Epreuve : Le FrenchMan L 2022 - Format Half Ironman - 27 mai - Maubuisson (proche Lacanau). Objectif club Saint Grégoire Triathlon.

La programmation

Alors remontons un peu dans le temps pour cette épreuve…. Remember 2019. Le ToursNman est alors derrière moi et le club de Saint Grégoire envisage une participation en masse à Roth en 2020. Autant dire qu’il va falloir faire chauffer la souris (et accessoirement la carte bleue) pour décrocher un dossard sur cette épreuve mythique. Pourtant à l’affut le jour J, à l'heure H, la minute M et même la seconde S, je n’ai pas réussi.. bon, pas de choucroute/bière pour 2020. Deuxième gros objectif club : le Frenchman. Pas d’hésitation, je ressors l’adage « Mieux vaut être dernier de ligue 1 que dernier de ligue 2 » et fait péter l’inscription sur le XXL.Bon fin mai c’est un peu tôt pour la prépa mais on va gérer .
Et puis vlatipa qu’un pangolin chinois s’invite dans la danse et fout tout par terre. On oublie 2020, place à 2021. Par je ne sais quelle bidouille, le club récupère des slots Roth. Pas d’hésitation, je saute sur le célèbre label, ce sera peut-être un final en apothéose. Alors pourquoi pas se faire une promo à la MacDo avec un menu double XXL en 2021 ?  Mais le célèbre homonyme de la bière mexicaine décide de jouer les prolongations et on assite à un festival de reports et/ou annulations. Qu’à cela ne tienne, je décale tout en 2022 et en profite pour basculer le FrenchMan sur le L, course de prépa idéale à un mois de Roth. Covidou nous laissant enfin tranquille, l’année 2022 s’annonce en mode normal, plus qu’à se préparer.

La préparation

Sans rentrer dans les détails, ce sera une montée en charge progressive au fil de l’hiver et du printemps avec les sorties vélo en point d’orgue. Me préparant pour un XXL, le L « facile » de Carcans doit normalement passer crème les doigts dans le nez. Une semaine avant, je cours le M de Saint Grégoire avec un beau 33kmh en vélo. Alors même si la cap n’était pas stratosphérique, c’est toujours bon à prendre.

Le FrenchMan comme objectif club.

Avec un triple programme M/L/XXL (ils pourraient même rajouter un S pendant le vélo du XXL), une organisation rodée et reconnue, plus un environnement cool (Lacanau et ses surfeurs, la météo logiquement clémente), le FrenchMan a tout pour accueillir des « objectifs club » comme on les aime.
Résultat : près de 80 Grégos se sont lancés dans l’aventure dont l’écrasante majorité sur le L. Cela promet une bonne ambiance dans ce grand WE 

La logistique

Après moult rebondissements voilà mon programme pour l’Ascension (pas des cols, le dénivelé moyen étant de 0,2% dans la forêt du Médoc) :

• Descente mercredi en mode multi modal (voiture, train, vélo, bateau)
• Co-location à 1km du départ
• Jeudi tourisme
• Vendredi course
• Retour samedi via Bordeaux

L’avant course

Merci la SNCF en mode centralisateur régalien, passer d’une région à l’autre n’est pas simple . Après moult réflexions je vais donc me faire un multi modal pour l’aller:

• Plumaudan - Rennes en voiture
• Rennes – Nantes – Rochefort en train
• Rochefort – Royan en vélo (43km)
• Un coup de bac pour traverser la Gironde et débarquer au Vernon
• Vernon – Maubuisson en vélo (70km)

Une bien bonne mise en jambes sur un terrain plat. Merci le mode téléchargement Netflix du téléphone pour assumer les 5h30 de trajet (et oui ça fait mal, bon avec une pause d’une heure trente à Nantes histoire de se faire un petit road trip Place du Commerce). Arrivé à Rochefort, le challenge est de rejoindre Royan en 1h35 max pour 40km. En terrain plat ça devrait le faire. Bon, heureusement que le vent était favorable car c’était finalement 43 et non 40 pour arriver avant l’embarquement d'un bac  complètement bondé.
Une voiture de Grégos arrêtée 15m avant la barrière devra attendre 1h30 de plus… mais moi, le gentil cycliste je grimpe sur le fier navire pour une agréable traversée de 20mn (le terme croisière serait un chouye galvaudé ). Débarquement à la pointe du Médoc avec pour objectif : Maubuisson Carcans à travers la forêt de pins. Route agréable et rapide. Je vais même passer à coté d'un méga complexe naturiste "Euronat" (j'imagine bondé de retraités allemands et de prof en sandales recyclées l'été, ça fait rêver...). A 20 km de l'arrivée je commence à croiser des roues lenticulaires et casques profilées (normal, je prends à contresens le début du parcours).

Récupération des clés de l’appart, un petit tour dans le village (bon, soyons clair ce n’est pas IronMan mais c’est propre) et direction le camping de Fabien pour récupérer mon « gros » sac. Le GPS en mode vélo m’indique une voie de 9km bien plus courte que les 16 de ces idiots d’automobilistes….. bien mal m’en a pris car je vais m’embarquer (ou plutôt m’obstiner) dans un chemin de sable avec le secret espoir qu’il s’améliore…. Mais non : résultat 5km en mode enduro du Touquet. Heureusement Fabien et sa petite famille vont avoir pitié de moi, m’offrant le couvert et le retour en voiture, la bonté humaine existe donc encore dans ce bas monde.

Dodo tranquille, réveil matinal histoire d’une première mise en bouche avec le M. 1000 partants, le super héros FrenchMan au taquet, le lac à 20°C, et le presque soleil. Tout est réuni pour une course sympa.
Bon, sauf au départ vélo ou j’ai carrément halluciné de voir les coureurs se faufiler entre les voitures sur un rondpoint limite non fermé (ce sera d’ailleurs le seul véritable point noir du Week end: des routes quasiment 100% ouvertes à la circulation). Une fois la course lancée, c’est le moment de récupérer son dossard (N° 596), espérer un souvenir mais bon,  la boutique ne proposait que des vieux T-Shirt… tant pis pour le magnet. L’ambiance triathlon est carrément présente avec des sweats Ironman partout, des vélos en pagaille et le stock de pates sans gluten de la supérette locale pris d’assaut . Un repas dans l’appart et c’est parti pour une ballade vélo chez les surfeurs : Carcans Plage et surtout Lacanau Océan qui est vraiment cool. Un peu comme Hossegor en plus « populaire » (sans snobisme, pas mon genre). Une chtite glace avec vue sur le Swell et c’est reparti pour tester les routes du coin. Premier constat : pas la peine de s’entrainer aux changements de vitesses ! . La position Aero est par contre un vrai plus. Au final un bon gros 50km, ça fait du bien dans les guiboles.

Retour à Maubuisson ou je retrouve mes colocataires : Pilou et Sophie. La pression monte d’un cran. Le départ à 9h30 nous évite les horaires de maison de retraite. Kevin nous rejoindra pour le diner histoire de se préparer pour Roth. Deux autres Grégos croisés dans la résidence seront de l'aventure. Et 6 de plus pour l’apéro, c’est bien cool ces moments-là. Une bonne grosse bolognaise et du rosé, voilà les ingrédients du bonheur. Dernier check sur les sacs et hop, au dodo.

Lever forcément un peu matinal mais pas trop ; on fait péter le Gatosport maison (toujours équivalent à une éponge gout chocolat ….) et c’est parti pour le parc. Avec 1200 partants, il est forcément assez conséquent et grouillant de triathlètes concentrés. La « Saint Grégoire Triathlon » zone forte des 65 participants est bien visible et les tenues noir et rose un peu partout. Sacs déposés c’est parti pour une mini trempette.

Le Lac est plutôt propre mais il faut facilement marcher 50/100m avant d’avoir de l’eau jusqu’à la taille. Quel dilemme stratégique : marcher ? nager ? faire le dauphin ? Bon on verra cela dans la longue file du roll start.

Natation

Les hasards me placent dans la file au niveau des 30 mn, c’est  optimiste mais tout le monde l’est un peu en Rolling . Une marseillaise (pas mal on voit qu’on est en terre de rugby), et c’est le coup de feu libérateur. 2/3 mn après, c’est la rentrée dans l’eau pour un long rectangle plat. Après un aquarun de 50mn, c’est parti. Le départ progressif permet une nage vraiment sereine même si on ne peut éviter quelques contacts et les habituels bancs de sardines lors du passage des bouées.

Résultat : 34mn04 - 268eme

Transition N°1

Récupération du sac et direction la tente pour passer de l’otarie à Chris Froome. Avec la tri fonction, c’est théoriquement rapide….enfin pour les autres. Perso je continue de rester dans le wagon de queue de cette discipline si particulière qu'est la transition (et oui, j'aime sécher mes petits petons).

Résultat : 5mn54 - 820eme

Vélo

90km nous attendent à travers les pins. Ils annonçaient un parcours rapide, nous allons être servis. Un passage dans Maubuisson, une cote de 150m à 3% (la difficulté du jour ), et hop c’est parti. Malgré le roll start, les 1900m de natation n’ont pas réussi à étirer la file de triathlètes dont certains sont plutôt des "cyclotouristes".
Inévitablement des petits groupes se forment. Certes souvent par obligation mais on sent bien que certains y prennent gout. Mais ce n’est pas tout, j’appuie sur les pédales histoire de faire péter le chrono (après tout, si je ne termine pas un L tranquille, que penser pour Roth). Comble de l’ironie, un dérèglement de mon compteur fait que je ne voie plus la vitesse moyenne… j’en suis quitte pour du calcul mental. Heureusement ce dernier n’a pas basculé en miles comme il y a quelques semaines où mon moral en a pris un coup en observant des vitesses dignes d’escargot lymphatiques (oui, même moi j’ai mon honneur). Mais la ça marche, première demi-heure : 17,5km, cool. Je double on me double… c’est dense. Quelques paquets mais aussi des motos arbitres. Au bout d’une heure, la densité chute nettement alors que je continue en mode Aero, une première pour moi sur une aussi longue distance. Entre le 45eme et le 60eme je vais  être confronté à une drafteuse pro dans un petit groupe. C’est bien simple, elle restait dans les roues de 2/3 gars. En jambes je les dépassais régulièrement. N’ayant pas d’yeux dans le dos, j’ignore s’ils restaient collés à mon popotin mais à la moindre baisse de rythme de ma part, ils repassaient devant. Pas anti-drafting mais peu amateur de peloton je laissais les 15m réglementaires pour « admirer » le spectacle. Puis je redépassais et ainsi de suite. En ayant marre, j’ai donné un coup d’accélérateur et suis parti pour un raid solitaire juste après le seul ravitaillement vélo au 58eme kilomètre. Heureusement pas de grosse chaleur donc un bidon de 800ml a suffi.  
De la grosse route avec des voitures dans les deux sens… ouf c’est large et tout droit. Donc à fond, le rythme hallucinant de 35kmh toujours dans les guiboles, moral au beau fixe. Et là , environ au 70eme j’entends le feulement de roues carbones. Ce sont d’abord 2/3 gars affutés puis 4/5 un peu moins, puis 10, puis 20 qui me dépassent . Un énorme peloton me dépose quasiment à 7/8kmh de plus facile. (dont ma drafteuse mais aussi d’autres gars laissés sur place 10/15 km avant ) Je dois me relever pour laisser passer le banc et en reste sur le cul, aucun ne ralentissant ou n’essayant de s’échapper (j’ignore même s’il y avait une logique de collaboration ou si les 3 premiers ont tiré le tout). Sur cette route pourtant large mais ouverte, c’était même dangereux tellement le groupe débordait sur la gauche. 5mn après un arbitre me doublait, je ne sais pas comment il a fait pour gérer les cartons dans un tel groupe.

Mais restons dans ma course, voilà deux traversées de village où je me demande même s’ils savent qu’il y a une course tellement il y a de voitures dans tous les sens. A Maubuisson c’est carrément une file de 200m avant le dernier rondpoint. Pour moi qui « gère » pas de problème, mais pour les excités de la perf ça peut être limite dangereux. Dernier plaisir : un temps canon qui doit flirter avec les 35 de moyenne. Après les 33 du triathlon M de Saint Grégoire, je me dis que le Propel ne se révèle vraiment qu’au-dessus de 30, bon à prendre.

Résultat : 2h35mn43sec 572^ème

Transition T2

Passage dans le parc en mode trottinage, sac N°2, et hop préparation, NOKage en règle et c’est parti.

Résultat : 5mn08sec – 744^ème

Course

Le parcours est un grand classique : deux boucles de 10,5km dans les pins et le long de la plage. Les ravitaillements sont nombreux style tous les 2/3 kms et le dénivelé presque nul (mais pas totalement). La forme est encore là donc départ sur un bon rythme. Malheureusement au bout d’un malheureux km je laisse trainer un peu trop mais petons, une bosse sur le chemin (et oui la nature sera toujours plus forte !) et patatra je m’étale comme un merde. Conséquence, un bon coup sur le genou. Je ne vais quand même pas abandonner, merdouille. Mais bon on serre les dents et la présence de nombreux participants Grégos sera un vrai pluspour garder un rythme correct (on se double et on se croise régulièrement sur la boucle). Un premier demi-tour dans les pins et retour près du parc, puis un long A/R le long de la plage. Et voilà une boucle de faite, ce n’est pas si dur finalement. Bis repetita sur le 2eme avant de franchir la ligne et être applaudi par le célèbre FrenchMan.

Résultat : 1h54mn37sec – 654^ème

Avec le roll start, je ne sais pas trop quel est mon temps mais une chose est sure, j’ai bien explosé mon bien faible record de Sub 6 (5h59) datant de 2012 à Mansigné (la boucle est bouclée ? et non il reste Roth et le Bayman).

Résultat global : 5h15mn25sec – 598^ème sur 1200 inscrits, un peu plus de 1000 partants et 915 classés.

Bilan

Une épreuve vraiment sympathique, dans un cadre idéal et bien organisée mis à part la route un peu trop partagée pour le vélo. Mais c’est largement compensé par l’ambiance vraiment bon enfant qui y règne. Une suggestion pour les organisateurs : mettre un peu plus de sécurité sur le parcours vélo et pourquoi pas y ajouter un ravito au km30.

Au fur et à mesure tous les Grégos terminent, le ravito d’arrivée est bien cool et finalement il est seulement 16h00 donc du temps pour se détendre sur la plage, manger une glace et profiter de la « course des légendes » qui va partir vers 18h30 en mode bien fun (on sent vraiment que les organisateurs sont bon enfant, c'est sympa).

Diner dans un resto Végan le Peanuts Dream (on ne se refait pas) avec Nico, Pilou et leurs compagnes. J’ai même réussi à faire apprécier un repas de mangeurs de graines à ces deux bouffeurs de barbaque. 

Samedi matin lever 6h histoire d’aller soutenir les partants du XXL (dont Nicolas Badet qui terminera 3eme de la nat). Il fait frais mais le spirit est là mec. Quand je me dis que 5 semaines après ce sera mon tour avec la chocolatine remplacée par une saucisse, et bien ça fout les poils…
Retour à l’appart pour préparer le départ et mon périple jusqu’à Bordeaux. Le genou droit douloureux m’a fait hésiter sur un retour possible en car. Hésiter oui, réfléchir, non . En effet le seul départ du matin avait lieu à 09h30 soit 10mn avant que je ne m’en rende compte, oups.. Bon ben quand faut y aller , faut y aller. Environ 70km m’attendent pour rejoindre Bordeaux et le TGV. Je vais d’ailleurs passer en partie sur le départ de la boucle vélo du XXL. Certains bénévoles étaientt un peu surpris de voir arriver encore un vélo.. qui plus est avec un sac à dos.
Même remarque que pour le L, route quasi normale pour nos amis les automobilistes (la course est sponsorisée par AutoPlus ou quoi ?). Au bout de 35km environ, je vais basculer sur la piste cyclable Bordeaux – Lacanau. C’est cool ; les gens se baladent, partent pour le marché du coin et …. Me voient filer à 30 vers la capitale du vin. Entrée dans Bordeaux qui n’en fini pas pour finir avec une moyenne de 28. Honnête pour un lendemain de course, avec un sac, et sans compter les X relances des innombrables stops de la piste cyclable. Une petite ballade le long des quais blindés de monde. Un gros Kébab (sauce algérienne chef ?), le train aura du retard.. donc je file peinard à la gare. Le temps d’emballer mon vélo façon Christo/PoubelleMan et c’est parti pour une longue remontée.  Retard rattrapé, changement de TGV à Montparnasse et c’est parti pour la Bretagne dans des TGVs étonnamment bondés.

Quelques chiffres

• 9h de train et 2h dans les gares à surveiller mon vélo
• 320km de bike, 1900m de natation et un semi-marathon
• Près de 150 Grégoriens sur site dont 80 participants (65 sur le Half)
• 3 chocolatines + 2 pains au chocolat
• 1 mini croisière
• X bons moments avec les potes du club
• 5h15 soit un temps que je ne suis pas prêt de battre sur Half 
• 75 Cl de Rosé la veille de la course....(sont trop sérieux mes colocs )
• 1 T-Shirt et 1 Médaille du super héros local

 Epilogue : la chute sur le genou va bien me bloquer deux semaines. Deux semaines qui auraient du être synonymes de finalisation pour Roth. Va falloir bien garder le mental.

Après deux années blanches pour cause de COVID, le club a remis le couvert avec l'habituel triptyque : Sprint / Duathlons Kids / M.

Frilosité des participants suite au COVID ? Multiplicité des épreuves Bretonnes en mai ? Habitué à recevoir plus de 250 participants sur chaque course, le club a eu du mal à remplir cette année avec au final environ 280 inscrits entre le S et le M. Bon, il faut bien réamorcer la pompe.

Pour moi cela se cale pile poil à une semaine du FrenchMan L lui même un mois avant XXL Roth.

L'avant course : la générosité incarnée 

Bon, je force peut être un peu le trait, c'est une petite marche vers le prix Nobel de la Paix. Voila j'étais bénévole "sécurité vélo" sur le S du matin et les duathlons Kids de la pause de midi. Tous s'est très bien passé mis à part un papy grognon équipé comme il se doit de moustache et casquette (un Hat Trick en fait).

Natation : bonjour les grenouilles

Les 1500m se feront dans le canal d'Ille et Rance en ligne presque droite (une jolie série de virages légers, c'est plus bucolique). Une longue procession va se mettre en branle le long du chemin de halage (bonne idée des organisateurs : le sac consigne pour les chaussures car 1,5km sur les cailloux ça use certes les souliers mais surtout les petons.

Départ des 14 féminines dans une eau à 21 (si c'est bien équilibré entre les catégories d'âges, 80% d'entre elles finiront sur le podium ).
10mn après on glisse dans l'eau.... déjà qu'elle n'était pas super clair (normal pour un canal), avec 120 paires de pieds dont les miens qui foulent un sol à la texture indéfinissable mais spongieuse... et bien l'eau est carrément marron   On va éviter de se désaltérer tout de suite (d'ailleurs on va attendre le parc, je n'ai rien contre une petite septicémie de temps en temps mais là on va éviter).

A 120, pas de roll-start de prévu et comme le canal n'est pas si large on aura le droit à une mini-mass start comme au bon vieux temps.  Ignorant pas mal ma forme je pars tranquille en gérant mes voisins (je parles des triathlètes, pour les grenouilles ou les ragondins nous n'avons pas été présentés). Je redécouvre la glisse de la combinaison en regardant défiler les berges. C'est long 1500m finalement :-) Enfin voila le ponton de sortie. Merci aux bénévoles qui nous sortent de l'eau, un mini jog dans le bois et voila le parc.

Résultat : 28mn28sec, 47eme  soit début du 2eme tiers, ma place

T1

Comme d'habitude, je vais perdre pas mal de temps même si j'essaie de booster. Que voulez vous, quand on aime les chaussettes, il faut assumer.

Résultat : 2mn33sec, 109eme 

Vélo

Trois boucles de 13km avec des mini bosses et pas 2/3 relances. Dés le départ je me mets en mode "On y va à fond, on verra bien". La "bosse" de la piscine fait varier le rythme et permet de belles descentes. Assez vite, je vois mon compteur flirter avec les 34 de moyenne, cool. Comme quoi le propel n'est pas si lent que cela :-) On enchaine les 3 tours avec mes "voisins", je double quelques filles (aux chiottes la galanterie !) et voila qu'arrive le finish. 33kmh de moyenne, je suis super content.

Résultat : 1h08mn10sec 67eme, juste après la moitié je me surprends :-)

 T2

Que dire si ce n'est que je suis quasiment dernier....décidement j'aime bien me balader dans les parcs vélo :-)

Résultat : 2mn07sec 117eme

Course

Trois boucles de 3,3km le long du canal, super plat et bucolique. Ca va passer relativement tranquille pour ces 10km. Donc arrivée sous le soleil en mode je gère.

Résultat : 51mn10sec 89eme

Résultat global : 2h32mn27sec 78eme

Bilan : très content de mon nouveau temps de référence sur M (le best datant tout de même de 2016 avec 2h39 à Carnac qui avait un parcours vélo plus plat). Après je n'ai pas courru tant de M que cela finalement depuis mon passage au long (seulement 4 depuis 2013 pour 10 en tout depuis 2007).

Epreuve : Urban Trail Rennes 24km

Alors tout a commencé en 2019 avec un petit pari : pourquoi ne pas tester un Urban trail histoire de monter la tour de la sécu et le stade Rennais. Donc inscription assez tôt pour cette épreuve prisée et bien sur mon choix se pose sur le 24, je ne vais quand même pas me faire un jogging de 7km histoire de choper le dossard de trailer de béton (en plus ça ferait  bien marrer les "vrais" trailers version UTMB et leur 180km dans la montagne).

Et puis voila que le COVID vient tout foutre par terre... l'édition 2020 sera donc suspendue puis reportée en 2021. Rebelote un an après, ce sera donc 2022 pour aller taquiner le bitume et les escaliers.

Le site des organisateurs : https://www.rennesurbantrail.bzh/

Le contexte de la course :

Dans le cadre de la préparation du Frenchman et de Roth, se faire une bonne grosse sortie longue version "privilégiez l'escalier à l'ascenseur" avec en plus une breloque à la clé, ça le fait.

La course

Avec trois courses au programme, le cours "tonton" (François Mitterand pour les intimes) est bien rempli de "trailers" dont une partie est en train de terminer. Récupération du dossard et il ne reste plus qu'à attendre le départ qui est organisé en vague histoire d'étaler les participants avant le premier goulet au Stade Rennais.

Après quelques vagues, c'est parti pour la ballade. La densité fait que je cours plutôt tranquille jusqu'au stade. Et là ce qui devait arriver, arriva... le bouchon face aux escaliers du stade que l'on va gravir 3 ou 4 fois. Passage dans les tribunes VIP, vue sur le terrain et hop on repart pour la ballade.

S'en suivront x traversées aussi variées que les bureaux du sponsor, les nouvelles stations de métro, l'opéra, TV Rennes, des hôtels etc... pas compliqué, dés que l'on avait l'occasion de monter des marches et bien le parcours nous faisait faire un détour.

Bon, en mode je ne sais pas ce que cela va donner de courir 24km sans prendre l'escalator, je vais "marcher" systématiquement. Du coup pas de problème de récupération :-). L'ambiance est cool, ici et là on croise des groupes de Zik et traverser les gradins de l'opéra ou ceux du conseil général rend la sortie longue plutôt ludique.

Résultat : 2h40 et 1250ème sur 1967 arrivants

Bilan : soyons clair cela n'a de trail que le nom. Aussi bien dans la longueur que la difficulté, sans parler du coté "nature" qui est plus que relatif. Mais c'est sympa a faire , un peu comme un mix de "Tout Rennes court" et des journées du patrimoine. Avec au final une belle médaille "Urban trail Rennes 2020" ;-), cela aurait été dommage de les jeter :-).

Au cours d'une année 2021 bien tristoune en ce qui concerne les épreuves de Tri (décalage du Frenchman et de Roth en 2022), le superbe triathlon Half IronMan de Saint Lunaire pointait son nez mi septembre. Idéal pour se motiver et garder le rythme cet été suite au triathlon de Saint Malo mi juin (bon, ok, ça c'est de la théorie ;-)).

Bon, première mauvaise news de l'été:  un jogging le jour de la fête de la musique a réveillé une trèèèèès ancienne blessure à la plante du pied droit (aponévrose plantaire de...2014). Rien de dramatique mais le problème c'est de s'en débarrasser vu que, la plante du pied, et bien à moins de se mettre en mode "canaflix" (canapé + Netflix), on s'en sert souvent. Surtout en été avec ballades, plage, marchés gustatifs et autres musées du gâteau basque ou de la chistera (oui, il pleut parfois dans le sud ouest). Conséquence : absolument zéro jogging en juillet et aout. Pas idéal-idéal pour préparer un Half IronMan et ses 21km de course.

Mais l'épreuve de Dinard est un objectif club de Saint Grégoire, il dispose d'une belle plage, pourquoi pas de soleil (oui enfin si on a de la chance). Il ya aussi la beauté de la cote que va caresser le parcours vélo... et bien tout cela m'a convaincu de me refaire un "Swim & Bike" comme en 2014 et 2019. Décidément la plage de Longchamps aura été le théâtre de 100% de mes abandons sur des tris  (2 sur une soixantaine, rien de bien grave).

Nouveauté 2021, l'épreuve part à 13h ce qui me rend la logistique plus que confortable. En chargeant la voiture je vais volontairement laisser les runnings à la maison afin d'éviter toute tentation (après tout je ne ressens aucune douleur...mais ce ne serait carrément pas sérieux). Arrivé à Saint Lunaire, plusieurs grégos sont attablés aux comptoirs des bistrots (l'hydratation c'est essentiel). Dont the famous didier qui va m'encourager à y aller quand même. Le seul hic, je ne dispose que de sandales, ce sera donc "non" .

Allez, on se concentre sur l'épreuve, après tout on est venu pour cela.

Nouveauté 2021, le parc est dorénavant sur la grande rue derrière la plage et il faut avouer que cela a de la gueule. Environ 500 participants sont attendus sous un ciel bleu azur, une belle après midi en perspective. Dont les 35 gregos alignés, ça discute, ça chambre un peu sur l'absence de prépa natation, sur la fin (voire pour certains également le début) de la saison.

Natation : 2 boucles de 950m avec sortie à l'australienne.

La mer est superbe, bleue, transparente et limite chaude (bon, pour un finistérien car c'est tout de même assez éloigné des atolls tahitien coté élévation du mercure). Nous partirons en 3 vagues à 2mn d'intervalle. Un retour aux sources après la folie des roll starts (ahhh le bonheur de la promiscuité entre otaries aux passages des bouées). 3 jours auparavant, j'ai voulu me rassurer en allant nager 1h30 en piscine, tout va bien je peux renvoyer les petites bouées commandées sur Amazon (merci le compte premium). Qui plus est il faut bien avouer que la combinaison et sa vertueuse flottabilité sont bien aidants. 4 passages de bouées, 1 course sur la plage et 29mn14 plus tard... c'est la sortie. Et la longue marche (mao avait tout compris mec !) peut commencer jusqu'au parc.

Résultat : 29mn14 - 251eme. puis 6mn en T1 (et oui j'aime mettre des chaussettes) à la ....400eme place . Entre nous, il y avait certainement un peu moins de 1900 mais on ne va pas chipoter.

Vélo: 2 boucles de 45km 

Le parcours change régulièrement sur cette épreuve mais garde une constante : "Saint-Lunaire / Saint Briac / Lancieux" soit 4/5 kms superbes le long du golf puis de la baie et qui plus est bien rapides en guise d'entrée en matière. Cette année on aura donc le plaisir de la faire deux fois. Les 40 autres kms sont en campagne avec pas mal de relances mais sans difficultés. Je dois bien avouer qu'avec une premier tour à presque 30 de moyenne, le moral était au beau fixe.

Et là sous le casque commence à trotter une petite idée.... et si je "courrais" le semi ? Problème : je n'ai que des sandales et, accessoirement, je ne me suis pas du tout entrainé. Accessoirement bis, courir 21km risque carrément de me basculer en mode "béquilles" comme en 2014 alors que je m'étais entêté à courir un simple 10km avec un collègue malgré la gêne puis la douleur. Pour courronner le tout, ma cheville gauche me titille depuis le début de la seconde boucle. Bon, on verra bien, en attendant il faut enquiller les kms comme des perles. Retour au blue parc pour une T2 express.
Redevenu sérieux, j'enfile mes sandales sans chaussettes (oui, certes les allemands sont forts en tri longue distance et je prépare Roth mais faut pas pousser, je tiens à garder un semblant d'honneur). Et je m'apprête à sortir pour filer au ravitaillement de fin de course avec la promesse d'une belle galette saucisse aux cotés des vainqueurs. D'ailleurs les speakers annoncent l'arrivée imminente des premiers.

Résultat: 3h07 et une T2 en 2mn.

Course à pied : 4 boucles de 5km

Oui mais voila, il se trouve que la fameuse boucle traverse le parc vélo, J'y rejoins donc Antoine qui, tout en terminant son 1er tour est un peu dans le dur. C'est le compagnon idéal pour me lancer en jogging pépère + marche dans le montées. Je vais même lui faire l'outrage de le laisser sur place un peu plus loin (oui, bon, il me dépassera 2/3 kms après, on arrête de rigoler dans le fond ça devient blessant ;-)). Sans montre ni indication, la 1ere boucle passe un peu en mode découverte mais la présence du public, le dynamisme des bénévoles tout au long  (en particulier ceux du double ravito).... et bien ça donne une patate pas possible. 

Donc en prenant les matchs les uns après les autres aussi bien techniquement que tactiquement, cela devrait le faire (et merde je viens de me faire une Dédéite, je voulais parler des kms). La deuxième boucle passe grâce également aux motivations des grégos croisés. Sur la troisième on sent bien que la fatigue est là et je commence à croiser de plus en plus de coureurs qui chargent leur vélo dans la voiture....(je suis sur qu'ils ont forcé pour éviter les bouchons ;-)) . Dernier passage devant l'arche, c'est parti pour 5kms avant la délivrance. Et tant pis s'ils seront majoritairement en mode marche rapide (je vais peut être m'inscrire à la marche nordique finalement). 

Bon, sur le 4ème tour c'est carrément le no-mans land, on doit être 15 sur la boucle. Mais je reste serein même si les jambes commencent vraiment à demander l'armistice. 
Moi qui espérait une arrivée tranquille, je suis servi : le speaker est aux petits oignons, il faut bien meubler jusqu'à l'arrivée du dernier.

Résultat course : 2h40, presque du 8 de moyenne. On est pas vraiment au record du monde mais il y a pire.

Résultat total : 6h30 soit rien de déshonorant  (405ème sur 450 participants et 410 arrivés)

Récupération de la médaille, direction le buffet et sa fameuse galette saucisse, un tour pas inutile au stand des kinés-osthéos et c'est le retour dans le parc en compagnie de Kevin. Parc où il reste .... 3 vélos (au moins pas de difficulté à se repérer) : les deux nôtres + celui du dernier que l'on voit passer tout content de terminer en 7h30.

En résumé un très bon souvenir, des courbatures mais pas trop, et pas de réveil excessif de la blessure. Le tout sous en grand soleil, c'est pas beau cela ? 

Ci dessous : les sandales de la victoire et...une breloque de plus pour la "medals box"

Le site des organisateurs: http://triathlondinard.com 

Quasiment deux ans jour pour jour après le ToursMan, dernier "véritable" dossard (bon ok il y a eu le

Découverte de La Baule mais cela ne compte pas vraiment ;-) ), me revoila enfin sur une ligne de départ.

Nouvelle épreuve sur la cote des corsaires, les Triathlons de St Malo offrent un S et un M à un public de triathlètes bretons excités comme des puces. Cela histoire de revivre le frissons des transitions.

Quitte à être moyennement préparé autant s'inscrire sur le M (ça va faire bizarre les 1500m de natation) et ce sera l'occasion d'emmener Louann en mode totale découverte sur le S. Bon, il nage comme une enclume, découvre le vélo et court tranquillement mais au final c'est un format fait pour non ?

La préparation

La prépa ? Quelle prépa ? Alors on va dire 1h de natation en piscine et 1h en mer histoire de retester la combinaison, le tout en 6 mois. Un peu de vélo et quelques joggings. Autant dire que je vais regarder de plus près les barrières horaires (bon en même temps, je ne visais pas non plus le sub 2).

Le Jour J

Organisé à Rotheneuf sur la plage du Val, il va bénéficier d'une superbe journée baignée de soleil. Arrivée matinale pour le S de Louann. Bon, on va pas se mentir, les 750m en brasse vont clairement faciliter sa recherche de vélo dans le parc ;-), il terminera dans les 3 derniers jusqu'à se faire éjecter du parc par les arbitres. C'était très sympa de le voir découvrir le triple effort. A peine le temps de jouer les pompom girls et il faut se diriger vers le parc pour préparer le M. 
Dans ce dernier, une belle vague rose, noir et masquée est présente (objectif club oblige).
Cela fait bizarre de préparer le Blue Propel pour sa première course mais l'ambiance est super cool et cela chambre un peu.

Natation

Covid oblige, le départ est en rolling start avec ajout d'une épreuve de lancer de masque sur le premier mètre. Cela va apporter une natation super sereine dans une eau pas si fraiche (16°), bleue et transparente. Cela frotte un peu au niveau des bouées mais quoi de plus normal hein ? on est des compétiteurs ou pas ? Deux boucles de 750m avec sortie à l'australienne qui vont passer comme une lettre à la poste. 

Résultat 26mn et 176ème sur 400, pas mal pour 2h de natation en 6 mois.

T1 : toujours aussi lent, je vais passer 4mn les fesses dans l'herbe à me changer en évitant un micro début de contracture au mollet (325eme sur 400)

Vélo

Remanié au dernier moment pour la sécurité, le parcours est assez atypique : 8km dont 1 sur un "chemin", 5 boucles de 5km sur un "carré" et de nouveau 8 pour revenir au parc. On sera donc assez vite tous rassemblés sur ce fameux parallépipède. Cela promet de beaux dépassements (sérieux, ça fait bizarre de se prendre 10/15kmh dans la vue alors que tu es déjà à fond :-) ). C'est particulier mais assez cool car super roulant avec pas mal de relances (en fait 20 car 4 coins * 5 tours). J'avais bien sur fait péter les roues carbone alors les sensations sont là pour un 30 de moyenne (pas mal comparé aux 25/26 des entrainements).

Résultat 1h25mn et 284eme (et oui le carbone ne fait pas tout)

T2: 3mn19 pour changer de chaussures, belle perf ;-) (283eme, je m'améliore un peu on va dire)

Course

2 boucles de 4,7km en bord de mer voire de plage pour mater un peu et redresser le torse. Le tout sous un soleil à remplir à raz bord les plages malouines. Bon, je ne vais pas vous mentir, j'en ai un peu chié. Mais il faut finir alors on serre un peu les dents et ça passe (OK, OK j'ai régulièrement marché, ahhh c'est pas beau de vieillir)

Résultat 57mn 308eme

Global : 2h56 et 296ème

En résumé une bien belle course de reprise dans une superbe journée. A conseiller car en plus le coin est sympa pour les accompagnants (bon, c'est vrai que le grand soleil, ça aide un peu).

"Le" triathlon de 2020 : un M off à Feins

Après l'annulation du FrenchMan, de Saint Grégoire et de Saint Coulomb, 2020 se profilait comme une année blanche. Vous allez me dire, ça vaut mieux qu'attraper le COVID et mourir dans d'atroces souffrances, pas faux. 

Néanmoins ça manquait un peu alors j'ai eu l'idée d'organiser un triathlon M en "off" à Feins, le BouletMan.
Simple : natation dans le plan d'eau, boucles de vélo de 10km et tours de l'étang. Chacun s'occupe de sa logistique et c'est parti. Dans le cadre de mes préparations IM ou juste pour s'entrainer je m'étais déjà fait des "off" mais en remplaçant la natation par de la musculation dans le garage. Là ce sera "pour de vrai" :-) et en plus avec un poil de compétition.

Date prévue : 4 octobre soit le jour prévu pour le triathlon de Saint Grégoire. Population invité 250 licenciés SGT, partants 8, présents 3 (malgré une météo clémente, on sent la baisse de motivation ;-) ). En même temps, cela me garanti le podium.

RDV pour départ 9H, pas de parc ce sera donc vélo dans la voiture et transition... un peu longue, mais ça ne me changera pas beaucoup.

Natation :
Pas vraiment de point de repère on va donc partir sur environ 30mn pour simuler les 1500m en réalisant des boucles entre le ponton et une bouée. Pas de mesure officielle de température mais on va dire que la combinaison est obligatoire (vue le lendemain sur le site de la mairie : 13°, glagla). 

Résultat : 30mn pour une distance estimée entre 1400 et 1600 selon les montres GPS de mes deux compagnons de course.

Vélo :
Après une transition menée tambour battant, je pars en deuxième position pour 4 boucles sur le parcours de Feins de 10km. Quelques passages un peu roots car la tempête de la veille a décidé de nous offrir 1km de VTT. Les vaches comme spectateurs (dont une en liberté, une fan j'imagine), nous avalons nos quatre boucle en mode "lonesome cowboy".

Résultat: 1h27 pour 39km

Course à pied :
Avec 33% d'abandons suite au vélo, on a je pense un beau reccord ;-) .Robin voyant que le parcours a été transformé en accrobranche par éole, il préfère plier bagage Je pars donc avec Sorya pour un tour d'étang voire deux on verra. 

Effectivement, mère nature a décidé de nous initier au saut de haies ou plutôt de troncs lors de ce tour bien tranquille passé à papoter. On étaient carrément sereins étant à la fois en tête et en queue de course.

Résultat : 6km environ en 36mn saut d'obstacles compris.

Je termine donc à la fois dernier et deuxième (je suis galant) donc podium scratch !

Bon vivement 2021 tout de même mais c'était sympa. Ci dessous le podium mais également la photo de l'intégralité des finishers. Tiens d'ailleurs, j'aurais du proposer un T-Shirt Finisher et une médaille du coup on aurait fait Sold Out.

Alors tout d’abord, keskecé ? Et bien, une course à obstacles style Mud Day organisée par une association locale au sud de Rennes. Environ 40 obstacles au programme sur un peu plus de 10km.

http://www.keskonfoula.fr/

Le CE de Capgemini nous a proposé d’y participer. Ce sera donc une joyeuse équipe de 10 Caps qui s’aligneront samedi 9 septembre 2019 à 9h30. Un petit passage à « Tout pour les fêtes » et nous voila grimés de rose et bleu.

Nous voila donc rassemblé le samedi matin pour rejoindre les 2000 participants heureusement lachés par paquets de 200 seulement sinon bonjour les embouteillages. La quasi-totalité est déguisée ou habillée en mode « Fun ». Premier challenge : récupérer sa chaussure dans les 200 réparties dans un champ puis, passage dans un océan de mousse. Et bien s’ils sont tous comme cela les fameux obstacles, c’est cool. Et bien non, et on va l’apprendre bien vite.

On commence par une dizaine d’épreuves plutôt propres avec franchissements de murs en bois, échelles de cordes etc…

Et ça commence à déraper… avec un premier fossé bien boueux où on s’enfonce dans de l’eau boueuse et, il faut bien se l’avouer, qui pue pas mal.

L’ambiance est bon enfant, on s’entraide sur les passage plus techniques, nos tenues vient de plus en plus au marron mais c’est cool. Certains obstacles sont assez difficiles mais rares sont ceux insurmontables. La « Keskonfoula » est à priori une course à obstacles « facile ». J’imagine ce que cela doit être pour les « dures ». A priori la Spartan Race et la Mud Day sont plus costaudes, surtout pour les escalades.

Quelques obstacles fun :

• -   Les tomates de l’enfer : sorte de mini Ninja Warrior où les chutes se font…dans 20cm de tomates pourries
• -          La boite de nuit…de jour : là c’est carrément peinard, c’est une remorque de camion transformée en boite de nuit avec fumée etc…
• -          Les échelles mouvantes : sorte de filet mou à traverser

A mi-course, nous arrivons enfin dans le pré contenant le « bar » où nous allons pouvoir apprécier une bière bien fraîche. Mais avant… il faut se taper le passage du champ de boue avec tuyaux, mare et monticules plus glissant et gluants les uns que les autres.

Une petit photo souvenir et c’est reparti.

Viendront ensuite une longue série d’obstacles dont certains sont assez physiques. Et, logique du maillon faible…. Et bien on avance pas super super vite. Dernier grande zone : l’étang avec des obstacles ambiance interville, c’est bien cool et l’eau, certes marron, permet de se « laver » de la boue qui nous couvre alors aux 2/3.

C’est bientôt la fin et on approche du point de départ. Pour le dessert c’est un saut dans un gros ballon gonflé depuis 5 ou 7m. Je choisi le 5m pas par peur mais surtout car la file est beaucoup plus light. Bien m’en a pris car, malgré la hauteur réduite et bien je vais choper un gros coup dans les cotes qui va bien me pourrir le mois de septembre. Avec, entre autres, la transformation du half de Saint Lunaire en belle sortie vélo.

Bilan : que penser d’une telle course ? Et bien ce qui est clair c’est qu’il faut l’aborder en groupe et en mode fun. Autant il faut que les obstacles soient « durs », autant je trouve que certains étaient un poil dangereux. Perso j’ai trouvé cela un peu long avec des obstacles répétitifs mais il faut reconnaître que l’on a pour son argent.

Donc, dois je le recommander ? Je ne sais pas trop. Si c’est votre trip ok mais moi je ne pense pas que j’en referrais un de si tôt.

Chapitre 1 : le relais entreprise

Retour sur le remblai Baulois avec Capgemini. Après les X fusions d’entité, ce sont 90 équipes venant de toute la France qui s’aligneront sur le relais samedi matin. Cette année je serais accompagné de Fabien et Erwan, autant dire que c’est une équipe de costauds. Malheureusement, deux « dream teams » Capgemini sont alignées donc on oublie les rêves de victoire.

Rêve qui va définitivement s’effondrer 15 jours avant quand je vais me fêler une cote dans une course d’obstacles type Mud Day (voir le CR de Saint Lunaire). Après l’abandon de la nat sur la Tri-Race (et de la course également transformant un Half en belle sortie vélo), que va-t-il se passer à La Baule ? Même si la natation n’a rien à voir avec seulement 500m… on verra bien.

Arrivée la veille sur la « plus belle plage d’Europe » dixit…. le conseil municipal local, on profite d’un soleil resplendissant pour apprécier un petit bain avant la fiesta. 270 Capgeminiens vont envahir le restaurant Cocoche pour un repas bien cool et la distribution des paquetages.

Samedi matin, 8h pour le petit dej dans la tente Capgemini. Un café, un croissant et deux ibuprofène comme dopage (je vais du coup me retenir afin d’éviter le podium et les contrôles associés). Schéma bien rôdé, je me positionne à l’extérieur et c’est parti pour 500 m dans un clapot moyen. Coté douleur, ça va mais je retiens un peu ma nage histoire de limiter les risques. Passage de bouée en mode banc de sardines lors des grandes pêches et c’est le come back. Run de touuuuuuut le parc déguisé en otarie et passage de puce à Fabien.

Résultat nat : 13mn23sec, 105ème scratch et 20ème Capgemini

Le parc est en ébullition, le premier met peu de temps à arriver avec près d’une minute d’avance. Son dauphin est isolé également avant en chasse un petit groupe dont deux Capgemini, ça sent bon. 5mn et 15mn23 plus tard (ahhh oui, ça calme hein !), l’équipe de Capgemini arrive en 3^ème position. Ce sera également le cas pour l’équipe mixte et l’équipe féminine, un triple podium !

De notre côté, on assure pas mal en terminant 3ème équipe Capgemini et  15^ème équipe scratch sur 760 (et oui c’est la classe).

• Résultat Vélo Fabien : 30mn29  29ème scratch (79 places de gagnées) et  3ème Cap (gain de 16 places)
• Résultat Course Erwan : 17mn 31 10ème scratch (11 places de gagnées) et 3ème Cap (gain de 1 place)

Pour le reste de l’après-midi : repas dans la tente Capgemini, plage en mode soleil et grand prix avec présence de x champions du monde.

Chapitre 2 : le S

Prévisions météo très moyenne mais c’est la loi du sport. 2 Ibuprofène de nouveau, je quitte l’hotel à 7h30 pour retrouver le méga parc. Comme d’habitude c’est quand même le gros morceau. Certes j’ai connu l’IronMan de Nice avec ses 2300 participants et son supermarché du gros M, mais  La Baule c’est autre chose. Une sorte de spirit mec !

Je retrouve les 25 Capgeminis placés à la sortie du parc. Au moins, pas de question à se poser pour les chaussures, ce sera aux pieds. Une petite photo « avant » et c’est le moment d’enfiler sa combinaison d’otarie.

Départ en paquet de 600 dans une mer houleuse (c’est quand même pas Hossegor et encore moins Nazaré mais le nez dans l'eau on a l'impression de faire face à des murs ;-)) 
Comme d'habitude, je prends l'extérieur et pose assez rapidement ma nage malgré la proximité. C'est la "joie" des mass starts que l'on perd un peu avec les Rolling des grosses épreuves. Bon, en même temps e me serais pas vu partir à 2500 sur la plage de galets à Nice...

Résultat natation (+ transition) : 15mn27 et 394^ème

Retour aux stands avec le méga long transfert, un peu de temps perdu car le bordel s'est immiscé dans  mes affaires et je sors dans le flot ininterrompu de cyclistes de tous niveaux et expériences. Alors on ne s'excite pas et on reste bien droit en appuyant bien sur les pédales (c'est vrai que les roues carbones, ça dépote !). Je pense remonter pas mal de vélo alors que des groupes se forment. J'en profite ponctuellement mais pas grand fan de drafting j'ai tendance à remonter ce qui, avec le vent qui se lève, n'est pas la meilleure tactique mais on ne se refait pas ;-)

Résultat vélo (+transition) : 40mn20 et 245ème

De nouveau les 200m de parc pieds nus avant de retrouver le confort des baskets et le run final. Après tout c'eet une sorte de mini jog lancé alors pas d'hésitation. Le rythme est lancé, un petit sprint final (faut pas déconner non plus) et ce sera l'arche d'arrivée.

Résultat course : 22mn51 et 404eme

Résultat général : 1h18mn39  295^ème sur 1140

Si je fait un petit récap des dernières années à La Baule, c'est dans la norme. J'aurais pu mieux faire mais un accident il y a 3 semaines + la maladie à Paris n'ont pas aidé. Mais ça va, le reccord de 2016 n'est certes pas battu mais je suis content.

• 2019 : 1h18 et 295eme
• 2018 : 1h18 et 205eme
• 2016 : 1h16 et 255eme
• 2015 : 1h23 et 400eme

Les 25 Caps ont tous terminé dans une grosse ambiance (si, si)