déposer nos bagages en consigne et se faire une première découverte d'Amsterdam. Depuis les attentats des années 2010 quasiment toutes les consignes type "armoire" des gares ont disparu et cette dernière ne fait pas exception. De nombreuses appli se sont mis sur ce créneau permettant un service simple et rapide de conciergerie pour quelques euros. Donc direction une boutique de téléphone...où on trouve deux pakistanais dans un mini local plein de box internet. Et au dessus via un escalier pour alpinistes, une piece remplie de dizaines de valises. Pas de ticket, pas d'étiquettes sur les valises...c'est la confiance 🤔. Bon, grisé par le coté cool on laisse nos précieuses affaires non sans se demander comment on fera sans chaussures running, casque vélo, lunettes, combinaison... pas d'inquiétude il y a aura des magasins de tout cela dans le village Ironman (et après tout, qui a VRAIMENT besoin de deux reins 😁).
Délesté de nos sacs, direction le premier café
La veille de la course
Le jour de la course
Le site des organisateurs : cliquer ici
Ramènes ta Freizh 2025 - La découverte du gravel
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Week End de la Pentecôte : un bon grand tour dans les chemins d'Ille et Vilaine.
Pourquoi une course Gravel ?
Alors tout d’abord de quoi parle-t-on ? Et bien d’une grosse ballade en Gravel sur plusieurs jours (360km en 3 jours en l’occurrence). Alors qu’est ce que ce truc vient faire au milieu des triathlon, tri-relais et quelques courses « classiques » ?🤔
Et bien c’est le hasard des échanges et news Facebook qui a attiré mon regard sur cette randonnée Gravel a but caritatif « Ramènes ta freizh ! ». Organisée par une association depuis quelques années elle trouve son nom dans le parcours initial allant de Rennes à Plougastel Daoulas à travers tout le massif armoricain. Une belle ballade pour aller déguster de la gariguette. Une ancienne collègue de club (Virginie) l’avait fait et comme ce type de rando me trottait dans la tête depuis quelques années, je me lance. L’édition 2025 sera basée sur une grande boucle : Rennes-Fougères-Mont St Michel-St Malo-Rennes donc assez pratique coté logistique et avec pas mal de jolis coins à croiser.
Après un check rapide dans mes connaissances, c’est en binôme avec Kristen que nous allons arpenter les chemins Bretons.
La prépa ? Et bien elle sera juste basée sur celle du triathlon Half d’Amsterdam fin juin. Déjà un peu réduite et donc j’aurais seulement quelques sorties + 100 en vélo qui plus est de route. Coté technique….quelle technique 😀? Donc c’est avec un peu d’appréhension que je voyais la date approcher.
Une fois la fameuse trace reçue, avec Kristen on se réserve un gite à environ 150km. Avec pour objectif de peut être finir le 2eme jour selon la forme (ou bien reprendre le jour même une 2eme nuit). Pas absurde sachant que le 1er tiers du parcours semble « costaud » au regard du dénivelé.
La préparation du matériel et la logistique.
Alors oui j’ai un gravel mais il est plutôt en mode « vélotaf » avec sacoches, éclairage, pneus roulants etc.. Bon, je vais le passer en version « course » grâce au prêt d’un « sac de selle ». De loin on pourrait penser que je m’attaque à la trans-européenne. Hors de question d’emporter tente, sac de couchage et je ne sais quel réchaud portatif. Ce sera Airbnb ou hôtel histoire d’assurer le premier soir.
Le jour J
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On se retrouve avec Kristen devant le fameux atelier-bar « Ta grand-mère à vélo » sur le mail François Mitterrand à Rennes. De nombreux et joyeux graveleurs sont là tout excités de partir sur la méga boucle. Un croissant, une pause technique (phrase du boulot pour un posage de pêche en règle) et on est prêts.
C’est parti
Pas vraiment de classement, pas de chrono, on part quand on veut entre 7 et 8h. Un groupe d’une quinzaine se prépare alors on s’y colle. On arrive assez rapidement sur les bords de vilaine pour du chemin de halage, pour l’instant tout va bien. Par la suite on va alterner du chemin facile, de la petite route et des segments un peu rudes. Les kms défilent avec un moyenne qui flirte difficilement avec les 18km/h 😐.
1ere arrêt à Vitré juste avant midi pour une pause café sandwich après environ 70km dans les pattes.
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Objectif : rejoindre le bivouac des organisateurs au dessus de Fougères. Avant d’y arriver on va se farcir pas mal de kms bien difficiles avec du dénivelé, des cailloux, de la végétation en veux tu en voila. Enfin voila Fougères où on achete 2/3 trucs pour le diner. En repartant, petit coup dur psychologique : je pensais être à 3/4km de la « station essence » mais ce sera finalement une bonne dizaine. Résultat, j’arrive vraiment entamé. Heureusement il ya avait des chips, du coca et des M&Ms. Petit coup de chance, alors que nous sommes à l’abri, c’est le moment que la nature choisi pour faire péter une bonne grosse averse.
C’est le moment de faire le point après 130km en 8h. Via la trace officielle le gite est environ à 35km et 25km via la route. On décide de commencer la trace et d’aviser au feeling. Ce dernier arrivera 3km après quand le parcours nous enverra dans al boue…rincés on prendra la décision d’abréger nos souffrances. Direction le gite et un lit confortable.
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Diner à base de pasta, discussion sympathique et hop, au dodo. En parallèle on consulte plein d’infos sur les autres participants dont certains avancent coute que coute. D’autres bivouaquent.
Jour 2 :
Réveil matinal et départ à 6h30. On prends l’option de rejoindre la trace un peu plus haut histoire de limiter la partie « dure » au dessus de Fougères. Cela nous donne une agréable ballade avec le soleil levant et même une biche qui passera devant nos roues (non suivie par une meute de chiens ni de chasseurs moustachus heureusement).
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On va rejoindre la fameuse trace au bout d’une quinzaine de kms. Celle-ci est plus clémente et les parties « natures » sont beaucoup plus accessibles. Et voila la découverte de l’estuaire de la Sélune à Pontaubault qui va nous faire entrer progressivement dans la baie du Mont St Michel. De grandes étendues d’herbes peuplées des fameux moutons du pré salé, pas de doute on y est. Quelques kilomètres supplémentaires et le voici en visu. Les organisateurs vont vraiment nous faire passer au plus près de l’eau en nous amenant au pied du pont. Flemme d’aller faire la photo souvenir, on repart illico le long du Couesnon.
Dans ma tête, il ne restait pas grand-chose pour terminer la baie. Puis ce sera Cancale et enfin Saint Malo où on a prévu de se faire une bouffe. Grave erreur ! Déjà les chemins pour atteindre la mer me sembleront interminables. La matinée avançant, on commencer à croiser de nombreux groups de vélos bien tranquilles. Certains en mode voyageur, beaucoup pour la ballade électrifiée ou pas. Enfin voila la mer et un arrêt café mérité.
Les ennuis vont commencer avec la longue ligne droite du fond de la baie. Le vent s’est levé et forcément, pleine face 😮. Les 70kms du matin commencent à peser dans la balance. Cette dernière va pencher définitivement vers un abandon. Plus de jus ni de motivation pour faire les potentiels 100km de gravel afin de boucler le périple. Nos chemins se séparent avec Kristen, il va continuer la trace vers Cancale alors que je pique direct vers Saint Malo ou plutôt Saint Coulomb où je vais faire une pause sur le triathlon du jour.
Sympathique arrêt où je vais retrouver l’équipe « Wawan team »mais aussi les grands vénérables du TOCC qui, 10 ans après, ont ressorti les tenues jaunes fluo sur la cote malouine. Un stop qui fera du bien et je réfléchi alors à mon retour.
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Pas beaucoup de train, le suivant est dans un peu plus de 2h. Alors que faire ? La forme revenue pourquoi pas tenter un retour sur Rennes via la route ? Je suis environ à 90km donc en ajouter 75 n’est pas impossible en prenant son temps. Je vais jouer la carte de la prudence en restant sur place et évitant ainsi le gros coup de mou en pleine cambrousse. J’aurais pu couper la poire en deux en roulant le long de la voie et en réexaminant la situation à Combourg puis Dol de Bretagne mais j’ai préférer faire quelques ronds dans un Saint Malo bondé. Par chance la mer était basse, j’ai donc pu tester le gravel sur sable. Au final je vais ajouter 30km tout de même.
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Reste à prendre le train. Or toutes les places vélo sont prises (réservation obligatoire en été). Afin d’éviter de tomber sur un contrôleur tatillon, je vais « empaqueter » mon destrier dans des gros sacs poubelles 😁. Tout cela pour finir dans un wagon avec toute la place nécessaire😫.
Dans le TER je croise un groupe qui revenait d’un Rennes-Saint Malo en deux jours. Pourquoi autant ? Et bien pour gérer les charges des vélos électriques de ces dames🤔.
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Arrivée à Rennes, je vais tout de même me rendre au point de RDV. De nombreux gravels y sont entourés de biere et de pastas. Penaud j’explique mon périple avec tout de même 260km au compteur. Merci aux organisateurs qui vont tout de même m’offrir un joli kit de lé alen et la médaille en bois de l’épreuve (ok, ok, je ne suis pas finisher mais comme j’en ai vraiment chié, je la prends).
Ensuite, chargement de la voiture et back home😅.
Et Kristen dans tout cela ? Et bien il va réussir à terminer le bougre. Je crois qu’il a rejoint un petit groupe en quittant la cité corsaire. Suivra environ 100km dont pas mal de portions dures pour arriver….vers 21h. Bravo à lui
En résumé, une « épreuve » réservée sur un coup de tête sans véritable réflexion. Coté préparation, je me suis dit que les sorties pré-Half Ironman allait suffire…. Et bien non, il aurait fallu aller tâter du chemin caillouteux 😉
A refaire ? Pas pour l’instant 😀
Le site des organisateurs : cliquer ici
Passage de GT3 à GT5
On continue dans la série des articles sur les montres sportivo-connectées. Pour les non-assidus du blog je suis esclave de cet objet du quotidien depuis 10 ans 😁. Dans un environnement technologique bien boulversé avec l'arrivée des Samsung Watch, Apple Watch, Garmin et consœurs.
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Tout a commencé en 2015 quand notre prestation d'animateurs des équipes Capgemini au triathlon de La Baule nous a valu une belle récompense : une Fitbit Surge chacun. La classe !
Fitbit, super connu a l'époque pour ses compteurs de pas, de suivi d'activité ou de sommeil se lançait dans le monde des montres connectées. Qui, en plus de donner l'heure (sans blague ;-) ?) et d'assurer le suivi des pas et du dénivelé, la montre intégrait un GPS et un début de connectivité smartphone. Bon, c'était basique mais un grand pas pour un utilisateur régulier des applis sur Smartphone comme moi.
Après 2 ans où, il faut bien le reconnaitre, j'ai eu énormément de problèmes techniques avec cette montre il était temps de changer. Cerise sur le gâteau elle n'était même pas étanche ! Pas génial pour une montre sportive. Alors certes beaucoup de problèmes mais un super suivi SAV de Fitbit donc pas grand chose à dire si ce n'est que ce n'est pas vraiment normal tous ces dysfonctionnements. Et là vous pourriez vous dire : tu as raison, pars chez Garmin pour une vraie
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montre de sportif ! Ou à la limite chez Polar si tu crains pour ton cœur. Et bien non, attiré par un rabais offert lors de la dernière panne de la Surge je maintiens ma confiance chez Fitbit en achetant une Ionic (on est cons parfois😉...). J'ai même poussé le vice jusqu'à prendre la version "Adidas". Pensant hélas à tord que cela allait améliorer mes performances 😎.
Elle était plus complète. Déjà étanche et, cerise sur le gateau, en couleurs 😁 et avec quelques fonctions en plus mais à coté des Apple Watch c'était clairement du pipi de chat.
Rebelote pendant environ 2 ans avec des multiples pannes. Alors là, plus besoin d'aller à la FNAC. J'appelais Fitbit et il m'en renvoyaient une sans même que j'ai besoin de leur faire parvenir la défectueuse🤔 Je n'ai pas vraiment compris leur logique de SAV mais admettons. Début 2022, je commence à me lasser et songe sérieusement à mieux m'équiper. J'ai failli basculer du coté obscur en craquant pour une Apple Watch. Son autonomie plus que merdique et ayant abandonné Apple 1 an auparavant, ce sera non ! Les montres 100% sport comme les Garmins pourquoi pas mais elles ne sont chères, souvent mastoc et, soyons honnêtes avec nous mêmes, je ne compte pas non plus sur-utiliser les fonctions "sport".
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Alors pourquoi Huawei ? et pourquoi la GT2 ? Suite à mes recherches internet les algorithmes Facebook ont tourné à plein régime et m'ont bombardé d'offres diverses et variées dont celles du constructeur chinois. Avec la sortie de la GT3, pour 120E je me payais une montre correctement connectée et correctement sportive. GPS bien sur mais aussi réception des SMS et appels, notifications, nombreux sports possibles, fonctions bien utiles comme la lampe ou la recherche de téléphone. Sans oublier l'indispensable personnalisation de l'écran :-). Le tout avec une autonomie phénoménale. Les avis et les tests sont bons sur le net, tout roule et je passe commande.
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Hélas j'ai fendu l'écran un peu moins de 2 ans après et ça c'est hors garantie. Ca marchait encore correctement dans un premier temps puis forte baisse de la luminosité donc pas le choix, il faut la remplacer. Content de la marque je bascule sur la GT3 fin 2023 (en promo pour sortie de GT4 😉) et j'en suis très satisfait. Ergonomie améliorée, autonomie toujours top, que demande le peuple.
Alors pourquoi changer ? Bon là clairement c'est une réaction de fashion victim. En plus, après avoir offert à ma chérie une Samsung Watch dans la cadre de sa mise au sport, nous en étions super déçus. Pas des fonctions proposées mais de son autonomie ridicule. Même en utilisation light c'était 24h max 48h.
Donc, dans ma grande générosité je me suis "offert" la GT5 pour lui "offrir" ma GT3 😁 (les vases communicants ça vous parle ? ). Pas de révolution certes mais un contour de cadran un peu plus design et certainement quelques améliorations fonctionnelles (je crois qu'on peut charger les plans par exemple). Pour conclure, je suis très content de cette gamme de montre. Elles proposent pour un prix réduit toutes les fonctions de base d'une montre sportivo connectée avec, et c'est un gros atout, une super autonomie.
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Sammy en Scoubi font du Running
2024 12 – Corrida Dinan
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Alors pour bien clôturer l’année, Alex et David nous ont proposé de courir la Corrida de Dinan. Pas de taureaux, pas de tapas mais 10km autour des remparts avec une logique festive . Bon, le podium n’étant clairement pas à notre portée ils nous ont proposé de le faire en mode Scoobidoo pour essayer de remporter le prix du meilleur déguisement. C’est-à-dire, David en Fred, Alex en Vera, Louan en Scoubidou, Karine en Daphnée et donc bibi en Sammy.
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Une fois dégotées les fringues sur Vinted et dans des vides greniers (bon sauf les perruques, même si j’apprécie la préservation de la biodiversité, il y a des limites à l’éco-terrorisme 😉), l’idée a germé de construire le mythique van « Mystery machine ». Ni une ni deux le projet à la con est adopté. Récup d’un méga carton chez mon marchand de cycle, un peu d’ingénierie de David et surtout un énorme travail de dessin et peinture d’Alex. J’ai apporté ma
touche personnelle en fournissant les images des personnages derrière le pare-brise….et la guirlande lumineuse. Au final ce sera donc un gros parallépipède avec deux barres à l’intérieur pour permettre aux nouveaux forçats des pavés de soulever la bête de presque 13 kilos.
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Restait à s’entrainer. Pas trop de problème pour Veira, Fred, Scoubi et Sammy. Bon, pour Daphnee, il y avait une grosse marche de progression. Marche habilement contournée en s’appuyant sur les 3 boucles du parcours avec des eclipsations discrètes (le mot existe ?). Donc tous les voyants sont au vert pour une soirée mémorable. Euh... au fait, quelles sont les stats météo pour un 27 décembre à Dinan ? Coté température, on n'est pas dans les Vosges donc entre 5 et 10°, ça passera crême avec un sous vêtement technique. Mais s'il pleut ? Ok, Ok, en Bretagne il ne pleut que sur les cons ! Mais malheureusement je dois être dans cette catégorie (de toutes façons on est tous/toutes le cons de quelqu'un 😉). Autant dire qu'on va scruter la météo dés la dinde fourrée (un peu bizarre cette tournure mais les faits sont les faits !).
Le jour J : 27 décembre 19h30
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C’est encore farçis de foie gras, cuisses de canard et autres buches que l’on se présente au départ où, il faut bien l’avouer, on fait notre petit effet. Même si certains le prennent pour une caisse à savon. Alors 1) une caisse à savon a des roues, 2) c’est en descente, 3) généralement le problème des caisses est de ne pas aller trop vite alors que le notre est d’espèrer l’inverse.
1400 participants, des joéllettes, et une grosse boite lumineuse et décorée entourée de 5 joyeux drilles s’élancent pour 10km sur les pavés Dinanais. Dés le départ, on confirme les résultats de notre fabuleux « test de validation in situ » de ….150m : on va un peu en chier !
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Le public est nombreux et nous acclame au fil des virages, ambiance bon enfant alors que la densité de coureurs autour de nous fond comme neige au soleil. On passe même sur une place des cordeliers baignée de jeux de lumières. Mais pas le temps de pavoiser on a notre rythme de 7,5kmh à tenir ! Et là c’est le premier coup au moral. Environ au 2/3 de la première boucle soit à peu près 2km… on se fait doubler par les premiers qui ont déja 5,5km dans les pattes. Alors certes ils sont partis 2/3mn avant et lancés alors qu'on a été affreusement gênés par tout ces amateurs plus proches d'escargots lymphatiques que de vrais sportifs ☺. Oui, ça doit être cela et non pas nos foulées de 35cm 😁.….Ce sera ensuite un ballet incessant. A vue de truffe, les 3/4 des participants ont du nous mettre un tour. Mais c’est cool. Heureusement que nous
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sommes trois galériens car c’est physique. Surtout le poste arrière qui sollicite à fond les avant bras (on va finir comme popeye sans pipe ni taouage ou épinards). Au fil des kms on se sent un peu plus seuls, accompagnés de deux bénévoles « fermeuses » de parcours (pas de voiture balai si ce n’est la notre mais elle n’est pas vraiment équipée de défibrillateur ni de couvertures de survie).
A la fin du 2eme tour et donc d’une heure de course, un deuxième coup de bambou qui n'altère pourtant pas notre moral. Les organisateurs ont du croire que les derniers étaient passés car on a du se frayer un passage dans la foule directement 😊. Mais le plus dur est fait, on sera finishers ! D’ailleurs on est rejoints par notre Daphnée partie en lousdé à la fin du premier tour. J’hésite à déposer plainte auprès des organisateurs, mais comme je suis amoureux, je lui passe tout, c’est limite psychanalisable (tiens Word ne connait pas ce mot 🤔 ).
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On passera donc le dernier tour à libérer les bénévoles au fil des centaines de mètres avec heureusement les supports d’un public plus que clairsemé (à les salauds, aucune solidarité !). Et enfin c’est la victoire ! enfin l’arrivée. Mais si, victoire ! car prix du meilleur déguisement. En même temps si il ne nous l’avaient pas filé, je montais au car podium me faire une « Christian Clavier » dans les Bronzés font du ski et dés le lendemain j'allais bruler des vieux pneus devant le siège de Rance Jogging. Ah ? pas de siège social ? c'est chez Michel paisible retraité ? Pas grave, c'est pour la cause !
Bon, un temps..honorable de 1h28 pour 9,7km (1er en catégorie Mystery Machine). Et, disposant d’une nouvelle montre depuis 3 jours (merci papa Noël) et donc à la mémoire « courte » elle m’a même félicité pour mon nouveau meilleur temps sur 5km en ….42mn (on a les victoires que l’on mérite 😊)
Cette dernière course clôturera une année 2024 riche en déguisements avec :
- Urban trail en Brice de Nice
- Marathon vert en Forrest Gump
- Corrida Dinan en Sammy
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Retour en mode Premium sur Strava
Alors tout le monde connait Strava alias "le réseau de ceux qui veulent pisser le plus loin.... à vélo mais pas que". Pour l'anecdote, Strava signifie en suédois "s'efforcer de faire quelque chose sans relâche". Application créée en 2009 dans la Silicon Valley (oui, là bas on aime mettre des concours de quéquettes sur Iphone, mais je m'égare), je pense qu'elle doit arriver en France 2/3 ans après.
Assez friand de ce genre de connerie digitalisée j'étais déja branché sur RunKeeper depuis environ 2 ans quand j'entends parler des fameux segments en 2013. Ni une, ni deux, je teste le bidule en créant mes propres segments (la dorénavant célèbre "Montée du super U" : cliquer ici ). L'appli étant en pleine croissance mais avec encore peu d'abonnés, j'ai été KOM sur ce segment :-)... jusqu'au passage d'une course cycliste qui m'a remis à ma place. Néanmoins, je ne suis pas peu fier d'être 18eme sur plus de 2000 ! 3ème sur 248 en catégorie d'âge 45-54, et même 2eme sur 141 en catégorie de poids 85-94 (merci l'abonnement premium et ses classements à la con ;-))
Au fil des ans je vais me prendre au jeu et créer x segments ici ou là. Dans leur très grande majorité justifiés (cote sympa, bonne grosse route plate à fond à droite, etc...). Et puis quelques écarts comme celui-ci probablement le plus con du monde :-). Avec toutes les rues de Cesson, je suis le KOM .... et le seul a l'avoir fait :-)
Entretemps le réseau social sportif a bien grossi pour atteindre 120 millions d'utilisateurs. Le modèle économique a également évolué ajoutant un abonnement "Prémium" à la version gratuite. Avec au début l'accès à de nouvelles fonctions et à des options avancées parfois un peu absurdes comme les classements par catégories de poids par exemple. Puis, il y a 4/5 ans, une partie de ce qui fait le "sel" de Strava c'est à dire le classement sur les segments est passé en mode payant. Logique en même temps, il n'y avait pas de publicité donc il faut bien trouver des sous quelque part. Je précise que la version gratuite est encore bien sympa et largement suffisante.
La notion de big data a également fortement progressé. Avec 120 millions d'utilisateurs, des milliards de traces GPS, des photos, des communautés, etc... il y a de quoi faire pas mal d'études sur les pratiques sportives à l'échelle mondiale.
Exemple : une vision large des traces Strava avec le Benelux et un bout de France. Le maillage chez nos voisins y étant super fort. Logique car on y trouve également une forte densité de population mais tout de même, ça marque !
Bon et mon utilisation dans tout cela ? Et bien je viens d'en reprendre pour un an. Cela doit correspondre à mon 3eme abonnement annuel depuis le passage en mode payant étendu il y a environ 5/6 ans. A chaque fois cela correspondait à une période de prépa IM. Alors OK, l'abonnement en question ne me faisait pas vraiment aller plus vite mais c'était motivant. Et même si je n'ai pas du tout utilisé les fonctions "performance" comme les analyses de charge d'entrainement ou les graphiques détaillés sur la puissance, la VMA et je ne sais quoi encore. Et bien je suis content d'avoir pu regarder un peu plus en détail mon niveau de forme du moment.
Donc c'est parti pour un an où je saurais enfin que je ne suis que 1940eme sur 3511 dans la montée du Jerzual à Dinan et 36/89 sur son petit petit frère de Plumaudan :-)
Allez, quelques cartes pour le plaisir :-) (enfin l'égo surtout ;-))
Le Bike en Bretagne... mode découverte des routes entre Rennes et Dinan activé.
La course à pied à Plumaudan : presque tous les chemins sont couverts :-)
Souvenir de "I want to ride my bicyle" à Londres avec le fameux parc de Richmond.
Enfin la capitale avec les deux pôles "Suresnes- Longchamps - Boulogne" à l'ouest et "Cité universitaire" au Sud Est.
Marathon vert - Rennes - 27 10 2024
Le projet : Après 7 marathons un peu spéciaux car précédés d'une petite baignade de 3,8km et d'une ballade en vélo de ....180km 😎, je me suis dit qu'il était temps de tester le marathon "sec" (enfin j'espère vu la date du 27 octobre en Bretagne 😉).
Je m'étais pourtant dit que tant qu'à courir 4h, autant le faire dans un endroit exotique comme Berlin, Londres, Tokyo, Chicago, Boston et New York (le big 6 en fait 😎) . Bon, finalement ce sera Rennes et son marathon vert 😐. Couleur dont il était paré à sa création car majoritairement à la campagne et avec un message "écologique". Là ce sera du 100% urbain et pas méga fun mais bon, c'est proche, c'est facile, c'est comme cela et pis c'est tout comme dirais Lucas (Philippe pas Georges) !
Si je regarde un peu dans le rétro. Quelles ont été mes "performances" lors des IronMans (si ce mot s'applique...🤔) ?
- 2013 Challenge Vichy : 4h44 (à jamais le premier comme on dit à Marseille)
- 2015 IronMan Vichy : 5h44 (oui mais 98kgs et 35°C 🤗)
- 2016 XXL Vittoria : 5h12 (là aussi 35°C c'est chaud)
- 2018 IronMan Nice : 4h29 (la classe surtout après le vélo pas facile. Et une course tout en alternance de rythme)
- 2019 XXL ToursnMan : 4h47 (Smecta mon amour, cf CR de course 😭)
- 2022 XXL BayMan : 4h40 (Montée du Mt St Michel comprise)
- 2023 XXL FrenchMan : 5h01 (Brice n'a pas assuré, prépa insuffisante en cap, ça ne pardonne pas)
Soit globalement entre 4h30 et 5h. A Rennes, j'aimerai faire un Sub 4.
La préparation : bon, on va faire court, ce n'était pas du tout un programme comme on en trouve des dizaines sur Internet ou dans les magazines "Running" avec du fractionné, des sorties longues, des jogging "récup" de 15km, etc... En fait je me suis dit qu'avec le BayMan L 3 semaines avant, ça devrait le faire.
Alors primo, le training "BayMan" s'est limité au strict minimum pour le terminer correctement, et en plus la partie course à pied a été le parent pauvre 🤗. Donc autant dire que la confiance n'était pas trop là. Quand au sub 4 imaginé il y a quelques mois, on oublie carrément, le but sera de terminer.
Cours Forrest cours : début septembre le fil Facebook me présente une vidéo d'un Taiwanais terminant un marathon déguisé en Forrest Gump. Banco, a défaut d'être bon, je vais essayer de faire marrer les gens ou à défaut, leur apporter un peu de nostalgie cinématographique. Une casquette "Bubba Gump Shrimps" dénichée sur AliExpress pour 0.99E (bouh, pas bien la fast fashion...même si ce dernier qualificatif n'est pas vraiment adapté à ma démarche), une chemisette à carreaux de tueur en série américain des années 60 sur Vinted et le tour est joué. Toujours un poil trop confiant, je ne vais rien tester pas même la course en pantalon :-) Et puis je me suis dit que si ça ne le faisait pas, je risquais la baisse de motivation et le DNS de la honte.
Dernier détail auquel n'avait pas pensé le Taiwanais: la boite de chocolat 😁. Celle ci sera remplie d'escargots lait praliné LIDL (fait un Bulgarie ?). Belle allégorie avec mon alimentation et ma vitesse de course 🤗
Pour ne rien arranger, j'ai une douleur au pied depuis quelques semaines qui apparait quand je fais du vélo et un peu en course à pied. Comment cela va t il se passer sur 42km ? Mystère. Après, la course étant basée sur deux boucles, je me dis qu'un abandon à 21 ou à 30 est possible mais bon, comme on dit , DNF n'est pas une option ! OK, les lecteurs assidus vont me dire que j'ai déjà 3 DNF à mon actif. Alors oui, mais pour les deux L Dinard c'était "prévu" pour cause de blessure. Et pour celui du L ToursnMan, la chute de vélo est quand même une circonstance malheureuse.
Le jour J : l'organisation est rodée et nous serons environ 5000 sur la ligne de départ (3500 marathons et 1500 duos ou relais). Alors j'avoue avoir été un peu déçu car mon costume a été nettement moins reconnu que celui de Brice sur l'Urban Trail 🤨. Il est vrai qu'entre le surf, la perruque et le T-Shirt yellow à logo, le tout basé sur un méga succès du cinéma franchouillard ça aidait à faire fonctionner les neurones des sportifs et du public 😊 Là pas mal ont du juste se demander quel était ce gars un peu spécial avec la chemisette boutonnée jusqu'en haut qui s'était glissé dans le flot des coureurs. Avec mon paquet cadeau dans les mains j'ai même eu droit à des "tu es en avance pour noël" de la part de spectateurs qui, à défaut d'être cinéphiles, sont imaginatifs.
La course : prudent, je me colle au meneur d'allure 4h30 en me promettant de le suivre sur le 1er semi puis d'aviser. Dans les faits, je vais le suivre 2/3 km puis, ayant des sensations correctes dans ma tenue atypique, accélérer pour rejoindre le meneur 4h15, le dépasser et finalement terminer le premier semi en 2h01 et quelques contractures aux quadriceps.
L'ambiance est plutôt cool surtout en centre ville de Rennes où il y a pas mal de spectateurs qui profitent des animations et d'une météo idéale avec un grand soleil. Faut bien avouer que sous la pluie battante de du WE précédent, j'en aurais carrément chié avec mon ensemble pantalon + chemise coton (une sorte de compétition "T-shirt mouillé" mais moins sexy et sans bikers)
Après plus de 2h de course, je sens que ma tenue n'est pas hyper hyper adaptée et une partie du pantalon ainsi que l'intégralité de ma chemisette sont trempés de sueur (bon pas jusqu'à me transformer en icone du Blue Fucking boy non plus). Heureusement qu'il fait relativement frais. Entre le 20 et le 30eme j'arrive à faire illusion mais je sens bien que ça part en cacahuètes au niveau de mes cuisses. Arrive enfin le fameux "mur" des marathoniens et pour moi le début d'une période un peu difficile. Je commence à alterner course et marche car je ne me voyais pas trop marcher 2h pour terminer. Heureusement j'arrive à marcher relativement rapidement alors que je me fais rattraper par les meneurs 4h15....puis 4h30. Au 35eme je prends la décision de limiter les dégâts (quoique ;-)) et terminer en marchant, tant pis pour mon honneur. Dans les faits, plus possible de courir car trop douloureux à chaque impact.
Alors forcément, j'ai eu droit à quelques "Cours Forrest cours !" :-) sur cette looooonnnngue marche d'environ 1h. La fin est d'ailleurs un peu sadique car le parcours nous fait tourner autour de la zone d'arrivée :-) Enfin, c'est la ligne droite et l'arche et même là je n'ai pas eu la force de courir pour les photographes, c'est dire 😕
Résultat final: 04:48 et 2652eme sur 2995 finishers (un beau positive split des familles, le 2eme semi étant couru en 47mn de plus que le premier :-))
Récupération du fameux T-Shirt, la médaille toute de vert parée et la galette saucisse (on est à Rennes merde !). Direction les kinés en mode semi Robocop histoire de se donner bonne conscience mais je sens que les deux prochains jours vont être proches de "Vis ma vie de sclérosé en plaques". Enfin pour la premier fois je peux officiellement dire que je suis finisher d'un marathon :-)
Alors, je vais recommander ce marathon car bien organisé et vraiment plat (je crois qu'on a 110E de D+ du aux passages de ponts). Par contre, le coté touristique est quand même limité mais étant ancien Rennais, je manque peut être ce clairvoyance sur les attraits de la capitale Bretonne 😁
Bayman Triathlon L - 05 10 2024
CR Triathlon Bayman L 2024
La version méga courte pour les super pressés:
- Retour dans la baie sur le L après le XXL 2022
- Orga nickel qui a même obtenu un ciel à ses couleurs
- Natation glagla & remontada
- Vélo Windy & Furious
- Course sud ennuyeuse & nord merveilleuse
- Résultat 6h08 & 530/841
Après le XXL pour la première édition en 2022, la présence en mode spectateur en 2023, me revoila en 2024 dans la baie Bretagno-Normande (on se fait le Mont à 50/50 les Normands ?) pour courrir le triathlon format Half Ironman (1,9/90/21).
Le CR de 2022 : cliquer ici
Ce n'était pas gagné car une affaire de marché public et d'autorisations mêlée à une histoire de corbeau a bien failli faire capoter l'organisation. Heureusement tout est bien qui fini bien et on retrouvera au programme 2024 les trois formats M, L, XXL.
Initialement intéressé par le M histoire de me la couler douce... et bien alors que je pensais que les épreuves allaient se remplir pépère. Vlatipa que le M fut Sold Out en 48h ! Bon, tant pis, banco pour le L. En plus cela maintiendra une motivation d'entrainement après le L de Deauville et avant le Marathon vert à Rennes fin octobre 😊.
La préparation :
Pour faire court, après un passage réussi sur les planches de la célèbre station balnéaire Normande (ça fait un peu bizarre de mettre « Balnéaire » et « Normand » dans la même phrase non ? ), j’étais en mode confiance. Peut-être un poil trop car les kilos sont revenus. Et quand je le qualifie de "réussi", cela veut dire "ni fiasco ni abandon" mais pas vraiment podium non plus 😉. Et pour les entrainements ? Et bien j’ai aligné les heures ou plutôt les 3/4h car, même si les moyennes hebdo sont hautes, ce n’est clairement pas qualitatif. Sachant que le parcours n’est pas trop exigeant mais qu'il y a quand même 113km à aligner ce sera probablement « au mental » comme disent les pros.
Une chtite comparaison des 6 mois précédents Deauville et le BayMan. Pour ce dernier cela donne 15h/semaine tout de même. Mais avec peu de spécifique et de sorties longues, ce qui est pourtant la base 🤔
L’avant course.
Un départ à 10h15, le Mont à 1h de route, tout est réuni pour un triathlon "à la journée". A peine arrivé je retrouve Kevin alias Mister Torche Roth 2022. Récupération des dossards et du cadeau (un haut vélo stylé qu'on essaiera en...mai vu qu'on a clairement basculé en mode "Winter is coming"). On papote, on a même le temps de se prendre un café et forcément on s’extasie devant le Mont St Michel sous un ciel bleu, mais bleu ! (photo à l'appui). Les organisateurs ont déposé tout plein de piécettes dans le tronc de l’abbaye ou quoi ? Troisième édition
sous un temps magnifique à une saison où le ciré est plus de sortie que le bikini, il y a un truc. Le village grossit d’année en année et l’organisation n’a plus rien à envoyer aux labels type IronMan. Même si vous ne pouvez pas vous rééquiper de la tête aux pieds ni acheter la fameuse pince à barbecue IM histoire de rappeler que même devant des merguez beaucoup trop cuites, youuuu arrrreee an Ironmaaaaannnnn !
En parallèle on assiste à la sortie de l’eau des tous derniers du XXL. Plusieurs vont frôler la correctionnelle. Certes le cut est large (2h je crois) mais dans de l’eau bien fraiche ça change un peu la donne. Je crois même qu’il y a eu un éliminé qui a du regretter d’avoir payé 399E sa séance « découverte de l’eau libre + cryothérapie » .
La natation : 1900 m en une boucle dans le Couesnon.
Première news, la température de l’eau est de 14°….glagla. Il y a même des participants dont la montre flirtait entre 11 et 12, de quoi bien nous réveiller en fait. En vieux singe, j’ai appris de mes expériences passées , comme quoi je ne suis pas « que » sportif », il me reste quelques neurones . C’est donc équipé d’un bonnet néoprène que j’affronterai la banquise (ahhh je viens de comprendre que c’était 14 degrés Celsius et non Fahrenheit, ouf ! Pour les incultes comme moi, 14°F=-10°C). Deuxième décision : avec ma reprise récente du comptage de carreaux à la piscine de Léhon, je vais jouer la tranquillité et choisir de partir dans le dernier SAS du roll start. En plus cela m’évitera de me faire déposer dès le vélo par des dizaines de duathlètes.
10h15 c’est parti, les 880 BayMan s’élancent progressivement. Il doit rester 50 personnes derrière moi (je n’ai pas poussé le vice en partant dernier non plus). Ouille, effectivement elle est bien froide. Mains et pieds « figés » et même le crâne en prend un coup malgré le double bonnet. Avec le bras totalement remis et une reprise relativement sérieuse des séances piscine, je ne vais pas arrêter de remonter des otaries sur le long aller/retour. Alors certes en natation on ne voit que ces voisins immédiats mais tout de même cela fait chaud au cœur de dépasser allégrement.
Résultat nat 38 :15 – Classement ? Je ne sais pas mais il restait pas mal de vélos dans le parc
Transition T1 :
Rien de spécial à dire si ce n’est qu’on essaye de se réchauffer. Heureusement le soleil est là et je vais laisser le haut sans manche pour partir juste en tri fonction. Les bras sont engourdis mais comme on pédale avec les jambes, cela devrait passer.
Résultat T1 06 :14
Vélo : 90km et 770m de D+ dans l’arrière-pays.
Le parcours est à priori roulant donc, pas question de se poser des…questions (ouh lala, pas bien la répétition, vite, mon dictionnaire des synonymes ). Entre le prolongateur, le casque aéro version « La mouche » de 1986, les roues profilées et la tri fonction méga moulante, je suis full équipé pour un mode fast and furious. Ce sera plutôt windy & furious car dès les premiers kms le vent se lève, il faudra faire avec.
Après 10km avec la poignée à fond, petit coup d’arrêt sur les pentes du Roz sur Couesnon et son taxi londonien musical sur vitaminé. Bosse qui sera la seule véritable difficulté du parcours. Le vent mis à part, c’est super roulant avec des faux plats, du revêtement nickel, le tout sous un soleil parfait. L’interdiction du drafting est globalement respectée. Certes ici ou là, j’ai dépassé des mini groupes de 4/5 mais rien de choquant. J’avoue que je prends bien mon pied avec des portions à 40/50kmh où j’apprécie l’efficacité de mon pack « vitesse »🤩
Cerise sur le gâteau, je vais pas mal doubler. Ok, plutôt en descente mais j’ai le sentiment d’avoir remonté dans le classement vélo ce qui est nouveau pour moi. Alors certes, ma technique de roublard consistant à partir à la fin du roll start aide mais bon, ça fait du bien de s’envoyer des fleurs .
Le parcours est bucolique et agréable avec quelques beaux points de vue dont forcément celui sur le Mont dans les derniers kilomètres.
Globalement je vais osciller autour du 30 de moyenne ce qui me convient parfaitement. Petite anecdote , on va se retrouver 7/8 à alterner nos classements au fil du dénivelé. Dont une certaine Emilie qui, vous ne serez surpris, me déposait en montée alors que mon poids et mon CX (oui, j’en suis assez fier) me permettait de la fumer en descente. Résultat, à chaque montée je me prenais pour un Joe Dassin version Jacquie & Michel avec « Moi j’avais le soleil… jour et nuit dans les fesses d’Émilie…. » 🤗.
Fin des 90km plutôt en forme.
Résultat 3 :00 :13 classement…je ne sais toujours pas
Transition T2
Petit massouillage de pied, un chti coup à boire et c’est parti.
Résultat T2 05 :26
Course à pied 22km en deux boucles.
Pour le parcours, c’est méga simple : 3km plein sud le long du Couesnon vers…nulle part. Puis 5 avec le Mont en point de mire, et enfin 2 pour revenir à la base. Spécificité BayMan 2024, une montée à mi-hauteur de la fameuse ile dans des ruelles médiévales avec une vue à couper le souffle sur la baie.
Alors je ne vais pas vous faire languir, les 22km méga plats (sauf la partie Jacqouille fait un semi) vont être couru à 10km/h avec des pauses à chaque ravito soit tous les 2kms (et oui c’est le grand luxe). Particularité du BayMan on passe du vide absolu dans la partie sud à la méga foule de touristes qui se ballade le long de l'accès à labbaye.
Résultat : 02 :18 :25
Résultat global : 06 :08 :30 et 527/838
Je suis plutôt content de ce résultat qui me situe à un peu plus de 60% des classés. Après le passage de l’arche, la médaille et le t-shirt direction les tentes de massage. 12 étudiants osthéo sont à nos petits soins et l’attente sera vraiment courte, c’est cool. Puis le ravito d’arrivée aux couleurs locales (galette saucisse et crêpe en complément de salades et d’une petite binouse). Un casse-croute bien mérité partagé avec de sympathiques voisins de table. Après c’est la classique récupération du vélo. Seul point « noir » de la journée, je m’étais arrangé pour poser le vélo avec deux beaux bidons « BayMan » sur mon Giant, et là, il n’y en plus qu’un. Alors toi le voleur de bidon, j’espère du fond du cœur que tu n’en avais plus sinon, fait gaffe à ne pas les sortir trop souvent… tu pourrais avoir des surprises 😡
Bilan :
Une troisième édition réussie avec une organisation au niveau des courses labellisées avec le gros M. Très bonne ambiance et site exceptionnel. On a été super vernis avec un ciel sans un nuage aux couleurs de l’épreuve toute la journée. Début octobre ce n’était clairement pas gagné. Une breloque de plus dans la collection. Celle-ci est en bois et donne un petit côté « durable » . Après le XXL en 2022 et le L en 2024, je ne pense pas revenir tout de suite mais sait-on jamais 😏.
Triathlon Half IronMan Deauville 15 06 2024
Le contexte de l'inscription :
Après une année 2023 toute en contraste (un méga premier semestre en prépa + course FrenchMan) suivi d'un "semestrus horibilis" avec moults pépins médicaux, je me demandais ce que j'allais faire en 2024. Fidèle à mon habitude, je me lance un peu tôt et sans confiance sur le XXL Deauville dés septembre.
Les mois d'automne passent avec une lente convalescence et un nouveau pépin qui pointe son nez ou plutôt ses des douleurs à l'épaule 😕. Début de prépa pas top et surtout inquiétude pour la natation quand, en février la nouvelle tombe : annulation du XXL faute d'inscrits (ce qui est assez bizarre compte tenu du méga remplissage des autres courses avec près de 10 000 participants sur le WE). Pas du tout de déception mais un coup de bol pour moi😁, je me fais rembourser 100% et ils proposent le L à mi tarif. Banco, ce sera le L de Deauville.
J'avais eu l'occasion d'être à Deauville le WE du triathlon il y a 4/5 ans et j'avais trouvé l'ambiance cool. Ce qui m'avait marqué c'était le travail "Marketing" des organisateurs avec quasi le même T-Shirt "Finisher" pour toutes les course du XS au XXL (une vraie gamme de fringues complète version magasin inclusif 😀).
La préparation:
Comme vous avez pu le deviner... pas de natation ou presque pas car avec 5 heures en tout (3 au tout début pour se rendre compte du problème et 2 à la fin pour voir si nager est envisageable). Coté vélo le volume est là avec 6300km mais dont une grande partie est en vélotaf sur des petites distances (10km par ci, 15km par là). Donc oui ça contribue mais ce n'est ni qualitatif ni endurance. Bon, quelques grosses sorties tout de même mais sans vitesse😶. Et enfin la course à pied avec 800km mais là aussi peu de sortie longue hormis l'Urban trail en mode Brice de Nice 😎
J'aborde donc l'épreuve avec trois inquiétudes :
- Comment va se passer la natation avec 1,5 bras ?
- Comment va se passer le vélo avec de telles bosses ?
- Comment va se passer la course à pied sans réelle prépa
Bon, trois inquiétudes pour trois sport, le jackpot 😄. Donc je table déjà sur 7h et un final vraiment derrière 🙄
L'avant course:
Malgré un départ à 14h30, nous avons fait le choix d'arriver la veille pour se mettre dans l'ambiance et profiter de Deauville - Trouville. Malheureusement le temps était méga pourri 😣 Météo compensée par un bon resto italien le vendredi...jour de mon anniversaire et donc traditionnelle pasta party. je récupère le dossard rapidement et le "bon cadeau". Un enième sac n'aurait pas été d'une grande utilité... mais je ne vais pas m'encombrer car ce sont... des chaussettes.
Nous profiterons de la matinée pour se balader dans Trouville et aller voir l'arrivée du S. voyant de nombreuses tri-fonctions "Coca-Cola", je me renseigne. La célèbre marque sponsor de l'évènement s'appuie dessus pour organiser un évènement interne avec près de 300 collaborateurs venant de toute l'Europe. Un peu comme Capgemini à La Baule. Si ils ont fait une chouille samedi soir, ce sont les participants du DO qui ne devaient pas être super frais 😊
Un morceau de cake du sportif un peu avant midi et c'est le moment d'aller rejoindre le parc. J'y retrouve 4/5 Gégros dans le grand parc de 1000 participants. Discussions habituelles et c'est le moment d'enfiler la combinaison. 1er test de rotation du bras gauche, ça passe.
Sur la plage, la mer sans être déchainée est bien houleuse d'où une réduction de la natation qui passe de deux boucles de 900m à une seule de 1200m. Ce n'est pas pour me déplaire. Alors que l'on va gouter l'eau. (avec une température de 16°C, c'est bonnard.), un énorme nuage noir s'approche. On va se payer un grain de folie à avoir froid sous la combinaison. J'ai mal pour les spectateurs qui tentent tant bien que mal de se protéger des bourrasques. Résultat de cet épisode tumultueux : une des bouées c'est décrochée. Heureusement ils l'ont récupérée avant le terminal pétrolier du Havre, cela ne fera que retarder le départ d'une 20aine de minutes.
La course :
Natation
Compte tenu de ma non préparation + du problème d'épaule je ne me la joue pas "concurrent débile de base et me range bien sagement dans le dernier quart du Roll Start. Et c'est parti pour 400m de course dans le sable suivi de 300m de longe cote (et oui, elles sont plates les plages de Deauville). Sans être impressionnantes les vagues sont quand même puissantes et je comprends que cela stress.
Voila enfin le moment de vérité pour la nage. Avec l'aide de la combinaison je peu poser ma nage "asymétrique" et, sans être rapide, au moins j'avance. Dans quelle direction....mystère car avec la houle on ne distingue la bouée que de temps en temps. Le courant de vent parallèle à la plage est net et malgré l'anticipation il faut vraiment lutter pour garder le cap. Conséquence : c'est le gros bouchon au virage avec le méga berlingot de caoutchouc balloté qui retombe même sur ceux qui essaient de lutter pour revenir à l'extérieur, rude. Puis ligne droite avec courant porteur comme dirait lucien l'électricien, re virage et retour en mode surfeur. Enfin surfeur qui dérive. Une dérive telle que l'on sera bien étalés sur 100/200m une fois sur le sable. Enfin ceux qui y arrivent car les vagues en ont stressé plus d'un (bon, pas de noyés, je vous rassure).
Résultats natation : 26:09 713ème
T1 :
Remontée de la plage sous les encouragements et arrivée à mon emplacement. Plus trop de vélos, je devais bien m'y attendre 🤗 Changement en règle et il ne reste plus qu'à courir en version "clac clac font mes chaussures" jusqu'à la fin du long parc.
Résultats T1: 10:00 798eme, perte de 85 places . 834eme meilleur temps, je suis toujours aussi mauvais en transition.
Vélo : 2 boucles de 45km avec 12 cotes et 1200D+ en tout
Les organisateurs avaient annoncé la couleur : un parcours tout en bosses dans le pays d'Auge. Ils iront même jusqu'à nous proposer un autocollant de potence avec les cotes + ravitos (c'est sympa) et indiquerons chaque côte avec un panneau "longueur + dénivelé" sur le parcours. Du bon travail.
Parmi toutes ces difficultés, une me fait un peu peur : la côte St Laurent. Situé à 1,5km du départ on l'attaque d'entrée et c'est l'endroit idéal pour les spectateurs (comme l'Alpe d'Huez du tour de France mais avec un virage au lieu de 21). Ce n'est bien sur pas sa longueur (450) ou son dénivelé (60m) qui font peur mais plutôt son % de 13% avec un début à 9/10, passage à 12/13 puis finish entre 15 et 20. Il aurait fallu la repérer avant, pas vraiment pour y performer mais surtout pour savoir quand poser le pied à terre 🤔.
J'arrive au pied du Ventoux Deauvillais où se trouve ma chérie qui m'encourage. Ni une ni deux je me dis "je vais me la faire !" (la côte pas ma chère et tendre je suis certes amoureux mais aussi compétiteur 😉) . Première partie OK, un virage et ça se corse mais ça passe encore en danseuse. Après le deuxième virage là ça na va plus du tout. Je dérape de la roue arrière commence à Zigzaguer avant de tomber comme une merde 10/20 m avant le finish pile devant le commentateur. Rien de grave et heureusement je n'ai fait chuter personne. Remontée sur le vélo, finish à pied et c'est reparti. Au deuxième passage, je vais me la jouer vieux singe qui sait faire des grimaces...en posant pied à terre à la sortie du 2eme virage. Mon honneur un peu égratigné mais pas mon chrono car à pied j'étais à peine moins rapide.
Le segment Strava : cliquer ici https://www.strava.com/segments/15259437
2 kms après en avoir chié pour accumuler du D+... on perd tout dans une descente à -13% sinueuse... c'est rageant.
Au fait ? Et la météo dans tout cela ? Après la mini tempête au départ natation et les prévisions de pluie et de vent nous promettaient un vélo difficile (comme si cela n'était pas déjà le cas). Finalement mis à part un une ou deux petites averses et des routes mouillées mais pas détrempées, ça allait. Même le vent n'a pas posé de problème car le parcours est énormément abrité (au moins ces putains de collines servent à quelque chose).
Le fait de partir plutôt derrière dans le roll start et, blessure oblige, de sortir dans le dernier quart a eu un effet positif. Alors que d'habitude je me fais déposer par x cyclistes suite à des na correctes (grosso modo au premier quart), et bien là je vais tenir le rythme de mes compagnons de pédale et même en dépasser pas mal 😎. D'ailleurs cela se voit dans les résultats... pour la première fois je remonte dans le classement 😀. Au fil des montées/descentes je commence à envisager un vélo à 26 de moyenne ce qui pour moi est plutôt réussi compte tenu des difficultés😊
Résultats vélo : 03:26:0 637eme soit un gain de 150 places ! (non ? si! rhoooo !) - 583eme meilleur temps
T2:
Rien de spécial si ce n'est que ma place est la meilleure pour la T2 avec peu de course avec le vélo et tout le parc en chaussures de runnings. Je choisi de passer un coupe vent sans manches et une casquette de pluie car malheureusement cette dernière est encore menaçante.
Résultats T2 : 06:57 630eme donc gain de 7 places dans les stands... c'est fou 😎 636eme meilleur temps
Course:
On part pour 4 tours de 5,3 km le long de la plage avec un passage sur les fameuses planches et l'arche d'arrivée. Cela donne une belle ambiance malgré la météo un peu pourrie. Pour être transparent, j'ignore totalement comment cela va se passer. Avec une prépa course insuffisante et à peine 2/3 sorties longues , et un genou qui m'a fait quelques alertes je me demande si je ne vais pas exploser. Donc, c'est simple, je pars en rythme de base et chaque km couru est un km en moins à marcher (on a la motivation psychologique que l'on mérite 😉).
Les kms vont s'enchainer sans marche mis à part sur les ravitos avec un rythme qui va ralentir au fil des tours mais c'est normal. Pas de "chute"
Résultats course: 01:57:40 636eme - 622eme meilleur temps
Résultat global : 06:07:39 635eme sur 961 finisher (un peu plus de 1000 partants)
Bilan :
Avec un résultat de 6h07 on est certes loin des 5h15 du FrenchMan 2022 au dénivelé 5 fois moins important ,mais c'est vraiment honorable compte tenu des pépins de prépa. Alors oui, la réduction de la natation m'a permis de gagner facile 6/7mn mais je suis très content du résultat.
L'évènement est de qualité avec un très grand nombre de participants au total. Dommage qu'ils aient annulé le XXL (enfin tant mieux pour moi ;-)) car même avec 200/300 partants cela aurait donné un coté mythique à l'épreuve.
Et hop, une breloque de plus :-)
Urban trail de Rennes 2024 : 7+24
En 2020, inscription à l'Urban trail de Rennes histoire d'aller tâter de l'escalier et découvrir des coins cachés de la capitale Bretonne. Et là, patatras, le COVID qui décale l'édition en 2021 puis enfin 2022 où les 24km et 2000 marches feront partie de ma prépa Roth. Un bon souvenir, super ambiance et orga nickel, je décide donc d'y retourner cette année 😊.
Mais cette fois ci en embarquant ma chérie qui se met à la course ainsi que son fils de 19 ans plutôt sportif mais pas trop coureur. Au programme : le 7km en couple et en mode bien tranquille puis, 2h après, le 24 avec le fiston chacun à son rythme.
Initialement cette course était positionnée comme sortie longue préparatoire au triathlon XXL de Deauville (un peu comme en 2022 pour Roth). Sauf que ce dernier a été annulé et ce n'est pas plus mal pour moi qui me retrouve sur le L normand. Ce sera donc encore une course préparatoire mais plus cool 😎.
Entre pépins de santé et baisse de motivation, ma prépa fut.... nulle. 2/3 fois 10km, une fois 13 et.... c'est tout. A cela s'ajoutent quelques kilos superflus, autant dire que ça promet d'être un peu galère.
Les spécificités de la course :
Le 24 km de l'Urban trail Rennes est un trail urbain (sans blague ? et oui..anglais LV1 mec 😉). C'est une grande ballade dans Rennes à travers pas mal d'endroits plus ou moins atypiques et plus ou moins pentus. Avec au final 26km et 2500 marches ce n'est certes pas l'UTMB mais une bonne sortie dominicale tout de même.
Brice est de retour:
Quelques jours auparavant je me dis "comment faire pour égayer ce gros jogging ?" Perruque rose SGT ? Bof, maintenant je suis Dinanais. Et pourquoi pas ressortir le costume de Brice de Nice XXL Carcans 2023 ? Banco ! Et tant que j'y suis je rajoute le surf (oui, certes, sur le Frenchman je n'avais pas poussé le délire aussi loin ;-)).
Donc je récupère le surf de ma belle fille, le customize un peu et c'est parti😁.
Le jour de la course : 7km
Mode discrétion activé pour accompagner ma chérie, il ne s'agit pas de perturber sa première course 👩❤️💋👨. Son objectif est de terminer, si possible en courant tout le long. Et bien ce sera une réussite.
Le rythme très particulier de cette course avec des "bouchons" se créant à l'entrée des bâtiments va lui permettre de reprendre son souffle régulièrement. Certes en montant des escaliers mais en mode cool.
Au final, arrivée OK et super contente. Les entrainements ont porté leurs fruits ! Félicitations Karine !
La suite du jour de la course : 24km
Après une mini pause, changement de tenue et récupération du surf puis direction le sas départ avec Louan. J'y retrouve Antoine et JB qui ont d'autres objectifs que les miens (en même temps trop facile pour eux avec leurs séances de piste 😉)
Je me glisse discrétos dans le sas. Enfin dans la mesure du possible car je peut dire que mon accessoire rose logotisé ne passe pas du tout inaperçu.
Ma hantise du moment : qu'un arbitre me demande de laisser mon board de coté pour des raisons de sécurité 😥.
Mais non, pas de mauvaise surprise, nous voila partis à 3000 (2999 joggueurs et un surfeur). 2 km après c'est le premier bouchon sur l'AgroCampus où le surf rose a déjà de nombreux fans.
Ensuite c'est une belle série de traversées d'endroits emblématiques de Rennes : le Roazhon Park (...ouin, pas de coupe d'Europe en 2025), le métro ligne B (encore 100% dispo pour nous, merci la mairie 😁), la prison Jacques Cartier, etc...
On peut dire que je ne suis pas passé inaperçu à la fois pour les participants qui me doublaient (oui, ok, j'en ai doublé quelques uns mais statistiquement c'était plutôt dans l'autre sens), les bénévoles et le public en délire. J'ai même eu droit à mes 15 secondes de gloire via une double interview sur TV Breizh.
A mi chemin je sens que cela ne va pas être de tout repos et le pire, pas vraiment à cause du surf. Non, c'est tout simplement l'absence d'entrainement (non ? sans blague ?).
Mais les (très) nombreux encouragements ciblés vont m'aider à ne pas (trop) marcher et après avoir gravi moults étages, traversé deux maisons de retraites et X bâtiments officiels.... c'est enfin la ligne d'arrivée.
Dur dur dans les guiboles mais j'ai pris beaucoup de plaisir en caaaaassssaaannnt ici et là quelques spectateurs (et oui, le mythe doit continuer).
Je ne parle même pas du temps tellement il est misérable. Officiellement c'est 3h30 (plus que 100 personnes derrière moi :-( ). Sur Strava j'ai 2h48 de course pour 26km, l'appli doit faire sauter les temps "Indoor j'imagine.
Mes collègues vont un peu plus assurer avec respectivement 2h09 (JB), 2h34 (Antoine) et 2h56 (Louan).
Deux breloques de plus pour mon "Hall of Fame" personnel :-)
Bascule de Huawei GT2 à GT3
Pour les assidus du Blog (s'il en existe ;-) ), je m'étais offert une Huawei Sport GT2 il y a 1 an 1/2 suite à la série de FitBit dont la faillibilité était inversement proportionnelle à la qualité du SAV. Le but : disposer d'une montre correctement connectée et correctement sportive. On peut dire qu'elle a bien fait le job avec en plus quelques options bien utiles comme la lampe torche ou la fonction "retrouver son tel".
Alors pourquoi changer ? Et bien suite à un probable choc, une sorte de fêlure est apparue sur l'écran environ un an après l'achat. Quasi aucun changement dans l'usage et non couvert par la garantie... donc je laisse filer. Sauf qu'il y a 2 mois, écran quasi noir (super sombre). Hors garantie et pas vraiment réparable, ce sera l'occasion de changer. J'aurais préféré le faire un peu plus tard mais c'est le jeu ma pôv lucette.
J'ai failli rempiler sur le même modèle mais j'ai craqué sur la GT3 Active. Un peu plus de fonctions, une ergonomie améliorée...en fait, je suis une fashion-techno-victim :-). Bon elle n'était que 40E plus chère soit autour de 160E, je reste raisonnable tout de même.
Bien reçue, elle fait le job pour l'instant, comme la GT2. Le molette lui donne un petit look Iwatch ronde :-) mais sinon c'est grosso modo la même chose.