• (en construction)

    Ah la fameuse coupure bien méritée avec une fin de saison triathlon aux environs du début octobre. Ceci afin de bien recharger les batteries pour reprendre de plus belle en janvier.

    Mais pour moi c'est la période de tous les dangers. Enfin pour moi....et ma balance :-(


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  • Après :

    • Le vélo Peugeot 1974 de mon grand père en 2005 (1er Triathlon ! :-) )
    • Le De Prisa Alu de 2006 à 2008 (Découverte d'un vélo route moderne)
    • Le Giant TCR carbone 2007 de 2008 à 2013 (le plaisir du carbone)
    • Le Giant TCR Advanced SL 2011 de 2013 à 2018 (ah, ok, un vélo de pro ça dépote)

    Et même si mon fidèle Rabobank m'a accompagné sur les 4 IronMans, c'était le moment de changer et passer également au 11V. Je lorgnais depuis 2/3 ans sur le Giant Propel. C'est un modèle Aéro de Giant (freins et cables intégrés, look bien agressif tout en restant classique et bien noté pour mon "style" puncheur/baroudeur ;-) )

    Un peu comme en 2013, c'est une inspiration qui me fera traîner sur Troc-Vélo et le bon coin. Et là je tombe sur un Giant Propel Advanced pro de 2015, pile ma taille (ML) et en plus sur Rennes. Le prix est OK (1800E avec 2 paires de roues et un home trainer). Il a l'air nickel.... je commence à craquer

    Nouveau vélo : Propel Advanced Pro 2 2015

    Ni une ni deux je mets mon Giant en vente un peu partout(club, troc vélo, leboncoin..). Passant  au 11V, je ne peux rien garder et vends donc  le pack complet avec roues d’entraînements et Cosmic carbone "course" + Home trainer (double emploi).

    Nouveau vélo : Propel Advanced Pro 2 2015Je finirais par le vendre à mon prix initial de 1100E, sincèrement c'est une super affaire. Certes c'est un vélo de 2011 en 10V mais c'est un top vélo (tour de France 2011 pour le cadre).

    Un étudiant de Rennes va me l'acheter. Après avoir essayé 5mn, il sera impressionné de l'efficacité du cadre + Cosmic. Je pense réellement qu'il a fait une bonne affaire. Pour le prix d'un carbone entrée de gamme neuf il a le top + roues d’entraînements + home trainer. 

    Je vais donc "théoriquement" baisser en gamme (Advanced SL à Advanced Pro et Ultégra à 105) mais les 4 ans de plus compensent certainement une partie de la "chute". Et en plus je vais remettre mon pédalier Dura-Ace, donc ça compense un peu :-). Coté poids, il est un chouye plus lourd avant inversion des pédaliers mais c'est subtil.

    Après 2 sorties, c'est sur que le vélo est clairement orienté vitesse. Le confort est équivalent au TCRet il est peut être un peu moins "grimpette" mais c'est difficile de faire la différence vue que je ne suis pas vraiment un montagnard. En tout cas, je suis content de cet achat.

    Prochaine aventure avec ce nouveau vélo, le TOUR'sMan en juin 2019 !

     


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    La Baule 2018 - Relais et Tri STri-Relais samedi 22/09/2018.

    Format : 500/18/5

    Pour la 4eme année consécutive, Capgemini a été présent en masse sur le relais de La Baule. Après être venu à 45 en 2015, 65 en 2106, 75 en 2017, ce sont plus de 90 équipes qui s'aligneront samedi matin sur le Tri-Relais entreprise.

    La Baule 2018 - Relais et Tri SC'est la plus grosse représentation "entreprise" jamais vue et, nouveauté 2018, les équipes viennent de toutes les entités France (Capgemini, Sogeti France, Sogeti HT, Capgemini Invent, Backelite et Prosodie).

    Comme chaque année la com a fait les choses bien avec dîner le vendredi soir (pas facile de trouver un resto pour 275 personnes :-) ), vraiment grande tente sur la plage, gestion des hôtels, des tenues etc... Et bien sur remise des récompenses avec buffet le samedi à 12h. Pour une fois la météo n'a pas été de notre coté mais il parait que c'est le cas toutes les 6 éditions donc on est tranquille jusqu'en 2023 ;-)

    • 90 équipes qui vont terminer sans casse
    • la dream team Cap accède à la 6ème place sur 709 finishers.

    La Baule 2018 - Relais et Tri S4ème participation également pour moi sous les couleurs "Capgemini" version com (c'est à dire 100% payée :-) ). Petit changement cette année, l'équipe a été remodelée par le départ de notre cycliste Dominique remplacé par un excellent coureur Erwan. Du coup Ronan passe à la nage et moi....au vélo. Je ne suis certes pas une bille mais au fond de moi une petite voix néfaste me faisait dire adieu à nos habituelles perfs.

    Sous un temps malgré tout correct (certes gris mais pas de tempête et à peine quelques gouttes), Ronan se lance. Il terminera 224eme et 27emeLa Baule 2018 - Relais et Tri S Cap (mais c'est serré en nat). Je file sur le remblais à fond les ballons, motivé comme pas deux car je double régulièrement des "polos bleus" de Capgemini :-) . Au final ce seront 14 collègues qui admireront mon auguste arrière train (voire même un peu plus car il n'est pas impossible que les premiers aient pris un tour au derniers). Puis nous avions notre Erwan N°2, super coureur qui continuera de nous faire progresser dans le classement général et Cap. Il "échoue" à 15sec du meilleur temps Cap et nous permet de gagner une superbe 69eme place au général et 6eme temps Cap.

    Reste à apprécier le pot d'après course dans le grand barnum Capgemini sur la plage...malheureusement sous les premières gouttes de pluie. On ne se plaindra pas, le samedi matin a été le moins pourri du WE (l'après midi les relayeurs "grand public" en ont chié grave et la finale de D1 a carrément été annulée).

    Les résultats détaillés.

    • Nageur Ronan LJ : 15mn11 / 224eme / 27eme Cap
    • Cycliste Erwan DK : 34mn09 / 166eme (gain de 74 places) / 13eme Cap (Gain de 14 places)
    • Coureur Erwan K : 17mn14 / 15eme (gain de 85 places) / 2ème Cap (gain de 7 places)
    • Total : 1h06mn35 , 69eme et 6eme Capgemini

     

    La Baule 2018 - Relais et Tri S

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Triathlon Découverte / S  dimanche 23/09/2018.
    Format : 500/20/5

    Après un samedi après midi sous la tempête (Tri-Relais grand public maintenu mais finales des clubs de D1 de triathlon annulées), je scrutais avec un peu d’appréhension la météo du dimanche matin. Je ne suis certes pas une chochote et on était loin de conditions dantesques mais un triathlon sous la pluie n’est jamais agréable (ambiance morose, affaires trempées dans le parc et surtout danger à vélo). Pour le 1er, c’est dommage mais pas dramatique, le 2ème j’avais prévu le sac poubelle 100L et quand au 3ème…. On verra que ce n’est pas gagné.

    Au réveil la météo est certes menaçante mais OK, je quitte l’hotel sous quelques gouttes mais absolument rien de dramatique.

    Ce sont 1200 triathlètes plus ou moins amateurs qui vont se lancer à l’assaut du célèbre découverte. Les 25 « Capgemini » sont rassemblés près de la sortie du parc. Quelques novices et des aguerris comme pépère, on discute un peu tout en se changeant en otarie. Je fourre toute mes affaires dans mon sac poubelle 100L et cette fois ci je n’ai pas oublié mon singlet donc pas d’enfilage de haut vélo sur la peau mouillé.

    Natation :

    La Baule 2018 - Relais et Tri SMême si je suis tout de même un peu habitué en particulier après Nice et ses 3000 bonnets, c’est assez impressionnant de voire les 1200 « têtes » roses se presser pour descendre sur le sable. Je rejoins assez vote le départ et, chose étonnante, la partie extérieure souvent prisée est plutôt tranquille. Je me retrouve donc les deux pieds sur la ligne quand résonne le « bang » libérateur.

    Les 500m de nage passent vraiment facilement, certes quelques contacts mais sans difficulté.

    Transition

    Toujours pas de temps transition, en plus avec un parc de 400m de long, il faudrait qu’ils évoluent à La Baule. Rien de plus à dire si ce n’est qu’il y a du monde.

    Résultats natation + transition : 15mn21 216eme

    Vélo :

    C’est parti pour l’habituelle boucle de 20km que je commence à connaitre, ce sera en effet la 14ème fois que je la parcoure. Motivé par les résultats du relais je décide de partir à fond les ballons, on verra bien ce que cela donnera. 1ere partie tout en remontée de cyclistes. Je décide de me mettre en mode « le drafting est utile mais je suis trop généreux pour rester dans les roues ». Sans vraiment se coordonner on se donne des coups de mains (ok, ok c’est moi qui bosse le plus….selon moi ).

    La Baule 2018 - Relais et Tri SRetour sur le remblai, il reste 3km, on est 5 et en plus le vent est de face. Là je me dis qu’il faudrait être con pour ne pas coopérer. 2/3 relais plus tard on approche du rond point de Lajarrige. Je pique une point de vitesse pour prendre la tête et arrive à fond les ballons…mal m’en a pris. Vitesse élevée, sol mouillé, léger virage et certainement un coup de frein de ma part, je pars en glissade totale. Coup de bol, je ne fais chuter personne. Sincèrement cela a du se jouer à 10cm. Pas vraiment sonné mais angoissé de m’être fait mal ainsi qu’à mon bike, je me relève. Vélo nickel (non ? si !) et moi j’ai juste des éraflures à la cuisse droite et cuissard troué mais sinon ça va. Il reste 1,5km, on ne se pose pas trop de questions et c’est reparti. Retour au parc couru pieds nus of course.

    Résultats vélo + transition : 40mn29  219eme temps scratch et gain de 23 places (non ? si !)

    Course

    La Baule 2018 - Relais et Tri S5km, c’est un mini jogging alors je pars comme une balle, rien à regretter. Je vais même sauter les ravits, une machine de guerre je vous dis. Je croise les 1ers (logique) et quelques Saint Greg.

    Résultats course : 22mn29sec 310ème et perte de 11 places (et oui, il ne sert à rien de se le cacher... je suis un coureur merdique. En même temps à force de dire que le fractionné c'est des math et non du sport...:-) )

    Résultat global : 1h18mn18sec 205ème

     

     

    La Baule 2018 - Relais et Tri SPour rappel, mon meilleur temps était en 2016 en 1h16 (255eme). Même temps course à 1sec de plus même temps natation à 1sec de moins… c’est fou que cela soit aussi proche d’ailleurs. L’écart de 2mn est donc 100% vélo. Logique vu les conditions de vent et de pluie….sans parler de ma chute.

    Au regard des classements (passage de 255 à 205) et du temps quasi identique sous des conditions bien plus dures, je pense avoir progressé. Au classement des 25 Cap, je suis 5ème je crois.

    Ce sera toujours une course qui malgré son intérêt très relatif (enfin le plus sympa c’est la foule) reste super cool. Après tout ce fut celle de mon bizuthage en 2005.

    La vidéo de l'arrivée : 

    http://www.racetecresults.com/MyResults.aspx?CId=68&RId=460&EId=6&AId=624885&YT=1

     

     


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    Nouvelle montre Fitbit Ionic AdidasAprès presque 3 ans d'utilisation de la Fitbit Surge je commençais à percevoir ses limites :

    • Non étanche
    • Affichage basique
    • Coté "smartwatch " limité.

    Pour rappel, la Fitbit Surge fait partie des montres connectées "sportives". Dans les faits c'est plutôt un tracker d'activité sur laquelle on greffe une montre avec GPS + capteur cardio + de l'interactivité mais celle ci est très limitée avec un Iphone (à cause des restrictions Apple). On est très loin des possibilités sportives des spécialistes comme Garmin ou bien sur l'Apple Watch et ses applis.
    Mais l'avantage c'est que c'est très simple ! Un bouton pour lancer l'activité, un autre pour stopper, on ne se prend pas la tête.

    Nouvelle montre Fitbit Ionic AdidasAyant déjà remplacé l'utilisation vélo par un compteur GPS Bryton Rider 10 certes basique mais lisible, me convenant bien et surtout pas cher, je me posais la question de glisser vers le luxe en lorgnant les Apple Watch de la génération précédente éventuellement bradées.

    Le destin va me donner un coup de pouce avec la perte de la fonction Bluetooth de ma Surge. Techniquement inutile pour le fonctionnement de la montre...sauf pour synchroniser les datas avec son compte Fitbit, Strava, Runkeeper... enfin le but ultime d'une montre sportive connectée en fait. Après 1h passée au téléphone avec le support Fitbit : rien à faire. Elle n'est plus sous garantie alors Fitbit me propose 30% de remise sur sa remplaçante, la Ionic. Victime d'une technique marketing bien rodée, je craque et je vais même prendre la version "collector" Adidas (oui enfin faut pas pousser non plus, elle a pas les 3 bandes).

    Nouvelle montre Fitbit Ionic AdidasAprès environ 1 mois d'usage voici mon ressenti.

    Aspect général (la montre en tant que ....montre):

    • Design épuré et sobre
    • Très légère et agréable à porter, on la sent à peine contrairement à certaines montres sport qui sont énormes
    • L'écran s'éteint automatiquement et s'allume via un mouvement de poignet (pas dans 100% des cas, c'est un coup à prendre)

    L'historique Fitbit : tracker d'activité

    • Rien à dire, c'est leur métier donc le comptage des pas et étages fonctionne bien
    • Affichage possible des compteurs sur certaines horloges proposées

    Les fonctions "Sport"

    • Différentes fonctions sont proposées dont des mini séances musculation et un timer HIIT mais plus que basique et discret (un peu dommage : c'est la même vibration pour lancer l'exercice et l'arrêter et pas de son).
    • La Ionic propose un comptage des longueurs en piscine avec possibilité de renseigner la taille exact de la piscine. Cela marche assez bien même si un 1/2 tour au milieu du bassin ajoute un tour alors qu'une longueur "battements de jambes" pourtant bien usante ne compte...rien :-)
    • Pas de mode natation eau libre via le GPS, c'est dommage il faudra utiliser le mode running puis modifier le type de sport (mais cela marche très très mal et dans la plupart des cas la montre va calculer votre distance à l'aide du nombre de ...pas).
    • En mode running c'est suffisant pour une utilisation.....simple. Ceux qui cherchent un coach électronique peuvent aller chercher ailleurs.
    • Il est fort possible que des amateurs de fractionné, de travail au seuil, à la PMA etc... trouveront la montre bien limitée. Cela viendra peut être avec des APPS dédiées.
    • Le mode vélo est proche de celui de la course mais là je conseille plutôt de se prendre un compteur GPS pur vélo afin d'avoir un meilleur affichage et des indicateurs dédiés.
    • Il y a certes quelques mini vidéos d'exercice mais c'est un peu gadget et pas vraiment pratique de les avoir sur sa montre. C'est le genre de fonctions qui trouvent parfaitement leurs places sur l'écran de votre smartphone.

    Les fonctions "SmartWatch"

    • Pas grand chose à se mettre sous la dent et c'est absolument incomparable avec les classiques Apple ou Samsung
    • Réception des SMS et signal d'appel certes mais pas de synchro simple mail et calendrier de qualité.
    • On peut à priori mettre de la musique ou des podcasts à condition d'utiliser des écouteurs bluetooth. Totalement inutile si vous disposez de votre smartphone, pourquoi pas en mode "sans".
    • Dernière fonction :le paiement en mode "sans contact". J'avoue être tenté mais pour l'instant ma banque ne le propose pas.

    La vie au jour le jour

    • L'autonomie est importante, facile 7/8h en mode GPS et plusieurs jours si peu d'utilisation sport (mais avec le cardio activé). Et ça c'est quand même appréciable car rebrancher son Apple Watch tous les jours doit être un poil chiant.
    • Le câble de recharge est propriétaire. Sachant que l'équipement est étanche, il est assez logique de ne pas être en mini ou micro usb. Ce serait néanmoins fort appréciable que les fabricants essaient d'harmoniser leurs systèmes de recharge.
    • Sinon, son look est passe partout malgré son bracelet "sport", sachant que je peux en changer.

     Bilan

    • Partant de pas très haut en terme de montre sportive connectée, je ne pouvais pas être déçu.
    • Après coup je me dis que j'aurais du mettre 100E de plus pour une Apple Watch (la prochaine étape ? ;-) )
    • Je ne peux donc pas vraiment la recommander à cause de son prix relativement élevé de 270E. Il faut avant tout bien cibler votre besoin :
      • Faire du sport : allez plutôt choisir une Garmin Forerunner
      • Un tracker : cela commence à 35E chez fitbit (mais pour cela on a seulement les pas/étages)
      • Montre connectée : Apple ou Samsung

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  • Si vous êtes lecteur de ce modeste blog, vous devez savoir que je ne suis pas un coach fitness aux abdos bétonnés ni un playboy des bacs à ketlebell :-) 

    Néanmoins, malgré une actvité physique plus que régulière mon poids est toujours resté élevé voire très élevé. Et bien sur il était accompagné de ce qui va avec (poignées d'amour pour les romantiques, gros bide pour les méchants ou surcharge pondérale visible pour les techniciens).

    Pour vous donner les clés : je fais 1,83m et suis relativement "carré" (oui bon, là ça fait un peu gars qui se la pète, mais pour faire plus modeste je vais dire que j'ai une bonne armature osseuse). Mon poids de super forme n'était pas de 83-10=73kg mais plutôt autour de 78kg (en tout cas dans mes lointains souvenirs).

    Big rétrospective

    Si je jette un coup d’œil dans le rétro (mais vraiment loin), voici ma rétrospective depuis ma venue dans ce monde  (je ne dispose de données que depuis 17 ans, le reste c'est du souvenir).

    • 1970-1984 : le sport ? euh... je vais plutôt reprendre de la tarte
    • Je suis né en 1970. La malbouffe n'était (heureusement) pas encore la règle mais il est vrai que mes parents n'étaient pas des as de l'équilibre alimentaire même s'ils ne sont pas du tout "enveloppés" (mon père était plutôt mode fil de fer à l'époque).
    • Dans ma petite enfance  j'étais gourmand. Il parait qu'avant les traditionnels "papa" et "maman", mon premier mot a été "biberon" :-). Résultat, je suis devenu rondouillard. Il est fort probable que cette période gourmande m'ai gratifié de ces fameuses cellules grasses acquises à vie (sauf chirurgie), merci maman ses menus quiche/tourte/tarte.
    • Pré adolescence : Pas sportif pour un sous je redoutais les séances de gym du collège (en particulier cet atroce cheval d'arçon) et n'ai jamais vraiment pratiqué un sport en particulier. J'étais devenu un peu le "bouboule mais pas trop", le dernier choisi lors de la constitution des équipes de foot (oui, je sais c'est dur, 10 ans de psychothérapie minimum :-) ).
    • 1985-1994 : les années un peu plus sportives
    • Premier déclic : à 15 ans je pars en pension (de la 3eme à la terminale). Nourriture plus que moyenne, absence d'écarts et première expérience de sport "cool" comme la planche à voile vont commencer à me faire apprécier l'effort physique. En terminale par exemple, je me faisais régulièrement des joggings de 10km tranquille. Toujours gourmand, j'ai ainsi évité le surpoids.
    • Classes préparatoires et école d'ingénieur. Je pense avoir maintenu un niveau correct de sport (style 2 à 3h par semaine). Un peu de rugby, le vélo pour aller en cours, des joggings, toujours de la planche à voile, des repas au RU (beurk) et le tour est joué. Quoique...presque car je me souviens de multiples excès chocolatés. De plus les fast-food sont alors devenus une norme, c'est le début d'une nourriture un poil trop riche pour moi et ainsi la lente prise de poids.
    • 1995-2005 : +2kg par an en moyenne
    • Les premières années de boulot (grosso modo de 1998 à 2002) vont me faire passer de 80kg environ à 96 kg soit une lente mais sure progression d'1 kg par trimestre environ.
    • Exit la planche à voile devenue trop compliquée, je papillonne dans différents sports surtout avec des collègues de boulot (foot, squash, bad). Mais il faut bien l'avouer sans que cela ne me gène vraiment je continuais à stocker du gras pour l'hiver. Mais depuis l'invention du chauffage central, et bien il n'y a plus d'hiver...donc le fameux gras reste pour l'année suivante. De 96kg je passe à 97 puis 98, 99, 100 avec une moyenne de 102kg en 2005. Et le pire c'est que cela ne me posait aucun problème. Certes je porte assez bien les kilos et en costume de nombreuses personnes étaient surprises de mon quintal. Mais en maillot de bain c'est autre chose et en consultant d'anciennes photos j'ai un peu honte il faut bien se l'avouer.
    • 2006 - 2011 : du sport certes mais pas mal de burgers
    • 2eme déclic : après la découverte du triathlon à la Baule je prends une licence en club (TOCC). Avec le recul j'étais certainement vu par pas mal de gars comme "le gros qui s'y met sans chercher la perf".
    • Certes le volume augmente un peu, les kilos disparaissent également mais ce n'est pas la transformation radicale avec un balance oscillant autour des 95kgs. Certes c'est mieux que 100 mais pas encore la panacée.
    • 2012-2015 : le passage au longue distance...et les mégas "yoyos"
    • Cette période me verra découvrir les objectifs annuels via deux Half et deux Ironmans situés autour de l'été.
    • A chaque fois le même scénario : je m’entraîne et fait un poil attention 4/5 mois avant d'où une baisse de poids assez nette (on reste au dessus de 90 tout de même) et une fois l'épreuve passée c'est la débandade totale. Meilleur exemple en 2013, suite à mon premier IM je suis passé de 90 à 110kg en 6 mois. Belle perf non. Alors que globalement sur la période 2012/2015 je tourne en moyenne à un peu plus d'une heure par jour de sport ! Idem en 2014 et 2015 où je ne vais passer que très temporairement sous les 100kg. Heureusement les tenues de triathlon sont bien souples et sur les photos...comment dire, on regrette un peu le coté "moulant" de la tri fonction. Certes il y avait certainement du muscle sous tout ce gras mais ce n'est pas idéal. Je rencontre d'ailleurs mes premiers problème "sport + surpoids" avec une douleur lancinante à la cheville.
    • Durant cette période ma relation au corps est assez ambiguë. je suis rassuré par les "trophées (you are an IronMan kysondi ;-) ) mais dés que je me regarde de profil....et bien il y a comme qui dirait quelque chose qui cloche. Et autour de moi on commence à me le dire clairement si vous voyez ce que je veux dire ;-).
    • 2016-2020 : si on calmait tout cela ?
    • 3eme déclic : le challenge "Training Academy" début 2016. Alors à 104kg après la traditionnelle reprise automnale suite à l'IronMan de Vichy terminé à 98kg tout de même), il faut faire quelque chose. Ce sera ce drole de challenge qui me fait chuter de de 18kg en 3 mois (paf le chien comme on dit). http://erwan-triathlon.blogg.org/2eme-challenge-training-academy-reussi-a125575584
    • L'année 2016 verra un début de rédemption. Certes il y a toujours la prise de gras automnale mais un peu plus mesurée et j'arrive à ne pas repasser au dessus des 100...soit une première depuis quasiment 10ans. Bon, pas de trompettes non plus car la moyenne est de 93kg mais il y a un vrai plus.
    • 2017 aurait du être l'année de la confirmation mais de nombreux pépins physiques en feront une année "blanche" en terme d'objectifs avec, reconnaissons le, une relative stabilisation hélas un peu élevée. Vous commencez à me connaitre ..... voila l'automne et la remontée maudite. 
    • Désireux de casser cela je prends le taureau par les cornes à 98 kg fin octobre (moi pas le taureau) en m'organisant un "Challenge Training academy perso". Ce sera une réussite avec un -12 en autant de semaines suivi d'une stabilisation à 84kg en janvier/février/mars/avril.
    • 2018 avec Nice sera une belle année, ok avec une reprise en fin d'année pas top mais ça progresse.
    • 2019 sera enfin l'année d'une relative stabilisation avec un reprise automnale mesurée.

     

    Mais pourquoi donc les kilos sont ils là ?

    C'est vrai cela ? Autant je comprends que lors des phases plus "tranquille" coté sport les stocks ont tendance à augmenter mais si je regarde la période 2012/2018 je suis à plus de 9h de sport / semaine ! Avec un poids moyen à peine sous les 100kg. Pire, c'est en 2014 et 2015 que je vais atteindre mes pics.

    Ci dessous le suivi poids/heures de sport par semaine depuis 2002 :

    Sport, alimentation et poids

     

    Le détail :

    Sport, alimentation et poids

     

    Il faut donc chercher ailleurs et il n'est pas nécessaire d'avoir fait polytechnique of London comme Serge Benhamou pour comprendre que c'est dans l'assiette que la solution se trouve. Pourtant pas mal de sportifs ont comme crédo "courir plus pour manger plus", et j'avoue être de ceux là. Alors là aussi une analyse quantitative est nécessaire.

    Désireux de me motiver à une alimentation un peu plus équilibrée, j'ai pris l'habitude depuis mi 2012 de me noter les journées coté miam miam. Bien sur aucun comptage de calories ni même de gradiant de la malbouffe, juste un "OK/NOK" quotidien. OK = pas d'excès et sérieux, NOK = ça dérappe parfois peu, parfois beaucoup. Je reprends donc l'analyse par semaine en regardant la combinaison de trois KPI (english style pour dire chiffres clés ;-) ) :

    • évolution du poids en % (rappel : 1% c'est beaucoup
    • % du sport par rapport à 8h/jour et 
    • % des jours OK

     Les objectifs sont :

    • analyser l'impact de l'alimentation et du sport sur le résultat global
    • voir s'il existe une "limite" en sport et/ou alimentation au delà de laquelle la prise de poids est garantie (ou au contraire)

    Bien sur il faut tempérer avec le nombre de mesures par cas mais avec 450 semaines, on dispose d'une bonne base (je précise que cela ne concerne que mon cas personnel, ce n'est bien sur pas une étude scientifique). Ce sont des mesures "réelles", il est donc assez logique de ne pas trouver des semaines "super sport/hyper gras" ou "0% sport / 100% régime". Souvent les motivations sont combinées, le volume le plus important se trouvant au milieu du tableau (autour de 50% Alim et 100% sport)

    Sport, alimentation et poids

     

    Alors que peut on en déduire ? :

    •  Si l'alimentation n'est pas un minimum équilibrée et bien on prend systématiquement du poids même avec un volume de sport de 1h/jour (bilan global positif pour Alim < 40%)
    • A l'inverse, en se limitant à un ou deux "cheat days", le résultat est quasiment assuré ! A condition de se bouger un peu bien sur.
    • Il faut pratiquer plus de 12h de sport par semaine pour "oublier" de regarder le contenu de son assiette.
    • Tout cela confirme que le contrôle du poids se fait dans l'assiette même en cas de forte dépense via le sport.

    Et maintenant, que vais je faire ?

    En mai 2018, 84kg sur la balance depuis 3 mois, ce n'est pas mal mais je sens que c'est fragile. En effet, depuis janvier et avec Nice en point de mire mon niveau de pratique sportive flirte avec les 2h/jour. Or pas un gramme en moins.... Pour cause de nombreux écarts. Je suis donc encore sur la crête et descendre à 80kg, ce qui était mon objectif en janvier, me semble compliqué.

    Au regard de ma morphologie, il est donc probable qu'une cible poids=taille-1m soit 83kg serait pas mal. Il va me falloir être très attentif après l'IronMan de Nice pour éviter l'effet "rebond". C'est à dire une forte chute de la pratique sportive pendant plusieurs semaines avec un poids stable.... du à la perte progressive de la masse musculaire. Résultat : on est confiant et au bout de 4/5 semaines c'est le drame car on assiste alors à un belle montée du poids. 

    Remarques générale sur la relation au corpsJe reviens donc sur les 3 "tions" pour clore cet article.

    • Motivation : avoir toujours un objectif en tête. Qu'il soit sportif ou personnel. Avec éventuellement des objectifs intermédiaires. Les triathlons longue distance ont été mes principaux défis ces dernières années. Vais je continuer ? probablement.
    • Musculation et sport en général. S'obliger à maintenir un rythme. Maintenir 5h dans les grands creux est un minimum. Idéalement en qualitatif si manque de temps. Sur ces 5 dernières années la moyenne a été de 9/10h, c'est un bon objectif.
    • Alimentation : Je garde le meilleur pour la fin. C'et "LA" solution à l'équilibre physique nécessaire pour se sentir bien (en tout cas pour moi). Depuis 2012 je "tague" la qualité alimentaire de mes journées en OK ou NOK. Peut être dois je affiner cela avec plus de subtilité. 5 niveaux seraient adaptés je pense : "Strict / Sérieux / Normal / Moyen / Désastreux".

     


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  • Après la réussite du Challenge V1 en novembre/décembre je ne désirais pas m'arrêter là.

    Avec toujours l'IronMan de Nice en point de mire il me fallait bien sur stabiliser mais également aller plus loin.

    D’où la création de ce challenge plus "soft" qui a pour objectifs de :

    • maintenir la pression via le suivi
    • stabiliser / confirmer la perte
    • me faire passer sous la barre des 80kg (soit facilement 25 ans en arrière)

    Le Challenge V2 : 7kg en 15 semaines

     

     

    Cela revient à une perte assez light mais tout de même d'un peu moins de 500gr/semaine en moyenne.


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  • Le 24 octobre, alarmé devant un pèse-personne qui montait, montait, montait depuis 3/4 semaines (passage de 93 à 98 en 2 mois) je me suis lancé un challenge de perte de poids : 10 Semaines / 10 Kilos / 100 Euros. Ceci afin de rompre mon cycle automnal infernal persistant depuis plusieurs années et  synonyme de prise de gras pour l'hiver. Comme le montre ces chiffres parlant d'eux mêmes 

    Le bilan du Challenge 10S 10K 100E

    Précision, en 2004 & 2005, années "négatives" j'étais déjà à 100 donc pas grande gloire à cette pseudo stabilité. La méga performance de 2013 post IM Vichy ne s'est pas arrêtée là car j'ai alors réalisé un superbe + 20kg en 5 mois (belle performance non? :-( )

    Ce challenge devait absolument  me faire rompre avec cette très mauvaise habitude. Il consiste en une reprise en mode perso de la "carotte financière" testée à la Training Academy. Cela sur 10 semaines au lieu de 6 et 10 kilos pour 7 à la TA avec bien sur le rééquilibrage alimentaire et la pratique sportive.

    Pour faire simple : je me devais de perdre 10 kilos en 10 semaines sinon je m'engageais à verser 100E/kilo non perdu à des associations caritatives.

    Le bilan du Challenge 10S 10K 100E

    Page Facebook : https://www.facebook.com/10S10K100E/ 

    Le bilan du Challenge 10S 10K 100EVous pouvez me dire que ce n'est pas très logique et me faire la critique suivante: "ouais mais si tu réussis, les associations œuvrant pour le bien de l'univers l'aura là où je pense, t'es qu'un gros égoïste en fait....". OK, OK, j'admets mais il faut bien trouver la motivation (j'y reviendrai). Un autre "booster" a été mon inscription à l'IronMan de Nice en juin 2018. Hors de question d'arriver en début de préparation avec un bon gros 100 kilos, je veux partir lancé.

    Fin du challenge le 1/1, c'est le moment de faire le bilan.

    Tout d'abord le chiffre synonyme de victoire :

    - 11,3kg

    Le bilan du Challenge 10S 10K 100E

    Soit un passage de 97,6kg (pour 1,83m je rappelle) à 86,3kg donc un IMC de 25,6 flirtant avec la zone normale (IMC de 25 soit 84,3kg pour moi). Ceci plus rapidement au départ forcément, avec une "cheat week" en S9 et un beau finish malgré Noël et le réveillon.

     

    Le bilan du Challenge 10S 10K 100E

    Pour bien prendre en compte l'étendue de la performance absolue, un regard dans le rétro s'impose. Je note régulièrement mon poids et mes activités physiques depuis 15ans (Et oui janvier 2002, avant c'est la préhistoire, pas de trace écrite...des vagues peintures dans les grottes). Et bien la moyenne est de 98kg.... avec des pics à 105,  même 110 et des minimums à 93 (sauf printemps 2016 suite au challenge TA où je suis descendu à 86 après un gros -18 acquis à coup de Ketlebell). Si on fait un focus sur les 6 dernières années cela donne cela :

    Le bilan du Challenge 10S 10K 100E

    Soit deux belles ondes inversées : le poids en rouge et l'activité physique en bleu. Je suis donc en train d'atteindre un minimum historique synonyme de guerre contre un gras bien installé depuis des années !

    Pour réussir ce Challenge, je me suis fixé trois axes majeurs (en fait ceux qui m'avaient fait réussir les 2 challenges "Training Academy" en début 2016) :

    3 axes

    En résumé, réussi sinon tu paies, regarde ton assiette et bouge toi les fesses !

    1ere partie : la motivation. 

    Le bilan du Challenge 10S 10K 100EL'envie de casser le cycle automnal, l'IronMan de Nice en point de mire, la volonté de garder mes pépettes et pour couvrir le tout la création d'une page FaceBook dédiée (et ses 22 fans :-)). Ceci pour partager le ressenti et accessoirement recevoir du réconfort. Cela me donne également une sorte d'obligation morale à réussir. Tous les ingrédients sont là pour que je puisse "caner" comme dirait Barack alias StaïleMan.

    2ème partie : musculation (enfin plutôt sport en général mais j'aime bien le fait que les 3 blocs se terminent pareil ;-))

    Le bilan du Challenge 10S 10K 100E

    Le bilan des 10 semaines est plus que correct avec un peu plus de 11 heures en moyenne par semaine, et bien réparties entre les 4 activités en plus. Pour une meilleure efficacité j'aurais du renforcer la partie "Divers" (90% de HIIT) mais seul ce n'est pas toujours évident de se botter les fesses pour ce type de séances.

    Mis à part 4/5 sorties vélo de 2h mes entraînements duraient entre 45mn et 1h. J'avoue que la plupart étaient en mode endurance donc pas ce qu'il y a de plus efficace pour taper dans les réserves. Sauf les séances HIIT par définition fractionnées. J'ai bien essayé de me faire des petits sprints de 30sec sur home trainer mais bon...il me faudrait un gars pour me botter le cul. Meilleur exemple : alors que mes joggings du midi avec un collègue tournent entre 5:20 et 5:45 au km pour des parcours de 8/10km. Et bien, lors de la course de Noël de Janzé avec des potes du club pourtant à 20h par 4°C, l'émulation et la bonne zique dans les oreilles m'a fait avaler le parcours de 7,5km en 4:45 de moyenne !

    Le bilan du Challenge 10S 10K 100E

    3ème partie : alimentation

    Le bilan du Challenge 10S 10K 100ELà on touche vraiment au nerf de la guerre. En effet j'ai toujours pratiqué des activités sportives régulières. Sur 15 ans ma moyenne est de 5h/semaine et elle frôle les 9h sur les 6 dernières années. Et malgré cela mon surpoids a toujours été là voire même carrément présent sur la période en question (6 ans). Résultat d'une alimentation beaucoup trop riche, en quantité importante, trop gras, trop salé trop sucré en fait :-( (malgré les 5 fruits et légumes. Ah ? la fraise Tagada ça compte pas ? la cacahuète du M&Ms non plus j'imagine, ben zut alors..)

    Le but n'est pas de se restreindre radicalement mais plutôt de prendre des bonnes habitudes au long terme en réduisant drastiquement les sucres "super rapides" style barre chocolatées, glaces, etc... Mais aussi avec une attention importante sur les quantités. Exemple parlant : le bol de céréales qu'il ne faut remplir qu'au quart soit entre 3 et 4 cuillerées à soupe, c'est largement suffisant. Il faut également faire une croix sur le grignotage avec goûter autorisé en cas de journée bien sportive. En fait c'est une démarche de ré-équilibrage alimentaire et non pas de régime. Le rythme que je prends a vocation à perdurer au delà de ce challenge.

    On peut également avoir des "marginal gains" comme dirait Froome avec le lait d'amande qui remplace celui de vache, le fromage blanc O%, fini le sucre dans le café, pas de boisson énergisante lors des entraînements etc...

    Le tout en se gardant la possibilité de "Cheat Meals" (restos, bonne bouffe entre potes, craquage etc..) histoire de ne pas devenir un ayatollah de la balance :-). Mais 1 ou 2 par semaine max. Et on ne peut pas les "stocker", une semaine sans bonne bouffe ne veut pas dire que la suivante en aura 4 :-).

    J'ai noté chaque jour si j'étais dans les clous ou pas, ceci au feeling sans réelle mesure. Vous trouverez ci dessous  le tableau général combinant les heures de sport et pertes de calories associées. Les pertes de poids et en "déduction" les calories avalées par jour (c'est une estimation of course mais cela donne une idée).

    Le bilan du Challenge 10S 10K 100E

    On voit clairement ressortir les semaines 7 et 9 aux 5 jours "NOK" où, en théorie, j'aurais avalé plus de 4000 calories par jour (là c'est carrément nul). Semaine 7 en mode grignotage lors de workshops Parisiens, semaine 9 avec craquage pour cause de problème perso (ça aussi c'est un de mes gros défaut, en cas de stress j'ai tendance à compenser via du sucre).

    Quand à la semaine 1 et ses 587 calories théoriques... je pense qu'il y a un effet de lancement car, même si j'ai fait bien attention surtout le soir, ça fait un peu "opération bol de riz". Le reste est assez cohérent, je flirte entre 1500 et 3000 calories par jour sachant que mon "équilibre" en mode 1h/sport par jour devrait tourner à 3100 environ.

    Le bilan du Challenge 10S 10K 100EQuelques principes de base que j'ai suivi (enfin pas tout le temps mais quand même 80% du temps)

    • Suppression des sucres "super rapides" (mars, M&Ms, glaces.....). Bon je ne dis pas qu'il n'y a pas eu un peu de Milka ici ou là..)
    • OK pour les fruits mais en quantité raisonnable (pas 5 clémentines par exemple) et pas de jus car même si c'est bon pour la santé, c'est hyper calorique et on perd les fibres.
    • 3/4 cuillerées à soupe de céréales le matin (cela fait un fond de bol mais c'est cool)
    • De la viande un jour sur 2 maximum
    • Plus de dessert ou alors un vraiment light (fromage blanc, yaourt Soja, un fruit...)
    • Fromage : ponctuellement et en petite quantité
    • Plus de bière ni de sodas (la bière est super méga riche avec un indice glycémique high level)
    • Le tout en quantité raisonnable (même les légumes sauf si grosse faim car les miens sont cuits avec de l'huile d'olive, j'imagine qu'avec une cuisson vapeur on peut se lâcher...mais bon, les haricots verts vapeur, je ne suis pas 100% fan ;-))
    • L'utilisation des épices qui transforment tout en délice exotique :-). Je recommande le piment d’Espelette pas trop fort et goûteux.
    • Des nouveautés culinaires toutes connes comme les papillotes de poulet à la poêle (Maggi). Peu de matières grasses et super bon pour les filets de poulet.
    • A l’hôtel, limiter mon petit déjeuner à 2/3 tranches de jambon (et donc résister au buffet gargantuesque)
    • J'ai également pris un peu de WHEY (protéines) mais seulement 4/5 fois par semaine 30gr (je ne sais pas vraiment si ça sert à quelque chose en fait)
    • Limiter fortement le pain et essayer d'acheter du pain complet.
    • Supprimer au maximum les produits transformés (cuisiner en fait). Si j'en avais trop : hop dans une barquette et au frigo ou congélateur pour plus tard.

    Ce que je n'ai pas fait même si  c'est souvent recommandé dans les programmes minceur.

    • Peser et noter tout ce que vous mangez (un peu chiant en fait même si c'est certainement efficace pour prendre conscience de ses erreurs et se corriger)
    • Cuire à la vapeur (contre mes principes religieux)
    • Supprimer l'huile et le beurre (je suis breton et ma grand mère est né italienne alors...)
    • Manger hyper-proteiné (pour devenir hyper-musclé comme un poulet ? bof)

    Bilan & après

    Le bilan du Challenge 10S 10K 100EPas de débat, le contrat initial est rempli. Maintenant reste à préparer l'avenir. Je compte lancer une V2 du Challenge avec les mêmes ingrédients (les 3 "tion" ;-)) mais un rythme forcément plus cool. Objectif perdre 5kg en 15 semaines pour stabiliser progressivement tout en se musclant et bien sur en préparant l'IM Nice.

    Ce que je retiens : l'alimentation est la clé. D'après les chiffres mon intense activité physique m'a fait perdre les 3/4. Cela veut dire que sans sport, et malgré les semaines "bof" j'aurais néanmoins perdu environ 2kg soit 1 par mois. Rythme grandement conseillé par les nutritionnistes. Le sport m'a donné un gros coup d’accélérateur mais n'aurais jamais suffit en S9 par exemple (+1,8kg malgré 8h de sudation !).

    Je n'ai pas assez de recul pour estimer l'efficacité de tel ou tel sport pour attaquer le gras. Je pense que cela va être le sujet de mon Challenge N°2 où, pour le réussir, je vais devoir aller taper dans les cellules adipeuses super accrochées. Si j'en crois tout ce qui se dit sur internet, il va me falloir renforcer nettement les entraînements fractionnés car le cardio tout simple ne suffira plus (à priori le corps s'habitue et "gère" pour garder les stocks "au cas ou"....quel con ce corps, faut lui dire que la chasse au mammouth laineux est terminée et que le Carrefour City en bas de chez moi est ouvert 6/7 jusqu'à 22H).

    Le Challenge V2 consiste à une poursuite de la perte de poids mais plus progressivement : 7kg en 13 semaines/ Ceci afin de passer sous les 80 histoire de vraiment virer le gras en trop et ainsi opérer à une stabilisation progressive. Histoire de blinder la motivation, je double la "prime de victoire" à 200E.

    Le bilan du Challenge 10S 10K 100E

    Tenté par ce type de Challenge ?

    Tout d'abord, la perte de 1kg par semaine sur 10 semaines doit être adaptée à chaque morphologie, histoire personnelle et habitudes sportives. Il se trouve que je perds plutôt facilement et que je partais d'assez haut, ce chiffre ne m'effrayait pas au regard de l'expérience précédente "Training Academy". Donc les variantes : 5kg/2 mois, 10kg 3mois, etc... sont possibles. Je pense néanmoins qu'il ne faut pas descendre sous les 1,5kg/mois pour garder le coté "coup de poing" de l'opération.

    N'étant ni médecin, ni nutritionniste, ni coach sportif je ne peux que vous conseiller de faire un bilan avant de vous lancer là dedans.

    Le bilan du Challenge 10S 10K 100ELa clé est la motivation car elle entraîne les deux autres. Tous les moyens sont bons : un défi sportif, l'envie de remettre une tenue devenue trop petite, un événement comme un mariage mais aussi les "menaces" sur la santé. Pour moi je me suis hyper motivé avec l'enjeu financier et le regard (support) des autres via la page Facebook et les discussions avec amis ou collègues. Ce coté "partage" compensait le fait que je devais me challenger seul pour l’alimentation et les séances de sport.A chacun de trouver sa motivation, à chacun de trouver les clés.

    Bon courage pour votre challenge et n'hésitez pas si vous avez des questions à les poster en commentaire.


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    Tri-Rrlais La Baule 2017 - CapgeminiDate : 16 septembre 2017


    Lieu : La Baule 
    Format : Tri-relais 500m/26km/6,4km

    Après le succès des éditions 2015 & 2016 (40 équipes puis 65), le service communication de Capgemini a décidé de prolonger cet événement en invitant 75 équipes sur le remblai Baulois.

    Avant course :

    Première chose à noter ce sera la 30ème édition du Triathlon de La Baule, nous aurons donc droit à une belle médaille commémorative digne d'une grande épreuve (et hop une breloque de plus dans la boite à merdier ;-)
    Coté Capgemini, on aura droit à l'habituel dîner d'avant course chez Cocoche (pas facile de trouver un resto capable d’accueillir  plus de 220 personnes).
    Sinon coté coéquipier je vais assurer la natation, Dominique le Vélo et Ronan la course. Ceci pour la 3eme édition.
    Pour dépanner une autre équipe je remplace leur cycliste au pied levé. Ce sera donc un.....Swim & Bike ? J'auris donc droit à un 2/3 de triathlon avec transition T1. Par contre il me faut arriver nettement avant le nageur de l'équipe 2 si je ne veux pas les freiner....mais bon, ils ne visent pas non plus le podium ;-)

    Le jour de la course :

    Malgré une météo plutôt pessimiste, et bien on va s'en sortir très très bien avec même du soleil et surtout pas de pluie avant le milieu de l'après midi.

    Les 75 équipes Cap vont se retrouver pour un petit déjeuner dans la tente officielle avant d'aller s'installer dans le parc bondé comme un train de banlieue à New Delhi. Ce sont plus de 2300 participants qui se pressent le long des rangées. Les 225 T-shirt violet "Capgemini" sont bien visibles..devant ceux d'Ernst & Young ;-)

    Natation

    Tri-Relais La Baule 2017 - CapgeminiPas bien compliqué, deux paquets de 350/400 nageurs vont faire un gros V inversé de 500m. Comme d'habitude je vais me caler sur le coté extérieur et, malgré le monde, je me retrouve assez vite à nager cool (merci la combinaison 3.8 :-)). Sortie à fond les ballons et remontée de tout le looooooong parc (on était sur la deuxième des biens 100 lignes). 

    Résultat natation : 17mn26s - 141eme sur 800 - 14eme sut 75 Capgemini

    Transition express...enfin bon, à mon rythme ;-). Je me rééquipe version vélo et, 15sec après mon OK voila le nageur équipe 2. Comme quoi nos niveaux respectifs étaient bien calibrés ;-)

    Vélo

    Tri-Relais La Baule 2017 - CapgeminiComme les 2 années précédentes, Dominique va envoyer du bois et remonter 30 places pour nous faire flirter avec le Top100.
    Quand à moi je me prépare à rentrer pour la 1ere fois dans la "HamsterDance" du relais La Baule avec ses *6 tours * ( 2*180° + 2 mini rond points à traverser). J'ai toujours pensé que 800 cyclistes aux niveaux plus qu'hétéroclites, à mon tour de voir cela de l'intérieur.
    Pas trop fan du drafting dans des conditions pareilles, le risque est ainsi réduit et je vais "sécuriser" mes 30 passages à la con. Ce qui ne va pas m'empêcher d'appuyer au max.
    Finalement c'est assez plaisant. On double (des VTT.... :-)), on se fait doubler par des costauds, ça dépote mais je ne le ferais pas en mode peloton. Ce qui est pourtant "la" solution pour performer sur ce parcours (no risk, no glory comme dirait l'autre).

    Résulat vélo Dominique : 42mn01s - 153eme / 800 - 13eme Cap et 30 places de gagnées au général
    Résultat bibi : 47mn38s - 411eme / 800 - 40eme Cap et 52 places de gagnées (bon, c'est vrai qu'en partant dans la 2eme moitié, il y a quand même plus d'équipes un peu branques qui font péter le VTC ;-)

    Course

    Ronan prend le relais pour les 6,4km où, comme chaque année le niveau est plutôt relevé, en tout cas dans le 1er tiers. Là aussi, il maintient les objectifs de l'équipe.

    Résultat course Ronan : 25mn28s  153eme/800 - 14eme Cap et 3 places de gagnées (c'est toujours cela)

    Résultat global : 1h24mn56s 108eme/800 et 6eme Cap

    On peut dire que l'on est homogène avec au général les places : 141/153/153 et pour Cap 14/13/13. Ce bel esprit d'équipe nous propulse à la 6ème place sur les 75 équipes présentes.

    La victoire revenant à l'équipe Nantaise en 1h13mn42s à une place du top 10


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