• Triathlon de Feins  21 juillet 2013 - Format M (CD)

    Championnat Ile & Vilaine

    Avant la course

    Le hasard ou le bonheur des calendriers estivaux m’a offert un week-end « privé » à Rennes les 20 et 21 juillet. J’allais enfin pouvoir réaliser la sortie de 180km tant attendue (programme du samedi) et me faire de nouveau un triathlon (programme du dimanche).

    Ce jour là était effectivement organisé le triathlon de Feins avec au programme un S le matin et un M l’après midi. Ce dernier étant d’ailleurs Championnat d’Ile et Vilaine. J’ignore si le vainqueur recevait son poids en charcuterie bretonne (celui du vélo, pas le sien il ne faut pas déconner non plus), mais il en ressortira certainement auréolé d’un titre qui ferra la fierté de son club (et aidera lors de la défense du budget à la mairie, c’est toujours cela de pris. 

    En souvenir de mes « multi triathlon » de La Baule (un relais + un S + un M) et de Cesson (un S, un relais, un XS  et  un S) mais surtout dans le cadre de la préparation de Vichy je me suis mis en tête d’aligner : 30km vélo (Rennes-Feins) + S + M + 30km vélo. Soit une sorte de Half dans la journée (2K/120k/15k).

    Renseignements pris, les courses sont complètes mais il sera techniquement possible de récupérer les dossards de non partants. Banco ! C’est parti pour un WE de sport.

    Le Samedi, veille de la course.

    Motivé comme pas deux, je pars dés 7h30 du matin en me fixant pour objectif les fameux 180km et, soyons fous, pourquoi pas la barre des 200km. La journée promet d’être chaude, je pars donc avec 2 gros bidons sans de véritable plan en tête si ce n’est de rejoindre Saint Malo en vélo. L’A/R devait faire 160km, il me restera alors à finaliser une boucle de 20 autour de Rennes pour atteindre l’objectif. Dans les faits, la route va finalement me mener au fond de la baie du Mont St Michel, superbe point de vue alors que le soleil commence à bien cogner (il fera 33°C à Rennes ce WE). Après 100km je sens que la chaleur sera une difficulté supplémentaire non négligeable, je décide donc de me la jouer sécurité en tablant sur 160 à Rennes, on verra pour la boucle de 20. A Tinténiac (30km de Rennes), je suis obligé de m’arrêter pour refaire le plein et me poser 5 mn tant la chaleur commence à être pesante (il est 12h environ). Cette pause m’a fait vraiment du bien et je repars tranquille pour m’arrêter finalement à 157km (qui en valent bien 180 vu la chaleur…enfin c’est ce que je me dis pour me rassurer ;-).

    Le parcours Runkeeper : http://runkeeper.com/user/Erwandk/activity/211774229

    Je consacre le reste de la journée à  quelques courses perso, une visite chez mon vélociste et un nettoyage complet du Giant pour préparer les courses du lendemain. Démontage du prolongateur pour cause de course S avec drafting et bichonnage de la bête.

    Le dimanche, l’avant course.

    Lever 7h pour ingurgiter mon GatoSport chocolat et à 8h je suis sur mon vélo en mode course (roues Zipp, aucun matériel de réparation… je croise les doigts) + deux bidons et forcément tout le matériel de tri dans un sac à dos. Cette journée me permet également de sortir et tester la tenue LD TOCC short + singlet. Une trentaine de kilomètres plus loin, je me pointe guilleret à la distribution des dossards pour signaler mon intérêt pour les éventuels lèves tard. Manque de chance, il y a déjà 4 personnes en liste d’attente et qui sont là donc prioritaires…. On verra bien, de toutes façons on est obligé d’attendre le dernier moment (9h45 pour un départ à 10h30). Dans un certain sens la canicule de ces derniers jours sera notre allié. En effet l’eau du plan d’eau est à 28°C !!! Limite bouillon de culture donc exit la combi néoprène que je me suis inutilement trimballé. Au moins, ce sera rapide pour se préparer. Le verdict tombe : seulement 2 désistements…. Je garde néanmoins l’espoir et me dit que les 35°C annoncés (+ risque d’orages) vont en faire reculer quelques uns sur le M l’après midi.

    Je vais donc me refaire un tour de vélo (environ 30km) et en profiter pour livrer une trifonction Capgemini Consulting à Olivier (celui qui m’a acheté mon Giant). Il habite dans le coin et est inscrit sur le M. La chaleur a nettement monté d’un cran, je reviens vers le plan d’eau vers 12h30 en espérant de nombreux désistements. Cette fois ci je suis le premier en liste d’attente (on sera 2 au final)  et ce sera bon, je récupère le précieux dossard 24.

    Le S du matin était en fait un « Découverte long » (500/20/5) destiné aux amateurs. L’après midi, c’est une autre trempe d’athlètes que l’on voit défiler la plupart équipé de superbes montures. Avec mon Giant SL équipé de Zipp je ne dénote pas trop (coté matériel bien sur, car coté ligne…. C’est autre chose..). Contrairement à Dominique, un pote de Cap, qui arrive avec son antique vélo pur années 90 bien lourd et pas efficace pour un sous. Il me rappelle le Peugeot 1974 de mon grand père utilisé lors de mon 1er tri à La Baule (2005… souvenirs, souvenirs). Son vélo doit valoir le prix d’une des pédales des bêtes de courses croisées dans le parc, mais qu’importe si on a le spirit mec.

    L'épreuve

    Comme indiqué plus haut, la température de l’eau exceptionnellement haute (28°C, par moments on se serait cru dans son bain) exclue les combinaisons du débat. Ce sera une première pour moi sur un CD/M mais il faut un début à tout et comme le spectre d’une interdiction similaire plane sur Vichy, autant s’y préparer.  Les 1500 m se dérouleront en deux boucles de 750 en forme de triangle avec une sortie à l’Australienne sur la petite plage du plan d’eau bondée en ce dimanche estival.  La température est vraiment élevée (au dessus de 32/33°C), ayant pourtant bu juste avant je vais piquer 2/3 gorgées à un gars du TOCC présent sur la plage avec sa petite famille. Dernière info, nous serons 250 au départ (enfin officiellement car au final je crois qu’il n’y aura que 180 arrivants)

    La natation

    Parti cool je me retrouve rapidement au milieu des harengs dans cette eau vraiment chaude. La baston ne s’arrêtera qu’après 2 cotés soit environ 500m. Malgré mon appréhension, l’absence de combinaison ne se fait pas ressentir et je pose tranquillement mon crawl ; quelques coups certes mais rien de bien méchant. En sortant de l’eau je me paie encore une fois une mini crampe au mollet… il faudrait que je trouve une solution pour m’en débarrasser (c’est la 3eme fois que cela m’arrive sur un CD et cela m’empêche de faire une sortie « même pas mal » en courant).

    Transition plus que pépère dans le parc. Déjà que je n’étais pas super classé, je continue de me faire doubler dans les stands.

    Résultats Nat + transition 1 : 36mn31 et 150ème

    Le vélo

    Constitué de 4 boucles de 10km sans aucune difficulté, le parcours s’avale sur le grand plateau et à fond. Les vélos de contre la montre s’en donnent à cœur joie et je regrette vraiment d’avoir démonté mon prolongateur la veille. Dés le départ je me dis que j’aurais du prendre mes deux bidons (en fait 1,5) car celui de 700ml sera certainement insuffisant compte tenu de la chaleur. En mode « renard du désert » je programme déjà mon rationnement, l’objectif étant de finir le bidon autour du 35eme kilomètre.

    Les premières roues lenticulaires vont me fumer au début de mon 2eme tour me mettant ainsi plus de 25 km dans la vue (bon en même temps je suis habitué mais tout de même). Au fil des kms on ne sait plus trop si ceux qui te déposent sont dans le même tour que toi ou pas mais on s’en fout un peu. Je me fais une petite frayeur en voulant passer en vitesse un virage à 90° repéré au 1er tour mais pas de bobos.

    Le dernier tour du vélo sera le plus dur car la chaleur et mon rationnement d’eau commencent à peser mais le rythme se maintient. En rejoignant le parc j’aperçois au loin un gros nuage noir annonciateur d’orage, on va être rafraichit pendant la course.

    Transition N°2 dans la même logique que la première : bien pépère également.

    Résultat vélo + transition N°2 : 1h25  157eme du vélo à 28,50 de moyenne.  161eme après le vélo

    Course à pied

    Le parcours est constitué de 4 boucles de 2,5km (décidément ils aiment les boucles à Feins). Comme la natation, c’est une sorte de triangle avec le 1er coté en montée via un chemin ombragé suivi d’un coté « bitume » et enfin le 3ème en descente sous les arbres. Les organisateurs ont eu la bonne idée de placer deux ravitaillements eau soit un tous les 1,25km. Il fallait bien cela avec cette chaleur.

    Dés le départ je me dis que les 10km ne vont pas être une super partie de plaisir. Je me mets effectivement à marchouiller au bout de 500m, ça promet… Globalement cela ne va pas être glorieux avec des marches systématiques dans la montée, la déshydratation ce n’est pas seulement un mot compliqué à écrire !

    A mi parcours le temps va régler le problème de la chaleur en nous gratifiant d’un bel orage avec une bonne grosse pluie. Merci encore aux bénévoles complètement trempés qui distribuaient les boissons.

    Arrive enfin la 4eme boucle libératrice pour un temps final de 1h01, je suis étonné de ne pas faire plus compte tenu de mes nombreux ralentissements.

    Résultats CAP : 1h01et 166ème de la CAP

    Résultat final : 3h03 et 165ème

    Bilan et après course

    Sur la course j’ai retrouvé Dominique Corgne et Olivier Buchard de Capgemini Triathlon. Je les bats tous les deux (il faut bien trouver des consolations quelque part ;-)). Même si  Dominique c’est accroché et a fini 17sec derrière moi.

    Après un ravitaillement gargantuesque, la pluie a continué de plus belle. Je me voyais mal rentrer sur Rennes avec un tel déluge. Par chance Dominique a pu me transporter, heureusement car même si cela s’est un tout petit peu calmé le temps de mettre les vélo dans sa voiture on a reçu un véritable déluge sur la route du retour.

    En synthèse, j’ai eu beaucoup de plaisir à refaire ce triathlon après les éditions de 2007 et 2009 (S). Il est familial et bien organisé.  La natation est agréable, le parcours vélo sans intérêt particulier et la course ambiance « Trail light » cool.


    votre commentaire
  • Bonjour à tous et à toutes,

    A l'automne j'avais envisagé d'acquérir un vélo type CLM (Cannondale Slice) en vendant mon Giant TCR. Mais, raison retrouvée, le coté exclusif du CLM m'avait fait abandonner le projet.

    Les semaines passent et, il y environ 1 mois je jettes un oeil sur Le Bon Coin où on peut trouver de vrai perles. Et je ne parle pas des "vélo course" à 30E ou "vélo vile tré bonne éta" qui pullulent mais bien des quelques bonnes affaires en vélo de route.  Troc-Vélo est certes le meilleur site de vente de vélo "entre cyclistes" avec un moteur de recherche précis, des vendeurs connaisseurs, une offre trés étendue. Mais on a peu de chance d'y trouver la vente miracle du gars non cycliste qui s'est fait plaisir avec un beau vélo mais, se rendant compte que 3 ans après il est sorti 10 fois, le revend au tiers du prix sur le bon coin.

    Donc sans aucune intention d'achat j'y jette un oeil. Le hasard me fait tomber sur le vélo d'un collègue du TOCC (qui pourtant s'y connait bien), le même que le mien (Giant TCR Advanced) mais plus récent (2011 au lieu de 2007). Connaissant le gusse, je sais que le vélo est bien entretenu et je me dis qu'en vendant le mien je pourrais réaliser une bascule sympa pour pas trop cher. Certes il est en Shimano 105 alors que je roule en Ultégra mais le 105 2011 est peut être meilleur que le Ultégra 2007.  Je réactive donc les annonces de novembre "au cas ou" dont une parution sur le fameux Bon Coin. 2h plus tard, 3 propositions.... qui ne sont que des arnaques d'acheteur malheureusement à l'étranger mais voulant "absolument" mon vélo et prêts à le prendre tout de suite via un virement bancaire. Arnaque classique où le gusse récupère votre RIB et bonjour les emmerdes.

    En // de ma vente je vais fouiner un peu plus et trouver une perle sur Onlinetri : un Giant Advanced SL Rabobank 2011 pour à peine plus cher que le Giant 2011 ci dessus ! C'est carrément le vélo de l'équipe pro Rabobank ! (sauf le groupe qui est Ultégra et non dura-ace), soit le mpdèle haut de gamme de Giant.


    Du coup je confirme l'achat alors que je n'ai que 2/3 pistes pour mon TCR. Bon, je veux bien le garder comme "mulet" mais je ne suis quand même pas Crésus. Pistes qui vont heureusement se confirmer avec l'achat par un collègue Capgemini de mon fidèle destrier rouge et noir (comme le stade Rennais)
    . Qui plus est le vendeur est Breton (Lannion) et a l'air bien honnête (c'est un coureur junior qui passe à un Look encore au dessus et 2013).

    A peine récupéré la bête je sens tout de suite la différence. Pourtant le TCR C2, ce n'est pas une merde style Décathlon à 300E !. Mais là, le vélo est trés rigide, trés réactif et pour tout dire, avec une sacrée gueule (slooping et tubes oversized)

    Il est équipé de roues Shimano C20 OK pour l'entrainement alors que mes belles Cosmic lui vont à ravir. Bon, il faudrait changer les pneus certes noirs mais avec un liseret rouge pour être raccord...ah lala, quelle fashion victim je suis ...

    Une première sortie (pourtant en Shimano) va me conforter dans l'avis que c'est vraiment une belle monture, c'est rigide, eficace, performant. Pas étonnant que les coureurs pro montent des cols à 30km/h (bon avec un peu plus d'entrainement et peut être quelques additifs)

    A peine 2 semaines plus tard je vais craquer sur les roues "course" d'occasion. Ce sont des ZIPP 404 boyaux vendu par un collègue du TOCC qui passe au modèle 11 vitesses. ZIPP !! la marque de référence des triathlètes !  Un autre collègue Cap m'ayant dèja montré son intérêt pour mes Cosmic je vais faire la même opération que pour le vélo : un upgrade certes couteux mais raisonnable pour accèder au Saint Graal. Exit les Cosmic Carbone, welcome les roues divines ! (même si les Mavic se défendent bien).

    Les ayant montées pour la photo, j'ai fait une microscopique sortie de 2km en jean autour de la maison et rien que là j'ai ressenti l'efficacité de ces roues ! Simplement magique.

    J'ai hâte de faire une "vrai" sortie pour les faire s'exprimer pleinement !


    2 commentaires
  • Le hasard des rangements dans mon PC surchargé de fichiers m'a fait tomber sur un tableau Excel "Historique" contenant les charges "sport" sur les années 2002 à 2007. J'avais pour l'instant les stats détaillées entre 2008 et 2012, je n'ai pas pu résister à consolider le tout.

     Nombre d'heures par an et par activité

    On a un minimum de 109 heures (environ 2h par semaine tout de même) alors que le max flirte avec les 270 heures (plus de 5h/semaine)

     

    Le graphique général (en 3D attention les yeux ;-))

    Une trés belle notion de vague pluri annuelle ;-)

    Puis, l'évolution pas sport qui montre l'explosion du vélo depuis ces dernières années.

    Et pour finir le méga tableau des heures/semaines !

    Lecture : traits super fin = relevé H/S, traits gras = moyenne sur 3 semaines, méga trait rouge = moyenne sur les 12 années

    On y voit la nette progression de 2012 (Effet "Half") et le trés bon départ de 2013 (Effet "Ironman"). On peut également visualiser que les débuts et fins d'année ont été homogènes alors que la période "Printemps Eté" a de grandes variabilités (surement dues aux motivations du moment).

    Synthèse

    Globalement, une moyenne quasi plate oscillant entre 2,5 et 4,5 heures par semaine (moyenne globale : 3,5h soit 30mn d'exercice par jour comme le demande le ministère de la santé, pas fait exprès mais bien vu) mais de trés grandes variabilités selon les périodes et surtout les années (2 années noires en 2004/2005). Avec, ce qui est motivant, une progression globale et l'année 2012 "reccord"

    Sur la même période mon poids a oscillé entre 105 et 92kg (moyenne autour de 97/98, ce qui est le poids actuel. Pour 1,83m je précise). Il faut vraiment un gros appétit pour maintenir une telle masse malgré cette activité sportive récurente. Cela fait réfléchir à sa mauvase alimentation. Ce n'est pas vraiment une surprise mais tout de même.


    votre commentaire
  • Un constat, la course à pied est totalement liée à la notion de distance. La quasi-totalité des coureurs raisonnent en distance (j’étais pas en forme, je me suis juste couru 12km)  ou, à la rigueur, en temps… accolé à une distance (j’ai fait 45mn… aux 10km). Alors mis à part Forrest Gump et quelques autres runners mystiques, on a tous en tête les distances courues à la sueur de nos fronts (sauf à avoir le bandeau de Bjorn Borg).

    Du coup, on calcule tous (et tout) ! Quel que soit le parcours réalisé, on veut absolument quantifier la distance : combien de tour de pistes ? Combien de tours d’hippodrome ? Au fait, il a quelle longueur ? Et à l’intérieur ou l’extérieur ?  Ahhhh je suis content de mon petit parcours, en plus il fait pile 10km ;-) etc., etc.…

    Je suis bien sur à fond dans cette logique. Depuis toujours je me motive beaucoup plus sur la base de la distance parcourue plus que du temps ; et la vitesse moyenne n’en parlons pas. Quelques exemples depuis 25ans qui me confirment cette maniaquerie tant partagée :

    • Quand j’ai commencé à courir je me motivais à coup de tour de mon pâté de campagne (oui, il y avait plus de champs que de maisons !). 1900m environ aux dires du compteur de la 305 de mes parents.
    • Puis ce fut le tour du 7eme arrondissement lors des études (8km mesuré sur un plan de Paris avec mon double décimètre) et les X tours du Jardin du Luxembourg (attention, soyons précis, tour le plus large ? ou en coupant les pointes ?).
    • De retour à Nantes, les 1500m de l’hippodrome (extérieur ? non… intérieur) et les A/.R le long de l’Erdre au fil des ponts (j’avais même demandé à un ami de mesurer les différents « inter ponts » à l’aide de son VTT. Verdict : 50 otages-Jonelière = 5km).
    • Arrivé à Rennes, ce fut le tour du Thabor (1550m), des Gayeules aux parcours bien plus sournois (je n’ai jamais réussi à en suivre un complètement) ou ceux du Triathlon de Cesson (est ce bien 3km ?).
    • Et puis mes nombreux déplacements professionnels m’ont amené à arpenter le bitume un peu partout sans autre repère que mon temps de course (sauf l’hippodrome de Caen (3km de grand tour) et la piste d’athlétisme de Montreuil (400 mais c’est un peu chiant de compter les tours…)). Alors parfois il m’arrivait de reconstituer le parcours sur Routeyou.com histoire de tracer les Kms parcourus.

    Et enfin la lumière est arrivée avec les fonctions GPS de mon Iphone adoré. Armé de la bonne APPS, le parcours était catalogué, mesuré, répertorié. Le bonheur ! Du coup il n’était plus nécessaire de s’astreindre à un parcours identifié pour quantifier les kms. Apple me les apportait sur un plateau. Bon certes il y a parfois des loupés comme ce jogging matinal à Brest où ma vitesse moyenne de 24km/h alors que je traversais parfois le port à la nage voire passait à travers des immeubles entiers m’a transformé en runner de l’extrême ! Mais globalement cela va et mis à part des calculs altimétriques parfois décalé (lors de ma dernière course à Angers, j’ai parcouru 12km d’un parcours plat comme la main mais le long de la rivière et donc quelques mètres au dessus. Verdict Runkeeper : 115m de dénivelé positif ! Ah ? Je n'ai pas remarqué mes plongeons réguliers dans la Maine ;-)

    En complément on peut ajouter le suivi audio tous les Kms voire des programmes de fractionné ou autre (bon, pas encore le sergent chef des marines qui te gueule dessus mais cela viendra peut être avec la version « Commando »).

     

    Bon, j’exagère, il y a bien sur parmi nous des coureurs rebelles qui partent eu hasard des croisements de chemins et font voguer leurs foulées sans autre objectif que la plénitude absolue d’un nouvel age réminiscent. Et moi-même si j’oublie mon Iphone, je serais des leurs…..et je retournerai sur routeyou pour mesurer mes maigres perfs ;-)


    4 commentaires
  • Et non, je n’ai pas signé avec mon sang sur une peau de bouc à un seigneur des Carpates souffrant d’un problème de peau afin de terminer le Challenge Vichy (tant qu’on y est j’aurais du demander à le gagner !). Et du coup je devrais appeler Westley et son arsenal Laguiole Maxi + clouteuse black et decker modèle « Silver » pour m’éviter un avenir sombre et des frais dentaires exorbitants (même si j’ai une bonne mutuelle). Et non, ce n’est pas de ce « Blade » là dont je parle.

    J’étais déjà dans la catégorie « Semi cake » avec mes pédales Look Kéo « Carbone » au lieu des « Classic » largement suffisantes (eh oui, quand on recherche la perf et que la victoire se joue en 1/10 de secondes au kilomètre, chaque détail compte ;-)).

     

    Mais voila, par un subtil mélange de techno-atitude, de pimpin attitude et de sefaireplaisir attitude, je me suis laissé tenté par la bascule dans le monde de la « blade » avec les Keo éponyme. Et pas n’importe lesquelles, celles en carbone ! Ah ? elles le sont toutes.. merde. Ouf il y a un modèle supérieur avec axe en titane, banco ! (en dixièmes de secondes la victoire, je vous dit !).

     

    Petit tour chez le vélocistes : 250E sur commande. Petit tour sur Internet : 160E livré en 72h….bon, j’aime mon marchand de bonheur mais…je travaille dans les nouvelles technologies et ai donc lâchement choisi la 2ème solution.

     

    Ne désirant pas me péter une clavicule à chaque arrêt, j’ai choisi le modèle de dureté 12 et non le 16 des professionnels beaucoup plus dur (du coup on oublie vite les fameux dixièmes lors de ces choix là ;-))

     J’ai tout de même résisté et n’ai pas craqué pour le modèle « Aéro » (ce sera la prochaine étape ;-)). De plus, à 25km/h…. est ce bien nécessaire.Prochain post : le test des pédales lors d’une sortie vélo. Avec un peu de chance dans 3 semaines ;-) sauf si je croise la route du fameux Comte D pour qui la lecture de ce post fut synonyme de victime facile pour la vente de son contrat d'assurance vie. Du coup, je n'aurais plus besoin de m'entrainer !


    votre commentaire
  • Depuis presque 8 mois, j'étais l'heureux utilisateur d'un single Speed "maison" bricolé à partir du vieux vélo de mon grand père (voir article : http://erwan-triathlon.blogg.org/date-2012-04-08-billet-1391148.html )

    Petit retour en arrière : en 2005 je récupère in extremis un mi -course Peugeot 1974 (entendez vélo de course, bon cadre Reynolds, look "course" et pneus fins mais avec des lumières et des gardes boue). Objectif : faire mon premier tri à La Baule ! Une fois la selle et les pneus d'origine changés (ils avaient un look certes vintage mais usés jusqu'au trognon) ce sera "Mission accomplie" pour le vénérable engin qui m'accompagnera ensuite pendant un trimestre sur mes premières sorties vélo (ouahhhh j'ai fait 18km ! délire !). Mais rapidement je vais céder aux appels du pied des vitesses aux poignées et autre pédales automatiques et, début 2006, je bascule avec délectation dans la modernité (et aussi un chouye de sécurité les trajectoires du Peugeot ainsi que son freinages étant dignes des véhicules des seventies).

    Le vieux biclou trainera au fond du garage de mes parents pendant plusieurs années jusqu'au début 2012 où je le récupère et me décide de me la jouer "Fashion Victime" en le transformant en fixie à moindres frais. Exit le grand plateau, le frein arrière, le dérailleur, les changement de vitesses etc.. + un petit tour chez Guedard (la magasin de vélo près de la gaaaaaare) histoire de certifier le tout et me voila l'heureux propriétaire d'un sympathique Single Spped (c.a.d vélo à une vitesse mais toujours à roue libre, le mode "pignon fixe" me faisant un peu peur, je ne suis pas aussi chtarbé que les coursiers New-Yorkais).

    Quelques mois ont passé et feuilletant électroniquement les magazines branchouilles et reluquant de superbes Fixies "piste" , "Modern" ou "Vintage", je me dis qu'il faut vraiment améliorer le look un peu "aléatoire" du bel engin. Un petit tour sur le WebShop de Brooks la marque mythique du "Bycicle Vintage" et voila que je remplace la selle atroce achetée chez Intersport à mes début du cyclisme (comment ai je pu faire cela, je me fais peur ;-)) par une superbe Brooks B17 couleur "Honey" pour aller avec le bronze du cadre.

    Mais je ne m'arrêtais pas là et complètais par une guidoline cuir de même couleur (sinon cela jure, quelle faute de gout), les cales pieds assortis et, touche finale, le remplacement des pneus "de récupération" rouge à l'avant et noir à l'arrière par deux Schwabs beige qui donnent tout le look au vélo.

    Chjez Guedard, devant les pneux beiges sympas mais chers, j'ai un peu réagi comme flash Macqueen face à Luigi, le vendeur de pneus de Cars qui le persuade de s'équiper de pneus à flancs blancs, le dernier chic automobile des années...1950.. j'ai craqué !. Et j'ai bien fait, le vélo se démarque totalement avec ces nouvelles roues !

    Résultat, un single speed résolument dans les tons beiges (bronze/miel/beige) qui a un sacré style mais toujours aussi casse gueule ;-)

    En fait, aucun risque de piler pour cause d'absence de freins dignes de ce nom, au mieux on...ralentit. Il faut donc pas mal anticiper et surtout éviter de se mettre dans une situation de freinage d'urgence.

    La bête :

     

    Un petit look "course" de l'entre-deux guerres qui me convient assez bien ;-) bon, faut que je vous laisse, je vais m'entrainer sur le vélodromme de Rennes pour les 6 jours du même nom (ah ? cela n'existe plus, dommage..).

    2 commentaires
  • Après 7 ans de triathlon et 31 courses dont :

    • 1er découverte en septembre 2005
    • 1er Courte Distance en 2007
    • 1er Half Ironman en 2012

    Je me décide enfin à courir la distance mythique : L'Ironman !

    Ce sera sur le challenge Vichy le 01/09/13 !

    Le site de l'épreuve : http://www.challengevichy.com 

    La page "dédiée" du blog : cliquer ici


    votre commentaire
  • La décision de courir un Half Ironman

    Après m’être inscrit successivement aux Tri-Breizh de 2008, 2009 et 2010. Pour autant d’abandons environ 2 mois avant l’épreuve par manque de motivation/entrainement, je finissais par désespérer de me lancer sur la moyenne distance qui n’a de moyenne à mes yeux que le nom.  D’ailleurs pour l’anecdote, alors que les éditions de 2008 à 2010 se sont déroulées sous un soleil radieux, les suivantes (donc sans ma « préinscription ») ont vu les éléments se déchainer…mais je m’égare ;-) )

    En juillet 2011 la veille du Triathlon de Paris, lors d’un repas d’avant course avec 3 collègues de Capgemini Triathlon (Mael, Taha et Laurent),  l’idée est lancée : pourquoi pas un Half en 2012 ? Je saute bien évidemment sur l’occasion, me disant que cette fois ci l’engagement « moral » m’empêchera de renoncer (et ce sera le cas). L’idée fait son chemin et en octobre novembre je commence à prospecter les épreuves potentielles avec comme exigences :

    • Parcours plutôt facile (pas trop le Half-Altriman…)
    • Inscription  sans contraintes fortes de réactivité (exit le Tri-Breizh rempli en 20mn)
    • Logistique et coûts raisonnables (on oublie le 70.3 de Barcelone)
    • Plutôt au début de l’été
    • Pas trop loin de Rennes/Paris/Nantes

    Et, je ne sais plus comment, j’apprends l’organisation d’une nouvelle épreuve proche du Mans fin juin. Banco ! On avait bien sur une petite appréhension de la « 1ère édition ». Les triathlètes seront-ils au rendez vous ? L’organisation à la hauteur ? Risque-t- elle d’être annulée 2 mois avant faute de sponsors ?... En bref pas mal d’inquiétudes que l’on a vite balayées !

    Le « CAPMAN » était né avec au moins 3 inscrits (moi, Laurent et Taha). Après moult affichages et mail, on est monté à 15 participants potentiels pour ensuite redescendre à 12 une fois le calendrier calé. Cela fait déjà un petit groupe sympa.

    Inscriptions dés décembre (l’épreuve aux 350 places sera complète en février juste avant l’augmentation de tarif) + réservation de nos mobile homes. Comme on dit dans ces cas là « yapluka ! ». 

    La préparation : le 1er trimestre

    Super motivé par l’échéance de fin juin, je m’étais concocté un programme aux petits oignons avec une phase de perte de poids et de longues sorties vélo en janvier/février/mars. Objectif : passer de 105Kg à 90Kg. Suivi d’un travail plus spécifique + épreuve de « rodage » (Sprint Cesson et CD Trégastel) en avril/mail/juin.

    Bon…. Comment dire.. Ce ne fut pas tout à fait cela. Arrivant à peine à 4h de sport par semaine en janvier/février (malgré une semaine ambiance  « course à pied polaire » avec 70km courus à Troyes entre 0° et -10°C), et surtout toujours aussi gourmand… la balance ne bouge pas trop et restait scotchée autour de 104Kg. Gros problème, les longues sorties vélo sont aux abonnées absentes. Or on m’a bien dit : pour finir un Half, il faut faire de grosses sorties ! sinon, tu commences le semi entamé et là…là…(roulement de tambour).. Ce n’est plus la peine d’y croire, tu termineras forcément en vrac !

    Heureusement le mois de mars + début avril fuent exceptionnels coté météo me permettant d’enchainer les sorties vélo (35h sur 7 semaines). Certes pas super longues, mais c’est déjà cela. Malgré ces nombreux kilomètres à pédaler, j’oscillais toujours autour de 104/105kg….

    Au final, une préparation 1er trimestre pas vraiment en ligne avec les objectifs et je voyais approcher la date fatidique. C’est généralement à cette période que je jetais l’éponge…. Mais là, en tant que GO de l’évènement, hors de question !

    Le déclic : voyage en Tunisie

    Début mai nous avons passé 2 semaines sous le soleil de Hammamet. Là je me suis dit qu’à 45 jours de l’épreuve, il fallait prendre le taureau par les cornes. Les conditions étaient réunies pour une prise en main plus que sérieuse : une restauration de qualité avec des légumes succulents facilitant un régime équilibré + une piscine « sportive » à disposition et, bien sur, du temps !

    Pour me motiver, je commence à suivre ma courbe de poids tout en comptant les jours de régime « réussi » sur Iphone. 1h de natation par jour+ quelques joggings « costauds » autour de 15km entre les mégas hôtels de Yasmine, la confiance revenait. Mais tout de même, je ne me voyais pas finir le Half avec un poids au dessus de 90Kg (je mesure 1,84m). Descendu à 100 à la fin du séjour, l’objectif du dernier mois était donc de perdre 10kg mais surtout de manger sévère du « long » à vélo et à pied.

    Un finish tout en puissance

    De retour ne France, il me restait pile 5 semaines pour réussir. La perte de poids bien enclenchée (98Kg) et un agenda pas trop chargé. Je vais me motiver un max pour aligner les kms à vélo et à pied. L’essentiel pour moi, se rassurer sur les distances prises une par une. OK pour la natation, reste le vélo et la course. Au final je vais courir deux semis en autonomie et faire deux « grosses » sorties vélo (75 puis 100km). En // bien sur de séances plus courtes et bien sur d’une attention de tous les instants sur la bouffe (noooooon pas approcher Ms&Ms…).

    Ces efforts volumineux (environ 12h/semaine en moyenne) vont payer. Mon poids descend à 93kg et je me rassure quand à ma « caisse ». Reste à voir quand même ce que cela donnera en enchainant les trois sports sur plus de 6h….

    Au final, cela donnera de janvier à juin:

    • Environ 2000 Km de vélo
    • Un peu mois de 500km de course à pied
    • Une trentaine d’heures de piscine (merci la Tunisie ;-))

    Toute dernière ligne droite

    Un minimum de relâchement les 3 jours précédant la course et surtout la fameuse « surhydratation » de malt dextrine.

    Il ne reste plus qu’à préparer son matériel (chambres à air de secours, pompe, boissons énergétiques, barres, etc…). J’achète même en dernière minute des manchons de compression. On dit souvent qu’il ne faut jamais tester en course un équipement….. Et bien ce sera le cas pour moi. Mais comme on m’a également dit que cela ne pouvait que faire du bien… non problème, euh… c’est le vendeur de manchons qui m’a dit cela… un peu orienté comme conseil non ?

    La veille je retrouve Laurent à Mansigné dans le superbe camping sur le site de la course. Complètement stressé car, contrairement à moi, il a loupé la case « régime » et certes a fait quelques boucles à Longchamps en mode « hamster » mais seulement 1200 km sur 2012… Son angoisse : abandonner à la fin du vélo ! En plus son pote Taha lui aussi bizuth sur le format a du déclarer forfait pour cause d’angine de dernière minute.

    Format longue distance oblige, le GOACNL (Gentil Organisateur A Coupe Nuque Longue) offrait la pasta party samedi soir. Pasta party précédée d’un briefing de course où, dans un gymnase, une multitude de triathlètes aux couleurs de leur club et plutôt affutés écoutaient religieusement la parole du grand maître en avalant leur coquillettes / jambon (retour en primaire :-) ).

    Briefing dans une ambiance bon enfant et démontrant la très bonne préparation de l’épreuve. Certes le GOACNL stressait un peu car la météo de samedi 20h nous promettait un temps merdique. Pas le déchainement des enfers mais suffisamment de vent et de pluie pour gâcher l’ambiance. On y apprend le fonctionnement de la transition «mode Ironman » avec les sacs. Et bien sur on récupère son dossard mais pas le fameux T-shirt Finisher…. Logique, il ne sera obtenu que si on termine… où si on décède car il est accordé à titre posthume.

    Pour être au plus près de l’évènement, de nombreux participants se sont retrouvés dans le camping « A-tout vert ». Les mobile-homes de ce 

    dernier étaient du coup couverts de vélos tous plus beaux les uns que les autres (ci contre celui de Laurent avec mon vélo chéri.

    Le soir, ma première pasta party m’a clairement un peu déçu. En fait, je ne sais pas trop à quoi je devais m’attendre. J’imaginais une grosse ambiance et des énormes casseroles débordant de tagliatelles… Première déception, ce sera des coquillettes (ok, c’est du détail…). Vous vous souvenez..coquillettes-jambon = menu pour enfant, hein ? Et bien, c’était un peu cela. En fait c’était beaucoup trop calme (je m’attendais à une grosse ambiance) mais c’est la 1ère édition, laissons les se chauffer ;-)

    La fin de soirée sera dédiée à la préparation des fameux sacs de transitions ainsi que des boissons énergétiques + barres et gels. Objectif : ne rien oublier dans l’excitation du départ demain matin.

     

    Le matin

    Après une nuit tranquille dans le mobile home.. Le réveil me ramène à la dure réalité, il faut y aller ! Pour l’instant le temps est plutôt clément et il y a même du soleil. Le départ étant donné à 11h, on a vraiment le temps de sortir de la couette mais dés 8h je suis déjà devant mon super « Gatosport » et un bol de thé (quand je vous disais que j’ai fait super gaffe à la diététique ;-)).

    Tout étant préparé de la veille, il ne me reste qu’à enfiler ma tenue de futur Finisher avec tri-fonction,  chaussettes de compression (acheté une semaine avant…. Pas super top pour qualifier le matos mais on m’a dit que c’était sans danger. Pour simplifier, aucun risque de nuire !).

    Je retrouve Laurent fébrile puis Maxime et Philippe qui débarquent direct de Paris. Bon allez les gars, il faut y aller maintenant. Dépôt du sac rouge (affaires de Running) avant de se changer dans la tente de transition (grand luxe) pour enfin déposer le sac noir (affaires de vélo). On est prêts en tenue d’otarie.

    La natation

    Le parcours natation est constitué d’une grande boucle de 1900m dans le lac de Mansigné. Les organisateurs, galanterie oblige, vont faire partir la vingtaine de féminine 10mn avant le reste de la meute. Après un dernier encouragement, on se retrouve tous dans l’eau pour faire quelques mouvements de crawl et sentir la vase du fond s’infiltrer entre nos doigts de pieds ;-). Avec 20°C au compteur et une clarté…correcte (on est dans un lac tout de même), les conditions de nage s’annoncent bien.

    Le départ est un peu bordelique mais bon enfant. Alors que je ne suis pas un mauvais nageur, je décide de me la jouer super cool en partant derrière histoire de finir la 1ère phase de mon premier Half dans les meilleures conditions. Mais l’esprit de compétition revient vite, et je me retrouve rapidement au beau milieu de la meute de harengs. Nous ne sommes que 350 mais cela frotte un petit peu tout de même. Pas pour longtemps heureusement car les nageurs vont à la fois se répartir en largeur et surtout en longueur. Méconnaissant le parcours, j’ai eu un petit moment d’angoisse sur la longueur de la nage. Je croyais en effet que le « bout » était carré et donc avec deux bouées à virer. En fait il était « pointu » donc une seule bouée, la suivante étant beaucoup plus loin….

    L’arche de sortie arrive enfin, ce n’est pas trop tôt mais je ne regrette pas mes heures passées dans la piscine de l’hotel en Tunisie car je me sens vraiment frais. Aidé par les bénévoles, les nageurs s’extirpent du lac pour filer vers la tente de transition environ 300m plus loin.

    Résultat Natation : 37mn10sec (chrono à l’entrée de la tente) – 184ème soit juste après la 1ere moitié et 7ème Capgemini. Normal.

    La transition T1

    Juste après avoir récupéré son sac noir (attention à ne pas tromper de N°) et trouvé une chaise, je prends vraiment mon temps pour la transition (l’esprit de compétition disparait ;-)). Ce mode de transition façon « Ironman » est vraiment sympa et plus cool que la transition classique dans le parc. On se gène moins et malgré l’agitation, on reste zen. Pas de chaussures sur les pédales comme les pros, je ne me suis pas entrainé et cela ferait con de se péter la clavicule au départ du vélo.

     Résultat T1 : 07mn10sec – (pour comparaison, les meilleurs des transitions ont mis à peine plus de 2mn…)

    Le vélo

    Constitué de 3 boucles de 30km le parcours nous ramène deux fois devant le public en délire (mmhhhh) avant de rejoindre l’écurie. Un des critères de choix de Mansigné était « On veut un parcours plat ! ». La campagne Mancelle n’étant pas réputée pour ses cols hors catégories + un dénivelé de la boucle via Garmin mis à disposition par les organisateurs ont suffit à nous rassurer. On avait tout de même 168m de dénivelé par tour mais bon… cela fait seulement du 1,5% sur la moitié du parcours. Donc pas d’angoisse.

    Alors effectivement c’est tranquille mais point de plat, seulement une succession de petites montées/petites descentes ponctuées d’une dizaine de croisement à 90° histoire de peaufiner ses relances. Un léger vent rejoint l’aventure (il montera progressivement sans jamais être violent). De plus, la première partie est plutôt en montée et avec le vent de face. Résultat, après 5km je plafonne à 25-26km/h de moyenne. Pas extraordinaire mais après tout, je m’étais fait une raison. Heureusement la suite me redonnera confiance car au fil des kilomètres mon compteur montait..Montait…jusqu’à environ un bon 30 de moyenne. J’étais super content et fier en prenant ma position aéro dans les descentes et faux plats. Certes je continuais à me faire déposer mais à chaque fois qu’un gugusse super affuté en vélo de contre la montre  me dépassait… et bien j’avais le plaisir de me dire « ahh celui là, je l’ai bien fumé en natation ! ».  Il m’arrivait également de dépasser quelques cyclistes. Bon pas beaucoup et la plupart me reprenait ensuite sauf.. Les dernières filles que j’ai rattrapées (ehhh oui, bon, ce n’était pas Chrissie Wellington non plus).

    Une priorité pendant le vélo, boire et s’alimenter ! Le temps est couvert et aucune chaleur de subie, donc pas de problème de déshydratation mais il faut préparer le semi à venir. Je m’oblige donc à boire une bonne gorgée toutes les 10mn et à manger un tiers de barre énergétique tous les 15km.  J’ai mon compteur bien sur mais les organisateurs ont mis en place des panneaux tous les 5km. Très pro !

    A la fin du premier tour, je disposais encore d’un bidon entier + une fin du premier. Donc pas de ravitaillement, on verra cela plus tard. La moyenne était proche de 30km/h au premier tour, cool ! Avant la course, j’étais persuadé de me faire prendre un tour par la tête de course (logique avec 3 boucles et une natation « longue »). Reste à savoir quand ? Et surtout combien de gars bien pêchus vont me doubler. Je passe la mi course, toujours pas doublé, normal me direz vous… La jonction s’est faite vers le 55ème kilomètre quand la moto officielle a précédé le souffle caractéristique de la roue lenticulaire du leader. Leader qui va me laisser sur le coté comme si je n’existais pas ;-). Pourtant à un bon rythme dans un faux plat descendant autour de 40km/h et les mains sur le prolongateur je n’ai rien pu faire devant le missile lancé à au moins 50km/h.

    Et voila la fin du 2ème tour qui me libérera des « fumeurs » de la tête de course. Juste assez pour que le 2ème de la course me dépose à son tour. Au final ce seront donc seulement 2 coureurs qui me mettront 30km dans la vue soit beaucoup moins que je ne me l’imaginais, cela me monte le moral d’un cran supplémentaire.

    Deuxième nouveauté de ce triathlon après la « tente de transition » : le ravitaillement vélo. Bon ce n’est pas celui du tour de France où les coureurs vont carrément récupérer une sacoche avec un repas complet mais cela donne un parfum « longue distance » bien sympa.  Avant la course je m’étais dis que j’allais m’arrêter, me poser, faire le plein etc… mais la grande bâche installée par les organisateurs pour récupérer les bidons lancés par les participants m’a persuadé d’un ravitaillement « à la volée ». Ravitaillement réussi en Hydrixir et c’est parti pour la dernière boucle tour.

    Un dernier tour identique aux précédents, mais je commençais déjà à voir s’approcher la transition T2 avec une mini inquiétude sur mon état de forme au départ du semi.

    Résultat vélo : 03h03mn27sec  – 253ème, chute de 78 places et 7ème Capgemini. Habituel descente en vélo mais je suis super content de ma moyenne à peine sous les 30km/h.

    Transition T2

    Beaucoup plus tranquille que la T1 et sur la même logique « Sac + tente », je décide de la jouer super cool. Bon, je ne vais pas me priver de faire une petite arrivée « à la triathlète » en sortant les pieds des chaussures lors des 200 derniers mètres. Par contre, une fois le pied à terre, on reste cool. Le parc est plutôt rempli mais il reste quand même ici ou là des emplacements vides.

    Enfilage des runnings et prise de 2 gels « coup de fouets » avant de se lancer sur la grande inconnue de la journée : le semi marathon !

    Résultat T2 : 05mn40sec – et dernier Capgemini (je vous disais bien que j’allais prendre mon temps)

     

    La course à pied

    Au programme 4 boucles constituées d’un tour du plan d’eau complété d’une visite touristique à l’intérieur du camping pour atteindre les fameux 5km. A chaque final on aura droit au précieux collier libérateur. Sur le parcours, 2 ravitaillement permettent de s’hydrater/alimente très régulièrement. Comme lors de la partie vélo, les organisateurs ont eu la bonne idée de disposer des panneaux tous les kms, super pratique pour évaluer et caler son rythme. Ces précieuses indications vont me rassurer sur ma vitesse qui se situe au dessus des 10km/h malgré les arrêts aux stands remplis de sympathiques bénévoles. La forme et la motivation sont bien là ! Je commence à me dire que cela va le faire et estime terminer le semi marathon de 20km en 2h environ.

    Reste à ne pas craquer lors des trois passages successifs devant l’arrivée. C’est ce qui inquiète le plus Laurent.

    Au fil des tours je me ferais régulièrement dépasser par des coureurs plus colliétisés que moi. C’est le jeu ma pauvre Lucette ! Je vais utiliser le 1er gel « coup de fouet » au début du 3ème tour histoire d’assurer le finish alors que le temps devient de plus en plus menaçant. La fin du 3ème tour et l’obtention du dernier collier scelleront quasiment la réussite de ce premier Half Ironman, je me vois mal faire demi tour dorénavant.  Le dernier tour commencé par l’absorption de mon 2ème gel « coup de fouet » sera un peu plus difficile, la pluie commence à tomber en légère bruine et je me mets à alterner marche et course. Alexandre de Capgemini me rejoint… dans son 2ème tour, il lui reste donc environ 13km.dur. On en profite pour se motiver dans notre footing/marche alors que l’écurie s’approche. Arrivé à la fameuse « patte d’oie » séparant le Paradis du Purgatoire, une dernière tape sur le dos et je m’élance vers le sprint final. Apercevant un concurrent juste derrière moi, j’hausse un peu le rythme histoire de ne pas me faire griller. Bien m’en a pris car, même si le vil poursuivant allongé sa foulée pour me griller sur la ligne (on ne participe pas à une compétition pour rien ;-) ), et bien en approchant de la ligne je saute de joie en voyant le gros compteur lumineux afficher 5h59mn et 30sec, un dernier coup de collier et non seulement je serais Finisher mais en plus sous les 6h (Temps de référence en Half Ironman pour moi dorénavant).

    Certes après un bon vélo à peine au dessus de 3h et une course certainement pas au-delà de 2h15 malgré la marche du dernier tour, en y ajoutant la natation et les longues transitions, je pensais bien être autour de 6h15/6h20 mais cette « performance » toute relative me ravit alors que la pluie encore hésitante se confirme (cela ne va pas être facile pour les 50 derniers).

    Résultat course : 02h06mn00sec  – 289ème, chute de 22 places et 8ème Capgemini.

    Résultat global : 05h59mn41sec  – 277ème  sur 320 finishers et 7ème Capgemini.

    Conclusion

    Après un ravitaillement bien mérité et l’obtention de mon superbe T-shirt Finisher « ExtreMansigné » Adidas 100% DDE (orange fluo et comme cela ne suffisait pas, les 3 bandes Adidas sur le coté sont jaune super fluo). Au moins si je fais un running de nuit cet été à Saint Jean de Luz, on me verra !

    Il ne reste plus qu’à récupérer mes deux sacs de transition et mon précieux vélo avant de me diriger tranquillement vers le mobile-home. Sur la route je vais croiser Laurent qui termine son deuxième tour tranquille, il a la forme et la motivation pour aller au bout à son rythme (il terminera en 7h54, 6mn avant le temps limite).

    Pour conclure, je suis très content d’avoir participé et réussi mon premier Half Ironman. Malgré une préparation de dernière minute (cf. graphique ci desous : heures d'entrainement par mois)

     

    Les photos (généralistes) :

     

    Et même une vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=jHc6tQ6mXDI


    3 commentaires