• Bonjour à tous et à toutes,

    Loin de moi la prétention de donner les clés magiques permettant de terminer la distance reine. Je crée cet article car j’ai le sentiment qu’énormément de personnes hésitent en pensant que ce n’est pas pour eux mais seulement pour des cinglés ou des super sportifs etc… Avec seulement un IM en poche (Vichy 2013), je veux juste livrer les 10 commandements  qui m’ont permis de terminer en bon état et en 12h30.

    Note : il n’y a pas vraiment d’ordre ni de priorité.

     

    Une course facile et de qualité tu choisiras

    C’est clair que faire péter l’Altriman ou Embrun comme bizuthage, on fait une croix dessus. Et pour les « intermédiaires » comme Nice, il faut bien réfléchir. Des parcours vélos et course plats vont réduire le risque de burn out. Pas trop plat néanmoins (Anvers, Floride..) car le rythme vélo peut du coup être usant. On a beau dire, les grosses épreuves sont certes chères mais on en a pour son argent. Il est fondamental pour moi que pour un tel défi on soient choyés. Cela va de la qualité de l’organisation aux transitions en « sacs » en passant par des ravitaillements nombreux et bien achalandés (le plus important). Je n’oblige pas à prendre une course labélisée IM ou Challenge, mais si ce n’est pas le cas vérifiez auprès des anciens participants que le niveau d’accompagnement est là.

    Un rythme global d'enrtrainement tu suivras
    Il existe des plans d’entrainements ou des bouquins qui vous donnent à la journée près le timing avec du qualitatif, du volume, des séances piscine, etc… Je me suis juste donné un objectif volume hebdomadaire de 10h pour les 3 premiers mois, puis 12h les 3 suivants puis 14h les deux derniers. C’est déjà compliqué de trouver du temps pour en plus se contraindre à un programme. Pour cela je me suis aidé de Runkeeper Elite, je conseille.

    La natation tu ne négligeras pas

    Certes c’est le « petit » morceau de l’IM avec seulement 10% de l’épreuve, certes il y a les combinaisons mais sortir de T1 déjà mort n’aide pas. Il faut donc 1) apprendre a nager efficacement, 2) faire quelques longues natations style 1h30/2h (idéalement en eau libre)  dans le mois qui précède l’épreuve. En plus la natation va vous muscler le haut du corps, et cela n'est pas inutile pour une bonne CAP.

    Quelques sorties longues…ça suffira2h à 2h30 de course ou plus de 5h de vélo sont pour moi des sorties longues. Sincèrement, même si c’est certainement mieux d’en faire plus, s’en coltiner 5/6 sur les deux derniers mois m’a largement suffit. Il faut juste apprendre au corps à encaisser le mode diesel.

    La performance tu mépriseras
    Eh oui, il vaut mieux être capable de courir 4h à 9km/h que de perfer à 15 sur un 10k. Là aussi le « spécifique » est certainement utile mais je n’en ai fait aucun. J’ai le sentiment que c’est superflu pour juste finir.

    Un objectif minimum tu te fixeras
    Ok, j’ai dit juste avant qu’il fallait mépriser le résultat mais je pense qu’il est bon de se donner une limite (pour moi c’était 13h30). Même s’il est possible de finir un IM en 16h (temps limite habituel, cela revient à faire 1h30 de nat + 15T1 + 7h30 vélo (24km/h) + 15T2 + 6h30 marathon (6.5km/h)…cela fait une très grosse journée et même si les arrivées de nuit donne un petit coté mythique, marcher (vite) pendant 6h30, très peu pour moi. Pour fixer cet objectif prenez votre temps natation entrainement, votre temps vélo "classique" (le jour j vous allez surperformer avec les ravitos et l'équipement light). Par contre ajoutez 15% à votre moyenne sur jogging long ;-) et hop, vous voila avec une estimation correcte de votre temps global

    La diététique tu idolâtreras



    Super méga important, la bouffe et l’hydratation. Avant (h-72) avec malto obligatoire et gatosport le matin. Pendant bien sur avec la sacro sainte gorgée toutes les 5mn sur le vélo dès les premiers coups de pédale.

    Ton équipement tu chériras
    Réviser son vélo et tester toutes ses tenues sur des sorties longues est le minimum syndical. Et même si vous vouez un culte à votre trifonction chérie, rien ne vaut une tenue 100% vélo et une tenue 100% course (bon je vous fais grâce des shorts « voilettes » et des débardeurs atroces des purs coureurs). Un petit plus également : les bas de compressions bien utile dans ces efforts longs.

    Un groupe du rejoindras
    Même si vous n’avez pas les mêmes objectifs et plans d’entrainements, le groupe motive et rends l’abandon impossible (du moins avant la course). Qui plus est vous pouvez optimiser vos déplacements et cela rends le WE plus agréable.

    Sur un Half tu te testeras
    Pas indispensable physiquement mais pour moi pierre angulaire du "je peux le faire". Faire un Half pour se tester avant le défi un an avant, voire lors de la phase de préparation pour valider que tout va bien (au moins 2 mois avant l'épreuve) 

    NB: pour éclairer le titre du post, j'ai commencé à 100kg et 1,83m le 1er janvier pour courir la course à environ 90kg le 01/09 


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  • Le hasard des rangements dans mon PC surchargé de fichiers m'a fait tomber sur un tableau Excel "Historique" contenant les charges "sport" sur les années 2002 à 2007. J'avais pour l'instant les stats détaillées entre 2008 et 2012, je n'ai pas pu résister à consolider le tout.

     Nombre d'heures par an et par activité

    On a un minimum de 109 heures (environ 2h par semaine tout de même) alors que le max flirte avec les 270 heures (plus de 5h/semaine)

     

    Le graphique général (en 3D attention les yeux ;-))

    Une trés belle notion de vague pluri annuelle ;-)

    Puis, l'évolution pas sport qui montre l'explosion du vélo depuis ces dernières années.

    Et pour finir le méga tableau des heures/semaines !

    Lecture : traits super fin = relevé H/S, traits gras = moyenne sur 3 semaines, méga trait rouge = moyenne sur les 12 années

    On y voit la nette progression de 2012 (Effet "Half") et le trés bon départ de 2013 (Effet "Ironman"). On peut également visualiser que les débuts et fins d'année ont été homogènes alors que la période "Printemps Eté" a de grandes variabilités (surement dues aux motivations du moment).

    Synthèse

    Globalement, une moyenne quasi plate oscillant entre 2,5 et 4,5 heures par semaine (moyenne globale : 3,5h soit 30mn d'exercice par jour comme le demande le ministère de la santé, pas fait exprès mais bien vu) mais de trés grandes variabilités selon les périodes et surtout les années (2 années noires en 2004/2005). Avec, ce qui est motivant, une progression globale et l'année 2012 "reccord"

    Sur la même période mon poids a oscillé entre 105 et 92kg (moyenne autour de 97/98, ce qui est le poids actuel. Pour 1,83m je précise). Il faut vraiment un gros appétit pour maintenir une telle masse malgré cette activité sportive récurente. Cela fait réfléchir à sa mauvase alimentation. Ce n'est pas vraiment une surprise mais tout de même.


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  • Un constat, la course à pied est totalement liée à la notion de distance. La quasi-totalité des coureurs raisonnent en distance (j’étais pas en forme, je me suis juste couru 12km)  ou, à la rigueur, en temps… accolé à une distance (j’ai fait 45mn… aux 10km). Alors mis à part Forrest Gump et quelques autres runners mystiques, on a tous en tête les distances courues à la sueur de nos fronts (sauf à avoir le bandeau de Bjorn Borg).

    Du coup, on calcule tous (et tout) ! Quel que soit le parcours réalisé, on veut absolument quantifier la distance : combien de tour de pistes ? Combien de tours d’hippodrome ? Au fait, il a quelle longueur ? Et à l’intérieur ou l’extérieur ?  Ahhhh je suis content de mon petit parcours, en plus il fait pile 10km ;-) etc., etc.…

    Je suis bien sur à fond dans cette logique. Depuis toujours je me motive beaucoup plus sur la base de la distance parcourue plus que du temps ; et la vitesse moyenne n’en parlons pas. Quelques exemples depuis 25ans qui me confirment cette maniaquerie tant partagée :

    • Quand j’ai commencé à courir je me motivais à coup de tour de mon pâté de campagne (oui, il y avait plus de champs que de maisons !). 1900m environ aux dires du compteur de la 305 de mes parents.
    • Puis ce fut le tour du 7eme arrondissement lors des études (8km mesuré sur un plan de Paris avec mon double décimètre) et les X tours du Jardin du Luxembourg (attention, soyons précis, tour le plus large ? ou en coupant les pointes ?).
    • De retour à Nantes, les 1500m de l’hippodrome (extérieur ? non… intérieur) et les A/.R le long de l’Erdre au fil des ponts (j’avais même demandé à un ami de mesurer les différents « inter ponts » à l’aide de son VTT. Verdict : 50 otages-Jonelière = 5km).
    • Arrivé à Rennes, ce fut le tour du Thabor (1550m), des Gayeules aux parcours bien plus sournois (je n’ai jamais réussi à en suivre un complètement) ou ceux du Triathlon de Cesson (est ce bien 3km ?).
    • Et puis mes nombreux déplacements professionnels m’ont amené à arpenter le bitume un peu partout sans autre repère que mon temps de course (sauf l’hippodrome de Caen (3km de grand tour) et la piste d’athlétisme de Montreuil (400 mais c’est un peu chiant de compter les tours…)). Alors parfois il m’arrivait de reconstituer le parcours sur Routeyou.com histoire de tracer les Kms parcourus.

    Et enfin la lumière est arrivée avec les fonctions GPS de mon Iphone adoré. Armé de la bonne APPS, le parcours était catalogué, mesuré, répertorié. Le bonheur ! Du coup il n’était plus nécessaire de s’astreindre à un parcours identifié pour quantifier les kms. Apple me les apportait sur un plateau. Bon certes il y a parfois des loupés comme ce jogging matinal à Brest où ma vitesse moyenne de 24km/h alors que je traversais parfois le port à la nage voire passait à travers des immeubles entiers m’a transformé en runner de l’extrême ! Mais globalement cela va et mis à part des calculs altimétriques parfois décalé (lors de ma dernière course à Angers, j’ai parcouru 12km d’un parcours plat comme la main mais le long de la rivière et donc quelques mètres au dessus. Verdict Runkeeper : 115m de dénivelé positif ! Ah ? Je n'ai pas remarqué mes plongeons réguliers dans la Maine ;-)

    En complément on peut ajouter le suivi audio tous les Kms voire des programmes de fractionné ou autre (bon, pas encore le sergent chef des marines qui te gueule dessus mais cela viendra peut être avec la version « Commando »).

     

    Bon, j’exagère, il y a bien sur parmi nous des coureurs rebelles qui partent eu hasard des croisements de chemins et font voguer leurs foulées sans autre objectif que la plénitude absolue d’un nouvel age réminiscent. Et moi-même si j’oublie mon Iphone, je serais des leurs…..et je retournerai sur routeyou pour mesurer mes maigres perfs ;-)


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  • Après 7 ans de triathlon et 31 courses dont :

    • 1er découverte en septembre 2005
    • 1er Courte Distance en 2007
    • 1er Half Ironman en 2012

    Je me décide enfin à courir la distance mythique : L'Ironman !

    Ce sera sur le challenge Vichy le 01/09/13 !

    Le site de l'épreuve : http://www.challengevichy.com 

    La page "dédiée" du blog : cliquer ici


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  • La décision de courir un Half Ironman

    Après m’être inscrit successivement aux Tri-Breizh de 2008, 2009 et 2010. Pour autant d’abandons environ 2 mois avant l’épreuve par manque de motivation/entrainement, je finissais par désespérer de me lancer sur la moyenne distance qui n’a de moyenne à mes yeux que le nom.  D’ailleurs pour l’anecdote, alors que les éditions de 2008 à 2010 se sont déroulées sous un soleil radieux, les suivantes (donc sans ma « préinscription ») ont vu les éléments se déchainer…mais je m’égare ;-) )

    En juillet 2011 la veille du Triathlon de Paris, lors d’un repas d’avant course avec 3 collègues de Capgemini Triathlon (Mael, Taha et Laurent),  l’idée est lancée : pourquoi pas un Half en 2012 ? Je saute bien évidemment sur l’occasion, me disant que cette fois ci l’engagement « moral » m’empêchera de renoncer (et ce sera le cas). L’idée fait son chemin et en octobre novembre je commence à prospecter les épreuves potentielles avec comme exigences :

    • Parcours plutôt facile (pas trop le Half-Altriman…)
    • Inscription  sans contraintes fortes de réactivité (exit le Tri-Breizh rempli en 20mn)
    • Logistique et coûts raisonnables (on oublie le 70.3 de Barcelone)
    • Plutôt au début de l’été
    • Pas trop loin de Rennes/Paris/Nantes

    Et, je ne sais plus comment, j’apprends l’organisation d’une nouvelle épreuve proche du Mans fin juin. Banco ! On avait bien sur une petite appréhension de la « 1ère édition ». Les triathlètes seront-ils au rendez vous ? L’organisation à la hauteur ? Risque-t- elle d’être annulée 2 mois avant faute de sponsors ?... En bref pas mal d’inquiétudes que l’on a vite balayées !

    Le « CAPMAN » était né avec au moins 3 inscrits (moi, Laurent et Taha). Après moult affichages et mail, on est monté à 15 participants potentiels pour ensuite redescendre à 12 une fois le calendrier calé. Cela fait déjà un petit groupe sympa.

    Inscriptions dés décembre (l’épreuve aux 350 places sera complète en février juste avant l’augmentation de tarif) + réservation de nos mobile homes. Comme on dit dans ces cas là « yapluka ! ». 

    La préparation : le 1er trimestre

    Super motivé par l’échéance de fin juin, je m’étais concocté un programme aux petits oignons avec une phase de perte de poids et de longues sorties vélo en janvier/février/mars. Objectif : passer de 105Kg à 90Kg. Suivi d’un travail plus spécifique + épreuve de « rodage » (Sprint Cesson et CD Trégastel) en avril/mail/juin.

    Bon…. Comment dire.. Ce ne fut pas tout à fait cela. Arrivant à peine à 4h de sport par semaine en janvier/février (malgré une semaine ambiance  « course à pied polaire » avec 70km courus à Troyes entre 0° et -10°C), et surtout toujours aussi gourmand… la balance ne bouge pas trop et restait scotchée autour de 104Kg. Gros problème, les longues sorties vélo sont aux abonnées absentes. Or on m’a bien dit : pour finir un Half, il faut faire de grosses sorties ! sinon, tu commences le semi entamé et là…là…(roulement de tambour).. Ce n’est plus la peine d’y croire, tu termineras forcément en vrac !

    Heureusement le mois de mars + début avril fuent exceptionnels coté météo me permettant d’enchainer les sorties vélo (35h sur 7 semaines). Certes pas super longues, mais c’est déjà cela. Malgré ces nombreux kilomètres à pédaler, j’oscillais toujours autour de 104/105kg….

    Au final, une préparation 1er trimestre pas vraiment en ligne avec les objectifs et je voyais approcher la date fatidique. C’est généralement à cette période que je jetais l’éponge…. Mais là, en tant que GO de l’évènement, hors de question !

    Le déclic : voyage en Tunisie

    Début mai nous avons passé 2 semaines sous le soleil de Hammamet. Là je me suis dit qu’à 45 jours de l’épreuve, il fallait prendre le taureau par les cornes. Les conditions étaient réunies pour une prise en main plus que sérieuse : une restauration de qualité avec des légumes succulents facilitant un régime équilibré + une piscine « sportive » à disposition et, bien sur, du temps !

    Pour me motiver, je commence à suivre ma courbe de poids tout en comptant les jours de régime « réussi » sur Iphone. 1h de natation par jour+ quelques joggings « costauds » autour de 15km entre les mégas hôtels de Yasmine, la confiance revenait. Mais tout de même, je ne me voyais pas finir le Half avec un poids au dessus de 90Kg (je mesure 1,84m). Descendu à 100 à la fin du séjour, l’objectif du dernier mois était donc de perdre 10kg mais surtout de manger sévère du « long » à vélo et à pied.

    Un finish tout en puissance

    De retour ne France, il me restait pile 5 semaines pour réussir. La perte de poids bien enclenchée (98Kg) et un agenda pas trop chargé. Je vais me motiver un max pour aligner les kms à vélo et à pied. L’essentiel pour moi, se rassurer sur les distances prises une par une. OK pour la natation, reste le vélo et la course. Au final je vais courir deux semis en autonomie et faire deux « grosses » sorties vélo (75 puis 100km). En // bien sur de séances plus courtes et bien sur d’une attention de tous les instants sur la bouffe (noooooon pas approcher Ms&Ms…).

    Ces efforts volumineux (environ 12h/semaine en moyenne) vont payer. Mon poids descend à 93kg et je me rassure quand à ma « caisse ». Reste à voir quand même ce que cela donnera en enchainant les trois sports sur plus de 6h….

    Au final, cela donnera de janvier à juin:

    • Environ 2000 Km de vélo
    • Un peu mois de 500km de course à pied
    • Une trentaine d’heures de piscine (merci la Tunisie ;-))

    Toute dernière ligne droite

    Un minimum de relâchement les 3 jours précédant la course et surtout la fameuse « surhydratation » de malt dextrine.

    Il ne reste plus qu’à préparer son matériel (chambres à air de secours, pompe, boissons énergétiques, barres, etc…). J’achète même en dernière minute des manchons de compression. On dit souvent qu’il ne faut jamais tester en course un équipement….. Et bien ce sera le cas pour moi. Mais comme on m’a également dit que cela ne pouvait que faire du bien… non problème, euh… c’est le vendeur de manchons qui m’a dit cela… un peu orienté comme conseil non ?

    La veille je retrouve Laurent à Mansigné dans le superbe camping sur le site de la course. Complètement stressé car, contrairement à moi, il a loupé la case « régime » et certes a fait quelques boucles à Longchamps en mode « hamster » mais seulement 1200 km sur 2012… Son angoisse : abandonner à la fin du vélo ! En plus son pote Taha lui aussi bizuth sur le format a du déclarer forfait pour cause d’angine de dernière minute.

    Format longue distance oblige, le GOACNL (Gentil Organisateur A Coupe Nuque Longue) offrait la pasta party samedi soir. Pasta party précédée d’un briefing de course où, dans un gymnase, une multitude de triathlètes aux couleurs de leur club et plutôt affutés écoutaient religieusement la parole du grand maître en avalant leur coquillettes / jambon (retour en primaire :-) ).

    Briefing dans une ambiance bon enfant et démontrant la très bonne préparation de l’épreuve. Certes le GOACNL stressait un peu car la météo de samedi 20h nous promettait un temps merdique. Pas le déchainement des enfers mais suffisamment de vent et de pluie pour gâcher l’ambiance. On y apprend le fonctionnement de la transition «mode Ironman » avec les sacs. Et bien sur on récupère son dossard mais pas le fameux T-shirt Finisher…. Logique, il ne sera obtenu que si on termine… où si on décède car il est accordé à titre posthume.

    Pour être au plus près de l’évènement, de nombreux participants se sont retrouvés dans le camping « A-tout vert ». Les mobile-homes de ce 

    dernier étaient du coup couverts de vélos tous plus beaux les uns que les autres (ci contre celui de Laurent avec mon vélo chéri.

    Le soir, ma première pasta party m’a clairement un peu déçu. En fait, je ne sais pas trop à quoi je devais m’attendre. J’imaginais une grosse ambiance et des énormes casseroles débordant de tagliatelles… Première déception, ce sera des coquillettes (ok, c’est du détail…). Vous vous souvenez..coquillettes-jambon = menu pour enfant, hein ? Et bien, c’était un peu cela. En fait c’était beaucoup trop calme (je m’attendais à une grosse ambiance) mais c’est la 1ère édition, laissons les se chauffer ;-)

    La fin de soirée sera dédiée à la préparation des fameux sacs de transitions ainsi que des boissons énergétiques + barres et gels. Objectif : ne rien oublier dans l’excitation du départ demain matin.

     

    Le matin

    Après une nuit tranquille dans le mobile home.. Le réveil me ramène à la dure réalité, il faut y aller ! Pour l’instant le temps est plutôt clément et il y a même du soleil. Le départ étant donné à 11h, on a vraiment le temps de sortir de la couette mais dés 8h je suis déjà devant mon super « Gatosport » et un bol de thé (quand je vous disais que j’ai fait super gaffe à la diététique ;-)).

    Tout étant préparé de la veille, il ne me reste qu’à enfiler ma tenue de futur Finisher avec tri-fonction,  chaussettes de compression (acheté une semaine avant…. Pas super top pour qualifier le matos mais on m’a dit que c’était sans danger. Pour simplifier, aucun risque de nuire !).

    Je retrouve Laurent fébrile puis Maxime et Philippe qui débarquent direct de Paris. Bon allez les gars, il faut y aller maintenant. Dépôt du sac rouge (affaires de Running) avant de se changer dans la tente de transition (grand luxe) pour enfin déposer le sac noir (affaires de vélo). On est prêts en tenue d’otarie.

    La natation

    Le parcours natation est constitué d’une grande boucle de 1900m dans le lac de Mansigné. Les organisateurs, galanterie oblige, vont faire partir la vingtaine de féminine 10mn avant le reste de la meute. Après un dernier encouragement, on se retrouve tous dans l’eau pour faire quelques mouvements de crawl et sentir la vase du fond s’infiltrer entre nos doigts de pieds ;-). Avec 20°C au compteur et une clarté…correcte (on est dans un lac tout de même), les conditions de nage s’annoncent bien.

    Le départ est un peu bordelique mais bon enfant. Alors que je ne suis pas un mauvais nageur, je décide de me la jouer super cool en partant derrière histoire de finir la 1ère phase de mon premier Half dans les meilleures conditions. Mais l’esprit de compétition revient vite, et je me retrouve rapidement au beau milieu de la meute de harengs. Nous ne sommes que 350 mais cela frotte un petit peu tout de même. Pas pour longtemps heureusement car les nageurs vont à la fois se répartir en largeur et surtout en longueur. Méconnaissant le parcours, j’ai eu un petit moment d’angoisse sur la longueur de la nage. Je croyais en effet que le « bout » était carré et donc avec deux bouées à virer. En fait il était « pointu » donc une seule bouée, la suivante étant beaucoup plus loin….

    L’arche de sortie arrive enfin, ce n’est pas trop tôt mais je ne regrette pas mes heures passées dans la piscine de l’hotel en Tunisie car je me sens vraiment frais. Aidé par les bénévoles, les nageurs s’extirpent du lac pour filer vers la tente de transition environ 300m plus loin.

    Résultat Natation : 37mn10sec (chrono à l’entrée de la tente) – 184ème soit juste après la 1ere moitié et 7ème Capgemini. Normal.

    La transition T1

    Juste après avoir récupéré son sac noir (attention à ne pas tromper de N°) et trouvé une chaise, je prends vraiment mon temps pour la transition (l’esprit de compétition disparait ;-)). Ce mode de transition façon « Ironman » est vraiment sympa et plus cool que la transition classique dans le parc. On se gène moins et malgré l’agitation, on reste zen. Pas de chaussures sur les pédales comme les pros, je ne me suis pas entrainé et cela ferait con de se péter la clavicule au départ du vélo.

     Résultat T1 : 07mn10sec – (pour comparaison, les meilleurs des transitions ont mis à peine plus de 2mn…)

    Le vélo

    Constitué de 3 boucles de 30km le parcours nous ramène deux fois devant le public en délire (mmhhhh) avant de rejoindre l’écurie. Un des critères de choix de Mansigné était « On veut un parcours plat ! ». La campagne Mancelle n’étant pas réputée pour ses cols hors catégories + un dénivelé de la boucle via Garmin mis à disposition par les organisateurs ont suffit à nous rassurer. On avait tout de même 168m de dénivelé par tour mais bon… cela fait seulement du 1,5% sur la moitié du parcours. Donc pas d’angoisse.

    Alors effectivement c’est tranquille mais point de plat, seulement une succession de petites montées/petites descentes ponctuées d’une dizaine de croisement à 90° histoire de peaufiner ses relances. Un léger vent rejoint l’aventure (il montera progressivement sans jamais être violent). De plus, la première partie est plutôt en montée et avec le vent de face. Résultat, après 5km je plafonne à 25-26km/h de moyenne. Pas extraordinaire mais après tout, je m’étais fait une raison. Heureusement la suite me redonnera confiance car au fil des kilomètres mon compteur montait..Montait…jusqu’à environ un bon 30 de moyenne. J’étais super content et fier en prenant ma position aéro dans les descentes et faux plats. Certes je continuais à me faire déposer mais à chaque fois qu’un gugusse super affuté en vélo de contre la montre  me dépassait… et bien j’avais le plaisir de me dire « ahh celui là, je l’ai bien fumé en natation ! ».  Il m’arrivait également de dépasser quelques cyclistes. Bon pas beaucoup et la plupart me reprenait ensuite sauf.. Les dernières filles que j’ai rattrapées (ehhh oui, bon, ce n’était pas Chrissie Wellington non plus).

    Une priorité pendant le vélo, boire et s’alimenter ! Le temps est couvert et aucune chaleur de subie, donc pas de problème de déshydratation mais il faut préparer le semi à venir. Je m’oblige donc à boire une bonne gorgée toutes les 10mn et à manger un tiers de barre énergétique tous les 15km.  J’ai mon compteur bien sur mais les organisateurs ont mis en place des panneaux tous les 5km. Très pro !

    A la fin du premier tour, je disposais encore d’un bidon entier + une fin du premier. Donc pas de ravitaillement, on verra cela plus tard. La moyenne était proche de 30km/h au premier tour, cool ! Avant la course, j’étais persuadé de me faire prendre un tour par la tête de course (logique avec 3 boucles et une natation « longue »). Reste à savoir quand ? Et surtout combien de gars bien pêchus vont me doubler. Je passe la mi course, toujours pas doublé, normal me direz vous… La jonction s’est faite vers le 55ème kilomètre quand la moto officielle a précédé le souffle caractéristique de la roue lenticulaire du leader. Leader qui va me laisser sur le coté comme si je n’existais pas ;-). Pourtant à un bon rythme dans un faux plat descendant autour de 40km/h et les mains sur le prolongateur je n’ai rien pu faire devant le missile lancé à au moins 50km/h.

    Et voila la fin du 2ème tour qui me libérera des « fumeurs » de la tête de course. Juste assez pour que le 2ème de la course me dépose à son tour. Au final ce seront donc seulement 2 coureurs qui me mettront 30km dans la vue soit beaucoup moins que je ne me l’imaginais, cela me monte le moral d’un cran supplémentaire.

    Deuxième nouveauté de ce triathlon après la « tente de transition » : le ravitaillement vélo. Bon ce n’est pas celui du tour de France où les coureurs vont carrément récupérer une sacoche avec un repas complet mais cela donne un parfum « longue distance » bien sympa.  Avant la course je m’étais dis que j’allais m’arrêter, me poser, faire le plein etc… mais la grande bâche installée par les organisateurs pour récupérer les bidons lancés par les participants m’a persuadé d’un ravitaillement « à la volée ». Ravitaillement réussi en Hydrixir et c’est parti pour la dernière boucle tour.

    Un dernier tour identique aux précédents, mais je commençais déjà à voir s’approcher la transition T2 avec une mini inquiétude sur mon état de forme au départ du semi.

    Résultat vélo : 03h03mn27sec  – 253ème, chute de 78 places et 7ème Capgemini. Habituel descente en vélo mais je suis super content de ma moyenne à peine sous les 30km/h.

    Transition T2

    Beaucoup plus tranquille que la T1 et sur la même logique « Sac + tente », je décide de la jouer super cool. Bon, je ne vais pas me priver de faire une petite arrivée « à la triathlète » en sortant les pieds des chaussures lors des 200 derniers mètres. Par contre, une fois le pied à terre, on reste cool. Le parc est plutôt rempli mais il reste quand même ici ou là des emplacements vides.

    Enfilage des runnings et prise de 2 gels « coup de fouets » avant de se lancer sur la grande inconnue de la journée : le semi marathon !

    Résultat T2 : 05mn40sec – et dernier Capgemini (je vous disais bien que j’allais prendre mon temps)

     

    La course à pied

    Au programme 4 boucles constituées d’un tour du plan d’eau complété d’une visite touristique à l’intérieur du camping pour atteindre les fameux 5km. A chaque final on aura droit au précieux collier libérateur. Sur le parcours, 2 ravitaillement permettent de s’hydrater/alimente très régulièrement. Comme lors de la partie vélo, les organisateurs ont eu la bonne idée de disposer des panneaux tous les kms, super pratique pour évaluer et caler son rythme. Ces précieuses indications vont me rassurer sur ma vitesse qui se situe au dessus des 10km/h malgré les arrêts aux stands remplis de sympathiques bénévoles. La forme et la motivation sont bien là ! Je commence à me dire que cela va le faire et estime terminer le semi marathon de 20km en 2h environ.

    Reste à ne pas craquer lors des trois passages successifs devant l’arrivée. C’est ce qui inquiète le plus Laurent.

    Au fil des tours je me ferais régulièrement dépasser par des coureurs plus colliétisés que moi. C’est le jeu ma pauvre Lucette ! Je vais utiliser le 1er gel « coup de fouet » au début du 3ème tour histoire d’assurer le finish alors que le temps devient de plus en plus menaçant. La fin du 3ème tour et l’obtention du dernier collier scelleront quasiment la réussite de ce premier Half Ironman, je me vois mal faire demi tour dorénavant.  Le dernier tour commencé par l’absorption de mon 2ème gel « coup de fouet » sera un peu plus difficile, la pluie commence à tomber en légère bruine et je me mets à alterner marche et course. Alexandre de Capgemini me rejoint… dans son 2ème tour, il lui reste donc environ 13km.dur. On en profite pour se motiver dans notre footing/marche alors que l’écurie s’approche. Arrivé à la fameuse « patte d’oie » séparant le Paradis du Purgatoire, une dernière tape sur le dos et je m’élance vers le sprint final. Apercevant un concurrent juste derrière moi, j’hausse un peu le rythme histoire de ne pas me faire griller. Bien m’en a pris car, même si le vil poursuivant allongé sa foulée pour me griller sur la ligne (on ne participe pas à une compétition pour rien ;-) ), et bien en approchant de la ligne je saute de joie en voyant le gros compteur lumineux afficher 5h59mn et 30sec, un dernier coup de collier et non seulement je serais Finisher mais en plus sous les 6h (Temps de référence en Half Ironman pour moi dorénavant).

    Certes après un bon vélo à peine au dessus de 3h et une course certainement pas au-delà de 2h15 malgré la marche du dernier tour, en y ajoutant la natation et les longues transitions, je pensais bien être autour de 6h15/6h20 mais cette « performance » toute relative me ravit alors que la pluie encore hésitante se confirme (cela ne va pas être facile pour les 50 derniers).

    Résultat course : 02h06mn00sec  – 289ème, chute de 22 places et 8ème Capgemini.

    Résultat global : 05h59mn41sec  – 277ème  sur 320 finishers et 7ème Capgemini.

    Conclusion

    Après un ravitaillement bien mérité et l’obtention de mon superbe T-shirt Finisher « ExtreMansigné » Adidas 100% DDE (orange fluo et comme cela ne suffisait pas, les 3 bandes Adidas sur le coté sont jaune super fluo). Au moins si je fais un running de nuit cet été à Saint Jean de Luz, on me verra !

    Il ne reste plus qu’à récupérer mes deux sacs de transition et mon précieux vélo avant de me diriger tranquillement vers le mobile-home. Sur la route je vais croiser Laurent qui termine son deuxième tour tranquille, il a la forme et la motivation pour aller au bout à son rythme (il terminera en 7h54, 6mn avant le temps limite).

    Pour conclure, je suis très content d’avoir participé et réussi mon premier Half Ironman. Malgré une préparation de dernière minute (cf. graphique ci desous : heures d'entrainement par mois)

     

    Les photos (généralistes) :

     

    Et même une vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=jHc6tQ6mXDI


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  • Depuis bientôt 4 ans, je renseigne un tableau Excel chaque semaine avec mes "exercices physiques" (bon rassurez vous, je ne considère pas le lever du lit comme une séance d'abdos). L'objectif étant le triathlon, je réparti les efforts en 4 : natation, vélo, course et autres (muscu, cardio, squash, pétanque...ah non, pas pétanque).

    Du coup je me suis dit que j'allais regarder un petit peu dans le rétro sur cett longue période de 4 ans.

    Première constatation : le volume global de 784.5 heures correspond environ à 16h/mois, 3h45 par semaine et un chouye plus d'une 1/2h par jour (soit pile poil les recommandations du minstère de la santé ;-)

    Répartition générale :

    Le vélo se taille la part belle avec 43%. Assez logique car les sorties peuvent être assez longue et j'inclue dans mon tableau le "vélotaf" (trajet pour aller bosser qui est d'un peu plus de 3km....eh oui, je préserve la nature tout en dépensant quelques calories moi). Sur le graphique suivant on remarquera même que c'est un phénomèe en expansion avec des valeurs augmentant au fil des ans (même si les valeurs 2012 sont à prendre avec des pincettes).

     

    Evolution au fil des ans :

    Le graphique ci dessous montre assez bien la notion de "montagnes russes" de mon activité physique alternant les pics (traits pointillés oranges) et les creux (traits pleins bleus). Fonctionnant il est vrai pas mal par objectifs, j'ai de manière récurente eu des coups de mous en octobre (08,09 et dans une moindre mesure 11). Alors que le printemps est synonyme pôur moi de renouveau (pic tous les ans autour de 03/04). Une exception tout de même à ce rythme biologique limite végétal, le moi de juin/juillet 10 qui, à priori, a été synonyme de glandouille totale (12h en tout ! non ? si ! rhooo !).

    Natation :

    Pics en été et dans la phase de préparation... logique. On assiste néanmoins à une baisse continue des heures de natation... à surveiller.

    Vélo :

    Comme vu précédement, contante progression et surtout plus de "vrai" creux (aidé i lest vrai par le vélotaf)

    Course :

    Difficile d'analyser des creux correspondant aux coupures (autour de novembre) mais une certaine constance est à noter.


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  • Cela fait un moment que cela me trotte dans la tête : s'équiper d'un fixie.

    Bon mais en acheter un neuf coute environ 600 E alors est ce bien raisonnable pour juste se la péter "banchouille" ?

    J'ai en effet un bon vélo de ville bien costaud pour aller au taf et bien sur mon cher Giant pour la route. Pas de VTT certes mais cela ne me manque pas et ce n'est certainement pas un fixie qui me permettra d'aller rouler dans la boue (même si, contrairement à la chanson, cela ne me gêne pas).

    Mais bon, le mythe des coursiers New-Yorkais, le coté super stylé de ces bestioles et, ne l'oublions pas, l'intérêt indénaible du pédalage en fixie pour l'entrainement ! (hum...).

    Du coup, je ne suis pas loin de craquer pour un joli fixie tout coloré.

    Surtout que je viens de récupérer l'antique Peugeot de mon grand père. Vous vous souvenez ? Celui sur lequel j'ai couru mon premier triathlon à La Baule en 2005. Il était déja totalement rincé, son état n'a pas bougé ;-). Et puis le cadre a l'air correct, ce qui est tout de même l'essentiel dans mon projet.

    Reste à acheter une roue flip/flop (un coté fixie pour avoir peur, un coté roue libre histoire de freiner ;-)) et surtout prier pour que tout se démonte correctement.

    Après il ne me restera plus qu'à m'acheter une tenue "total style" et surtout m'entainer en mode hamster pour briller sur le minidrome de Red Bull !

     

     


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  • Après midi grisonnante mais objectif Mansigné dans 6 mois.Plus d'hésitations, il faut faire péter la sortie de 50km (bon d'accord, ce n'est pas suffisant... mais c'est déja cela).Par une sorte de prémonition, je prends mon portefeuille mais bizarrement pas de kway (vous savez le truc à la Dany Boon qui reste droit quand on tourne la tête. mais là avec le casque c'est pire !).

    Bon me voila parti pour la sortie sur mon fidèle destrier rouge et noir. Iphone vissé aux oreilles dans la petite sacoche de cadre, les musiques déroulent en mode aléatoire. Cela donne parfois des séries assez bizarres ou "Petit papa Noël" succède à "Hells Bells" avant d'enchainer sur la 9eme de Brahms (ça existe ça ?) ou le dernier Lady Gaga.

    Après 15km, voila que la pluie s'en mêle... aie, mon petit coeur ne fait qu'un tour en pensant à mon joujou chéri en danger. Vite, l'entourer de plastique ! (je parle de l'Iphone au cas où certains auraient l'esprit un peu tordu).

    Passsant devant un papy bricoleur concentré à bricoler (logique !) son portail, je pile pour lui demander un sac Carrefour afin de protéger mon phophone. Pas de pb, et 3mn plus tard me voila de nouveau pédalant allégrement sous une pluie qui devient de plus en plus nette (aie...). Alors que je me demandais si la sortie de 50km n'allais pas se raccourcir brutalement, soudain c'est le drame avec une crevaison innatendue. Heureusement au milieu d'un micro bled (Chasné sur Illet). un peu calme en semaine à 15h certes mais au moins je peux m'abriter dans une station service d'un autre age (style avec des vieilles pubs Castrol et des pompes à l'ancienne). Station fermée, d'ailleurs est elle jamaisouverte ? je me demande toujours comment ces petites stations de campagne fonctionnent toujours, mais c'est un autre débat.

    J'ai crevé, certes mais pas de problème, j'ai une super pompe "anti crevaison", je vais enfin tester le système pseudo protecteur que je n'arrête pas de conseiller. Le super truc qui m'a permis de me débartrasser de la sacoche moche avec outils et chambre à air sous la selle.

    Bon... je commence à essayer de visser l'espèce de tuyau sur la valve, pas évident... puis j'enclenche ma grenade de cycliste. J'imaginais que cela allait pulser à mort en envoyant une mousse sous pression dans ma pauvre chambre  à air meurtrie... Que nenni, une espèce de mousse blancharde avance péniblement dans le tube transparent et là, premiere merdouille, la mousse s'échappe sur les cotés.. tout en appuyant à fond sur le bouton, j'essaie de colmater le tout pour envoyer la mousse vers la roue sans grand succès.

    Peine perdue, j'ai l'impression que la bombe en question est HS...en fait c'est un peu comme les extincteurs qui ne sont plus valables quand le feu vous dévore les petons.. Mais au moins, ces derniers sont vérifiés par un gugusse qui appose réguilièrement son tampon sur le petit papier du sauveteur d'acier rouge. Tandis que mon sauveteur à moi.... pas vraiment controlé.. et à prirori totalement out.

    Du coup me voila avec les mains poisseuses, à peine protégé par le toit de ma mini station service dans mon mini bled, la loose !  Pas grave, à 10m, il y a de la lumière.. de la vie, enfin un café PMU en fait. J'entre et tombe sur un serveur mi abruti mi connard (un peu comme celui de "Bref") et propose aux deux jeunes glandeurs au fond du bar de me ramener à Rennes pour 20E (honnête non ? c'est à 15km).Seule réponse d'un des deux abrutis : "Ben non, on habite Chasné sur Illet". Il n'ont pas du comprendre que c'était un service contre rétribution.... Comme quoi l'alcool fait des ravages dans les campagnes. Bon passons, un petit coup d'Iphone et je me rabats sur une compagnie locale de Taxi. Plus habitué aux transports de papy vers l'hôpital de Rennes (Merci la Sécu), un chauffeur sympa (si ! ça existe) me récupère et me ramène à la maison.

    Au final cela m'aura couté 30E (moins que je ne pensais) et surtout m'aura dégouté de l'utilisation des bombes miracles. Résultat, je ressors ma vieille sacoche de selle que je rempli d'une chambre à air, outils, répare chaine etc..J'y mets même un peit plan du coin et 20E au cas ou je voudrais me payer un café (bon peut être pas chez le connard du PMU cité ci-dessus). Petit système pour accrocher la mini pompe sur le cadre et voila mon vélo en cours de transformation pour devenir un vélo-raid... avouez que cela allourdit un peu le look non ?

      

    Bon je n'en suis pas encore à ajpouter des sacoches contenant la tente Quechua, le tapis de sol, le duvet et le kit "ration de survie" militaire (vous savez le truc avec les biscuits tout dur et le mini cassoullet que l'on chauffe sur un micro barbecue pliable).

    Mes prochaines sorties seront donc en mode "autonome" avec tout ce qu'il faut pour revenuir coorectement.

    Après pour les compétitions, je ne sais comment faire, cela m'énerve un peu de prendre le kit de réparation complet. Mais du coup, cela angoisse un peu de prendre une bombe.... finalement inutile.

    Je profite de ce post du 1er de l'an pour vous souhaiter une très bonne année 2012 ! Santé, bonheur et prosperité...dont des courses bien sur.

    Pour moi ce sera (idéalement) : Tri de Cesson fin avril, un CD en mai, Mansigné en Juin et pourquoi pas Quiberon fin Aout.La Baule ? on verra la motivation mais je pense en avoir fait le tour (même si c'est une super épreuve).


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