• Voici en quelques lignes, le pourquoi du comment du 1er découverte.. de la genèse à la ligne d'arrivée.
    La porte d'entrée fut pour moi le Tri relais, ceux de rennes et la Baule. Après avoir monté deux à trois équipes pour les deux premiers Relais (96 et 97 à Rennes au sein de Faurecia), la mayonnaise a repris au sein de Capgemini ou je coordonne la venue d'environ7/8 équipes sur « The » Relais de la Baule depuis 2001.
    Trainant dans les parcs depuis quasiment 10 ans, j'avais pour ainsi dire une idée plus que vague de ce beau sport.
    Certes je savais qu'il fallait nager/pédaler/courir (bien qu'en tant que nageur des relais, je me sois à chaque fois arrêté au bout de 500m... dis donc c'est carrément l'exploit sportif).

    Certes j'avais entendu parler du fameux Ironman d'Hawai (surtout en visionnant un épisode de Magnum ou le détective à moustache, chemise à fleur, pantalon moulant et ferrari le plus cool de l'histoire y participait tout en résolvant son enquête. Vraiment trop fort les anciens du Vietnam).
    Certes je regardais d'un œil distrait les premières victoires au CD de La Baule d'un petit gringalet nommé Belaubre.
    Mais pour moi, les noms de Gérardmer, Roth, LD, n'évoquaient qu'un prénom ringard, une ville de brasseurs de bière fiers des conséquences sonores de leur breuvage favori, et un acronyme bien mystérieux.
    En 2004, petit déclic, un ami d'une amie me dit qu'il va participer au « Découverte » de La Baule.
    « Découverte ? Késako ?
    Et bien le découverte, c'est environ la moitié d'un CD !
    Là Cd, je vois bien , c'est un compact disc d'environ une heure ¼ , c'est donc une course de ¾ heure ?
    Mais non abruti, le CD c'est un courte distance, c'est-à-dire 1500/40/10
    . »
    Hopopop, le courte distance c'est déjà tout cela ? J'ose à peine imaginer ce qu'est un LD. Mais ne nous polluons pas la tête avec des distances qui me donnent le tournis et revenons au découverte. Ce sera donc 500/20/5.
    Bon, 500m de natation, ça colle, c'est ce que je fais déjà dans les relais.
    20km de vélo ne devrait pas être inatteignable car, dans ma jeunesse (les années 1900 et quelque) j'aimais emprunter le vélo de mon grand père pour l'accompagner sur les routes du pays de Retz (près de Nantes bande d'incultes !).
    5 km de course, pas de problème...enfin on verra bien mon état après le vélo.
    Pour 2004, c'est un peu juste, rendez vous est donc pris pour septembre 2005. Toujours avec mes relayeurs Capgemini, je monte 7 équipes pour le samedi + 5 gugusses « Découvreurs » comme moi.
    La date fatidique : 23 septembre 2005. Je me dis, pas de pb ; j'ai tout l'été pour nager (cela tombe bien c'est l'été = mer, plage, filles (euh non, mer uniquement, un peu de sérieux, quoique pour le gainage....) ; pédaler (pour cela faudrait que j'ai un vélo) et courir (oui enfin, un peu quoi)).
    En fait d'entrainement, je vais surtout barboter, marchouiller et pas pédaler du tout because pas de vélo ! In extremis je récupère un vélo 2 semaines avant l'épreuve. C'est un Peugeot mi-course de 1974 certes de bonne qualité mais un peu usé par les ans et surtout par l'utilisation anarchique qu'en ont fait les petits enfants de mon grand père (dont moi si vous arrivez à suivre). Je le retrouve donc au fond d'un garage, la chaine si grasse qu'on a du mal à voir les pignons, les pneus usés jusqu'à la corde, les câbles rouillés et les freins.. je n'en parle même pas, de toute façon, un vélo de course c'est fait pour avancer et pas pour freiner !.
    Reste à le « tuner » course. Exit les garde boues, l'éclairage, je change la vieille selle en cuir clouté contre un modèle design mais complètement nul (victime de la mode, tel est son nom de code...), je change pas les pneus pourtant complètement rincés (grave erreur) et, petite touche finale : un compteur pour suivre mes performances gigantissimes.

    Samedi 22 septembre : Le Tri Relais
    Comme chaque année je retrouve les équipes Capgemini dont j'ai coordonné les inscriptions, obtenu es t-shirts, etc ,etc... 8 équipes qui paradent fièrement dans le parc. Nous sommes les plus nombreux hormis Point P sponsor officiel qui déboule avec 40 équipes (j'imagine l'ambiance dans les magasins : « Tu t'inscris pas ? tu n'as pas l'esprit d'équipe ou tu n'es pas performant ? les deux peut être ? Ne me réponds pas, tu me le diras pendant l'entretien préalable de licenciement...»).
    Comme dab je fais mes 500m peinard et passe le relais à mon enragé de cycliste. Au dernier moment, je devrais même faire également la course pour cause de défection du coureur. Un 2/3 de triathlon en somme.
    Le soir, dodo à l'hôtel avec mon vieux biclou dans le garage à coté de Spads déments dans leurs belles housses. Le départ est programmé pour 09h30, réveil à 07h00, la tension monte. Dans les couloirs de l'hôtel, je croise quelques triathlètes en cours de réveil, c'est le grand jour !
    Le grand jour mais sous la pluie.. j'emprunte donc 2 grands sacs poubelles à l'hôtel. Un pour mon sac tout à l'heure, l'autre pour me confectionner un pseudo Kway ambiance handibag. Pour le look on repassera. C'est donc un gros sac poubelle fébrile juché sur un vélo bronze (la couleur du vélo pas du sac poubelle) qui se dirige vers la mairie de la baule pour récupérer, son précieux sésame. Toujours « empoubelleisé », je récupère le dossard .
    Et là c'est l'entrée dans le parc. Séquence émotion alors que l'on me tatoue l'épaule au marqueur comme les vrais. Je m'installe dans mon « carré » de 6 triathlètes qui ont l'air aussi amateurs que moi à en juger la vétusté de leurs biclous. A ma droite un coureur de marathon qui a voulu essayer, à ma gauche un champion d'équitation à priori bien connu à La Baule (la télé va même venir l'interviewer sur ses motivations à faire un découverte). Merde alors, mais ils sont où les guignols ? En allant trouver mes collègues, je suis (à moitié) rassuré, il y a de tous les niveaux. Heureusement car, même si je ne vise pas le podium j'aimerai éviter la cuillère de bois. On a son honneur !
    Allez, on s'y met ; Combi ? pas combi ? Pas trop le temps d'aller tester l'eau, mais la veille j'avais fait le relais en slip donc ce sera uniquement paré de mon bronzage que je descends sur la plage. Même si l'eau n'est pas très froide, je suis un des seuls guignols en maillot de bain (je comprendrais pourquoi bien plus tard). On nageouille 3 mn avant que les commissaires ne nous rabattent sur la plage.
    Natation
    Excitation, le cœur qui bat... et c'est parti pour 500m version mare aux grenouilles. J'ai vraiment l'impression d'être au milieu d'un banc de maquereau pris par les filets. Ça grouille dans tous les sens, j'ai du mal à distinguer la 1ère bouée (parcours en U) mais après tout, je dois bien être dans le bon sens ou alors on merde tous ! Elle arrive enfin, j'ai du mal à me dire que l'on vien de nager à peine 150m, je suis déjà essoufflé. C'est pas grave, on tourne et là le rythme prend, je reste concentré sur la nage alors que le flot des concurrents s'étire. Voila déjà la deuxième. En levant un peu la tête du guidon j'aperçois au loin des concurrents qui sont déjà entrain de courir sur la plage...mmrrrr . 3 minutes plus tard, c'est la terre ferme et la traversée de la grande plage sous les hourras du public. C'est ça aussi La Baule, il y a tant de monde que l'on applaudit aussi fort le 260ème qui sort de l'eau que le 1er.
    Transition 1
    En quelques secondes je me retrouve devant mon vélo. Pas de combianison à enlever, c'est toujours cela de gagné face à mon voisin qui se bat pour enlever la sienne. Chacun sa merde, il avait qu'à choisir le slip ! Un coup de serviette, les runnings chaussées (eh oui, j'ai unvélo de « facteur » avec les sangles) et c'est parti.
    Vélo
    On part pour 20 km dont les 3 premiers sur le remblais de La Baule. Dés les 1ers minutes, je me dis que quelque chose doit clocher. Alors que j'ai l'impression de bien pédaler sur mon vieux bronze (le vélo), je me fais dépasser par des dizaines de concurrents. Même une petite mamie, certes en tenue « Club Cyclotouriste de Guérande » m'enfin quand même c'est minant à force. Allez, on se ressaisit, après tout je suis là pour découvrir donc je mets ma petite grise d'orgueil de coté et la présence de commissaires m'empêche de donner de grands coups de pied à tous ceux qui osent me dépasser. Au cours de la course, je rejoins un collègue bien plus sportif que moi mais qui a le désavantage d'être en VTT. Je suis peut être en vieux biclou mais je possède tout de même un avantage indéniable sur les B'Twin boys. Le parcours de La baule comprend toute une sére de toute petites cotes et descentes. Résultats, dans chaque descente, je me mets en position top aéro et dépasse mon collègue qui me mets sévère dans la cote suivante. Tout d'un coup, un commissaire motardisé s'approche et me menace de sanction pour Drafting. Drafting ? Kesako ? Devant mes mollets poilus et l'obsolescence de mon SPAD, il m'accorde le bénéfice du doute.. ouf, pas de sanction, qui aurait été bien injuste il faut l'avouer. Viet enfin la grande descente sur La Baule et les 2 km de remblai pour fnir. Suivant les conseils avisés d'un ancien triathlète, je « mouline » et me fais donc encore doubler par toute une flopée de coureurs (snif) avant de rentrer dans l'immense parc.
    Transition 2
    Ce n'est pas bien compliqué, je pose mon vélo, mon casque et c'est reparti pour 5 km (un aller/retour sur le remblai)
    Course à pied
    Rien à dire sur la course, si ce n'est d'avoir en point de mire le point de retournement. Le voila passé, plus que 2,5 km. La forme est là, j'accèlère la cadece, remonte 2/3 personnes et, contrairement au vélo, je ne me fais plus doubler. La zone d'arrivée approche. Il y a énormément de monde comme toujours à La Baule. Le porche du compteur est à l'horizon, on allonge la fouée, vais-je arriver à coiffer celui qui, 10m devant moi, ignore la menace qui plane sur son classement ? Et bien non, mais voila l'arrivée !! Un grand ouf de soulagement, on me débarrasse de mon chrono , je récupère une bouteille d'eau. Un ami vient me saluer, je suis 500eme sur 650 (perte de 240 places en vélo, ouillle ouille ouille). Au final, mis à part le 1er arrivé vers la 350ème place, on arrivera tous en 3 mn.
    Bilan
    Une expérience vraiment sympa, l'ambiance est là, tout le monde a le sourire. La Baule est vraiment une épreuve idéale pour découvrir le Triathlon et je suis persuadé que de très nombreux vont, comme moi, prolonger l'aventure.
    Depuis l'année 2006 s'st écoulée avec 4 découvertes : Rennes, Cesson, Betton et bien sur La Baule. En octobre, je prends ma licence au TOCC, objectif : revenir dans la baie de La Baule pour le CD. Et après ? et bien on verra...


    1 commentaire

  • Un site très bien fait et qui permet de consulter l'agenda des Triathlon, Duathlon, Run & Bike, etc..... sur toute la france via un calendrier ! à consulter !   (je viens de découvrir qu'il propose même une vision "google map" avec les sites des tri. le must du must)

    2 commentaires
  • Depuis 5 jours, la précieuse licence trone respectueusement au milieu de mon portefeuille, les choses sérieuses peuvent commencer ;-)

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  • Jusqu'à maintenant, je regardais l'utilisation des combinaisons lors des épreuves de triathlon comme un phénomène étrange. Ayant fait quelque tri-relais (comme nageur) depuis plusieurs années et après 5 triathlon découverte, cela fait donc quelque temps que je traine dans les parcs vélo.
    Petit retour en arrière. Ancien véliplanchiste, je disposais d'une combinaison de planche bien chaude (5+3mm) mais carrément inadaptée pour la nage. En plus de cette combi (de qualité) j'avais acheté un shorty à 30E chez Décathlon "pour l'été". Très rapidement, le constat a été clair : ce ne sera pas la combi intégrale ! Reste le shorty.
    Les années passent (grosso modo de 1997 à 2005) où j'enchaine 2 relais par an en étant souvent un des rares clampins en maillot (j'ai souvent eu de la chance pour les températures de l'eau). Et dans ma petite tête je me demandais pourquoi les nageurs s'encombraient d'une combinaison avec de l'eau à 20° !
    Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai entendu un appel micro précisant que la combinaison était interdite (eau à 22° je crois). Pourquoi interdire un truc gênant ? il doit disparaitre par lui même !
    Arrive septembre 2005 et le premier Tri (découverte). là encore en slip au mlieu des Men in black. Mai 2006, Rennes et Cesson. Temps de merde, bon là pas de doute, il faut faire péter le Shorty pour plonger dans les étangs bien gla gla. Et là, l'horreur, c'est lourd, l'eau rentre par les manches, c'est chiant ! mais bon, ça réchauffe quand même (surtout avec un micro pipi 3 mn avant le départ). Septembre 2006 rebelote (slip) mais mon collègue triathlon émérite persiste à mettre sa combi. Cela me mets donc la puce à l'oreille...
    Inscrit au TOCC depuis septembre, je creuse la question : « Pourquoi une combi si ce n'est à cause du froid ? ». Réponse unanime : « Mais mon petit père, avec une combi de Tri, tu flottes mieux, tu glisses mieux, en résumé tu mets carrément minable les clampins qui se baladent en slip ! ». La natation a toujours été mon point le plus fort (ou le moins faible, décidez !). Je terminais quasiment toujours au 1er tiers des découvertes, qu'il y ait 80 (Cesson) ou 1000 personnes (La Baule).
    Résultat, il me faut une combi !. Remarque un peu puérile et du même acabit que celle de celui qui pleure pour avoir on Cervelo full Carbon à 6000E rejetant la responsabilité de ses mauvais résultats à son Giant de (seulement) 2500E alors qu'il devrait faire un peu plus tourner le pédalier ! Mais bon, entre 0 (slip) et 100 (une Metal Cell), il y a quand même de la marge !
    Un moment j'ai pensé aux combis de surf mais elle n'ont pas de glisse (pas vraiment la priorité en surf, pourtant sport de glisse (ouarf, ouarf, elle est bonne celle là, je la note)) et en plus elle se gorgent d'eau. Qui plus est leur souplesse au niveau des bras est correcte sans plus.
    Et aujourd'hui, le monde s'est éclairé, j'ai essayé ne Métal Cell et une Pulsar.. le rêve (surtout la métal)...glisse, souplesse, confort... Look... mais prix (argh). Avant de sortir les 350/450 E , je fais donc actuellement le tour des bons plans.So, si vous en avez un, laissez un commentaire !
    La suite lors de l'achat !

    Au final, j'ai profité d'un achat groupé au TOCC pour m'acheter une ORCA APEX 2 (ze top of ze top).
    Elle est carrément géniale. Je pense qu'elle va me faire pas mal de temps


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